Polantis, créateurs d’objets BIM deviennent organisme de formation pour sensibiliser à ce processus

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Comment prescrire mieux grâce au BIM ? Telle est la question. Et Polantis, société de création d’objets BIM pour les logiciels comme Revit et les autres se propose d’y répondre et de former les prescripteurs.

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En effet, depuis décembre 2016, Polantis est organisme de formation. Il ne s’agira pas d’une formation produit mais d’une formation / sensibilisation au BIM et au numérique.

N’hésitez pas à les contacter…

Polantis SAS – 46 rue René Clair – 75892 Paris Cedex 18 – France
Tel. : 01 42 64 07 02 – Fax : 01 39 49 01 76 – E-mail : contact@polantis.com
www.polantis.info  & www.polantis.com

Etudiants en architecture ? Vous avez 48 heures pour révolutionner Paris avec Haussman 2.0

Haussmann 2.0

Hackathon étudiants les 25 et 26 mars 2017
Clôture des candidatures le 5 mars 2017

Méga-ferme urbaine en plein coeur du 16e, éoliennes le long de la Seine, téléphérique urbain, véhicules autonomes, matériaux biosourcés… Si Haussmann transformait Paris aujourd’hui, comment ferait-il ?
C’est le défi proposé par le premier hackathon ouvert aux étudiants des écoles nationales supérieures en architecture : Haussmann 2.0, 48 heures pour révolutionner Paris organisé par le Pavillon de l’Arsenal et dont Autodesk est sponsor !

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Installé au Pavillon de l’Arsenal, ce hackathon réunira 20 étudiant(e)s, sélectionné(e)s en ligne, qui vont collaborer ensemble pendant 48 h pour imaginer et concevoir en 3D leurs projets les plus innovants pour Paris en utilisant, en avant-première, le jeu vidéo The architect – Paris dont la sortie officielle est prévue à l’été 2017.
Pendant ce hackathon, les architectes de LAN architecture et de l’agence Franck Boutté consultants, commissaires de l’exposition de l’exposition Paris Haussmann, ainsi que les équipes de Schneider Electric et Autodesk, partenaires du hackathon, assisteront les participants pour réinventer la ville.
Les projets, imaginés et modélisés par les étudiants, seront intégrés dans le jeu vidéo The Architect – Paris qui proposera ainsi en animation une découverte inédite d’un Paris transformé ! Les projets seront également présentés dans l’exposition Paris Haussmann au Pavillon de l’Arsenal.
En savoir plus en cliquant ici.

   
MODALITÉS DE PARTICIPATION
Le hackathon est ouvert à tous les étudiants des école nationales supérieures d'architecture. Pour participer, rendez-vous sur le site internet du Pavillon de l’Arsenal pour déposer sa candidature avant le 28 février.
Cette candidature se fait par l’envoi d’un simple mail à infopa@pavillon-arsenal.com
Précisez en quelle année et dans quelle école d’architecture vous êtes et joignez une image 3D qui montre que vous savez utiliser les outils de modélisation.

 

Maitrise du logiciel Autodesk Revit indispensable.

Un jury composé de représentants du Pavillon de l’Arsenal, Schneider, Lan et FBC, Enodo games et Autodesk, sélectionnera 20 étudiant(e)s.
Chaque étudiant(e) sélectionné(e) bénéficiera d’une formation 3D offerte par Autodesk, gagnera un exemplaire du jeu vidéo The architect – Paris et un livre Paris Haussmann édité par le Pavillon de l’Arsenal.
 
DATES-CLÉS DU HACKATHON

  • 30 janvier : Annonce du hackathon et ouverture des inscriptions
  • 5 mars : Clôture des candidatures en ligne pour les étudiants
  • 9 mars : Annonce des 20 candidat(e)s retenu(e)s
  • 25 et 26 mars : Hackathon au Pavillon de l’Arsenal
  • 11 avril : Présentation en image et animations des projets intégrés en 3D dans Paris au Pavillon de l’Arsenal

En savoir plus : http://www.pavillon-arsenal.com/fr/evenements/10595-haussmann-20.html
 
Partenaires du Hackaton

 

BIMoffice d’Abvent – Exploitez la richesse des données de vos maquettes BIM

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Nous recevons cette semaine Philippe Roels, directeur du Développement de BIMoffice chez Abvent – l’un des pionniers des éditeurs de logiciels de pièces écrite. Il va nous parler de cette magnifique solution qu’est BIMoffice et de son plug-in spécifique développé pour Revit pour la production et la gestion des pièces écrites et des appels d’offres, les calculs de prix… entre autres fonctionnalités – et elles sont très nombreuses – pour faciliter et optimiser le quotidien des architectes et des entreprises.

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Philippe Roels

Directeur du Développement de BIMoffice chez Abvent

 

Bonjour Philippe,

Merci de nous dévoiler les secrets de BIMoffice pour Revit, une application qui gagne à être connue !image

 

Peux-tu la décrire en quelques mots ?

Dédiée à la maîtrise d’œuvre des projets de construction, BIMoffice est aujourd’hui la seule solution de gestion de projet BIM mutli-utilisateurs et multi-projets à regrouper en une seule et même technologie, autour d’une base de données unique, toutes, oui toutes, les fonctionnalités que proposent, séparément, de multiples logiciels.

Une base de données unique et une interface homogène sont deux des atouts majeurs de BIMoffice, déterminants de la rigueur et de l’efficacité de traitement des projets.

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BIMoffice pour Revit exploite les données de la maquette numérique Revit pour conduire les travaux d’économie de la construction et y ré-injecter toute l’intelligence de cette phase importante du projet. En interaction directe (sans imports/exports) et donc sans pertes d’informations, quelle que soit la taille de l’entreprise ou du projet.

Avec BIMoffice, aucune ressaisie et donc aucun risque d’erreur et que de temps gagné! Pouvoir accéder instantanément à toutes les informations des projets en cours, aux données capitalisées, c’est gagner en rigueur, efficacité et en productivité aussi. En plus, au fil des projets, l’utilisation de BIMoffice qui induit de meilleures règles de dessin participe de l'amélioration globale du processus BIM.

 

A qui s’adresse ce type de solution ? Plutôt les architectes, les BE, les entreprises ?

BIMoffice s’adresse historiquement aux équipes de maîtrise d’oeuvre, les architectes comme les bureaux d’études. Il couvre l’ensemble des besoins de pilotage d’un projet de construction, hors modélisation. Les entreprises, qui travaillent de plus en plus fréquemment sur des maquettes numériques, sont, elles aussi, de plus en plus convaincues et conquises par BIMoffice et son approche "contractant général". Tous voient dans le binôme BIMoffice / Revit «leur» solution rationnelle optimale, tant en termes de nombre d’interlocuteurs techniques, que d’homogénéité des interfaces ou de méthodologie.

 

Quels avantages va apporter BIMoffice à une entreprise, plutôt qu’un processus standard ?

L’avantage immédiat du déploiement d’une solution BIMoffice au sein d’une entreprise réside dans sa facilité à partager en temps réel les bonnes données avec les bons interlocuteurs, indépendamment de leur nombre et de leur volume. A partir de profils utilisateurs simples et d’annuaires de projets dans lesquels le responsable désigne en quelques clics les intervenants concernés, chacun accède directement et précisément aux seules informations qui le concerne.clip_image004

Puis, au fil de l’intégration des données, de l’enrichissement de la base de données centrale unique, c’est bien dans l’accès instantané à ces données que BIMoffice révèle la pleine dimension de sa valeur ajoutée. Qu’il s’agisse de retrouver une demande de permis de construire, un simple courrier à une entreprise ou un maître d’ouvrage, un marché, une proposition de paiement, une note d’honoraires, le bulletin météo d’une intempérie, tout est immédiatement disponible dans BIMoffice, quelle que soit l’ancienneté du projet.

Par rapport à des solutions hybrides ou le recours à plusieurs applications pour retrouver et produire ces documents est nécessaire, cette performance de BIMoffice est incontestable.

 

BIMoffice est vraiment BIM car il s’appuie sur les données de la ou des maquettes BIM. Est-il capable d’exploiter toutes les informations des maquettes Revit, et éventuellement d’en extrapoler certaines ?

BIMoffice récupère 100% des données auxquelles Revit lui donne accès, y compris les paramètres partagés que créent les utilisateurs. Toutes ces données permettent à l’utilisateur BIMoffice tout d’abord de comprendre la maquette, puis d’identifier des groupes d’objets à traiter par recoupement d’informations.

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BIMoffice permet également “d’équiper” chaque pièce du projet à partir de ses caractéristiques dans Revit.

C’est ainsi que dans BIMoffice, on peut choisir les finitions des murs, du sol et du plafond, automatiquement quantifiées par les dimensions réelles des pièces dans la maquette. On peut également, pour chaque pièce, prévoir l’équipement électrique, sanitaire ou autre sans qu’ils soient nécessairement représentés dans la maquette. On peut donc réaliser plusieurs simulations économiques à partir de la même maquette et on peut même intégrer des éléments du programme, sans avoir à les représenter. Chaque utilisateur dispose de ces outils pour mettre en place des processus concrets en fonction de ses propres usages.

 

Quels sont les livrables de base que l’on peut espérer obtenir de l’utilisation de BIMoffice pour Revit ?

 BIMoffice permet de réaliser tous les documents techniques de toutes les études : CCTP, DPGF, Devis, Notice constructeurs, détails des finitions par pièces, données modifiées renvoyées à Revit, etc.

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Si BIMoffice propose, par défaut, des modèles immédiatement opérationnels, l’utilisateur est totalement libre d’en adapter le contenu et l’aspect afin de respecter les exigences de sa charte graphique ou de celle de ses clients.

Il faut savoir que tous les documents produits se classent automatiquement dans la liste des documents du projet, au sein de la hiérarchie de dossiers décidée par l’utilisateur. BIMoffice permet de garder plusieurs versions de tous les documents et de les convertir instantanément en PDF ou au format Office, sans la moindre perte et avec les formules de calcul. Tous ces documents sont immédiatement mis à la disposition de tous les acteurs du projet et peuvent être diffusés par mail, bien sûr, tout en en conservant la trace !

 

BIMoffice tire-t-il autant partie de Revit Architecture, Revit MEP et Revit Structure ?

Oui bien sûr, la technologie utilisée nous permet de traiter n’importe quelle entité Revit existante ou à venir !

Gaines, installations électriques, sprinklers ou bouches d’aérations sont traitées de la même manière que les murs, les portes ou les fenêtres.

Question 5-1

Il en va de même pour Revit Structure : qu’il s’agisse d’exploiter les données des fondations, des poteaux porteurs ou d’un réseau de poutres, les interactions entre BIMoffice et Revit sont toujours les mêmes ; les principes d’exploration et de compréhension de la maquette également.

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Les outils de quantification, les possibilités de simulation ou d’extrapolation, comme les règles d’automatisation des processus fonctionnent exactement de la même manière.


Vous en êtes à la deuxième version pour Revit, et pour avoir connu la première, celle-ci est révolutionnaire, mais pourrais-tu nous en dire plus stp ?

La première version du lien BIMoffice – Revit était basée sur une technologie de plug-in classique. Elle était pertinente mais ses performances étaient contraintes par les nécessaires allers-retours incessants entre BIMoffice et Revit, trop statiques et lourds. Nous avons alors décidé d’opter pour une communication directe bi-directionnelle.

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L’interfaçage entre BIMoffice et Revit est bluffant tant il est transparent. Etait-ce une volonté de votre part ?

Oui, bien sûr ! Nous avons pris le parti de laisser Revit et BIMoffice faire ce qu’ils savent le mieux faire : Revit, produire les maquettes numériques dans lesquelles on navigue simplement et efficacement, BIMoffice, intégrer et gérer de très grandes quantités de données, en client/serveur nativement sur différentes plate-formes, réaliser les tâches d’économie de manière efficace et intelligente, produire tous les documents techniques, les classer et les diffuser en maintenant un haut niveau de traçabilité.

Il ne nous restait plus qu’à réunir ces deux outils formidables pour de nouvelles performances ! Je pense qu’Abvent a relevé brillamment le défi, et nos présentations sont éloquentes à ce titre : le lien est tellement fluide que l’on finit par oublier qu’on manipule deux logiciels en même temps.

 

Le stockage des données passe-t-il par le Cloud ?

Pas nécessairement car la communication directe entre Revit et BIMoffice inclut déjà de très nombreuses possibilités de collaboration : BIMoffice peut, par exemple, piloter une projet Revit installé sur un autre poste du réseau de l’entreprise.

La technique de communication utilsée étant basée sur des technologies Web modernes, on peut même disposer de BIMoffice sur un site et de Revit sur un autre (connectés entre eux par Internet) et exploiter le lien de manière toujours aussi fluide. Bien sûr, si l’entreprise a opté pour une solution hébergée de son serveur, effectivement tout passe par le cloud et tous les sites connectés en bénéficient en temps réel.

 

Comment avez-vous eu l’idée de réaliser ce plug-in pour Revit ?

Nous avions remarqué qu’il était possible d’intégrer un mini serveur Web dans un plug-in Revit ; alors, comme Abvent maîtrise les technologies du web et qu’un serveur Web est déja intégré à BIMoffice, nous avons décidé d’explorer cette piste… avec réussite !

 

Vous passez par un interfaçage API et vous allez chercher les informations directement dans la base de données de Revit. Pourquoi avoir fait ce choix plutôt que le format IFC ?

Le format d’échange IFC est désormais incontournable, c’est une évidence. Si BIMoffice ne recourt pas au format IFC, c’est pour éviter les phases d’export puis de ré-import qui peuvent s’avérer contraignantes. C’est là que la communication bi-directionnelle instantanée avec Revit se révèle pleinement pertinente ! Il faut savoir que dans BIMoffice, on peut parfaitement relier des objets Revit à des entités IFC et que nous travaillons actuellement sur des solutions de visualisation à l’intention des utilisateurs qui n’accèdent pas directement aux données Revit.

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Quel est l’élément différentiateur de votre solution par rapport à ce qui existe sur le marché ?

Ce qui différencie notre solution des autres offres du marché, c’est la communication bi-directionnelle BIMoffice / Revit qui est unique : c’est dans BIMoffice que tout se passe, pas dans le plug-in ! L’utilisateur bénéficie donc de toute la technologie BIMoffice tout en étant connecté en permanence à Revit. Dans BIMoffice on ne génère pas simplement des pièces écrites ; on exploite toute la richesse des maquettes Revit au sein d’un processus complet de gestion des projets de construction.

 

L’interface est très belle, et elle permet d’accéder à des fonctionnalités puissantes telle que la mise en place d’appels d’offres, est-ce vrai ?

Merci de ce compliment. Oui bien sûr, BIMoffice permet de gérer les appels d’offres à partir des bordereaux d’articles générés lors des phases de conception, sans la moindre ressaisie, puisque l’on évolue toujours et en permanence dans la base de données centrale. C’est le serveur Web intégré à BIMoffice qui permet de mettre le DCE à la disposition des entreprises consultées et de collecter les prix et documents constituant leurs offres. Dans BIMoffice, on peut gérer plusieurs consultations par projet et plusieurs phases de négociation par entreprise. De très nombreux outils permettent, ensuite, d’analyser ces offres et de procéder aux adjudications. Tous les documents produits dans cette phase du projet sont, bien sûr, intégrés à la base de données et partagés avec les acteurs du projet concernés.

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Avez-vous une version mobile ? Si oui, peux-tu stp nous en expliquer le fonctionnement et le principe ?

Oui, nous disposons d’une application mobile qui s’appelle BIMobile. Elle permet de réaliser les comptes-rendus de réunions de chantier, en mode hors connexion. Mais ce mode hors connexion ne veut pas dire qu’il y aura des données à recopier sur la tablette ! En fait, sur BIMobile, on est connecté à son serveur BIMoffice comme avec son application BIMoffice bureau. On dispose donc de sa liste habituelle de projets et d’un simple clic (oui, un seul) on récupère sur sa tablette les données chantier du projet de son choix. On dispose également de l’annuaire complet du projet, y compris les lots et leurs titulaires, des précédents comptes-rendus et des observations, entreprise par entreprise. On peut donc valider celles qui doivent l’être, augmenter le niveau de rappel pour les autres, en créer de nouvelles en les agrémentant de photos prises sur le chantier puis on renvoit l’ensemble à son serveur BIMoffice d’un simple clic dès que l’on a une connexion à Internet. BIMobile permet également de saisir l’avancement des travaux à partir du planning contractuel du projet, d’enregistrer des pénalités, des intempéries.. et bien évidemment de gérer les présences des intervenants convoqués.

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Vous donnez accès à tous les CERFA officiels, est-ce vrai ?

 Oui, les principaux ! Actuellement 19 qui vont de la simple déclaration préalable de travaux aux agendas d’accessibilité programmée en passant par les permis de construire, de démolir, les demandes de modifications etc. Bien sûr, toutes les données du projet sont exploitées pour assister l’utilisateur dans la rédaction de ces documents et leur harmonisation tout au long du projet. BIMoffice assure également le suivi de ces déclarations avec gestion des délais d’instruction, de recours des tiers etc. Et bien entendu, ces dates importantes dans la vie d’un projet peuvent être utilisées pour les prévisionnels de facturation.clip_image022

 

Une astuce assez sympathique : on peut faire du versioning de fichier Revit ou autre de manière très simple dans la base de données de BIMoffice et revenir en arrière sur les versions, on a donc une véritable traçabilité et un data management ?

Oui ! BIMoffice intègre une gestion électronique complète des documents et un système de classement robuste, ce qui permet de générer en effet un grande quantité de documents. En plus des documents «purement» BIMoffice, on peut enrichir chaque projet de documents au format Office et PDF, de fichiers image de toute nature et bien sûr de fichiers Revit. Et pour chacun, BIMoffice assure le versionning, les droits d’accès, la diffusion (mails ou bordereaux d’envois) et conserve un historique de chaque action. BIMoffice propose des fonctions qui peuvent sembler basiques, pourtant, elles sont totalement impossibles à réaliser sur des systèmes de gestion de fichiers classiques. Par exemple, retrouver tous les documents envoyés par mail hier, ce n’est possible qu’avec BIMoffice !

 

Comment se déploie une telle solution ? Combien coûte-t-elle et combien de jours prévoir pour la formation ?

L’application autonome s’installe très simplement. Le déploiement en mode utilisateurs multiples est tout aussi simple ; pour aider les utilisateurs à intégrer leur existant et leur prodiguer les premiers conseils d’utilisation, nous tenons à les assister.

La licence pour un utilisateur coûte moins de 2000 € et l’assistance annuelle, comprenant le support technique téléphonique et l’ensemble des mises à jour, coûte environ 350 €.

Les utilisateurs peuvent également opter pour les solutions hébergées d’Abvent. Dans ce cas, une équipe dédiée d’Abvent s’occupe de tout : de la configuration matérielle initiale à la configuration des données, tout en accompagnant dans le temps le déploiement des mises à jour et la sauvegarde des données.

Nous recommandons une journée de formation par module ; bien sûr, il n’est pas nécessaire de se former à touts les modules tout de suite. Un plan de formation progressif est également proposé par le service Abvent Formation.

On peut très facilement évoluer d’une version monoposte à une version client serveur en récupérant toutes ses données, bien sûr. Il faut également savoir que le module «Bureau» permet à tous les collaborateurs non seulement de contribuer à l’alimentation de la base de données des projets mais également d’y accéder pour leurs propres besoins. Dans la configuration multi-postes, ce module est gratuit. Un «plus» de BIMoffice, introuvable ailleurs, que nos clients apprécient beaucoup !

 

On entend souvent parler de vous sur le terrain, mais avez-vous un ou deux exemples de Clients Revit ayant adopté avec succès BIMoffice pour Revit dont tu aimerais nous parler en particulier ?

Nous travaillons depuis des années avec de nombreuses agences d’architecture, des sociétés de maîtrise d’œuvre et des économistes. L’approche inédite «tout intégré» de BIMoffice leur convient très bien.

L’entrée dans le BIM de BIMoffice par le lien Revit nous permet de les accompagner dans leur propre migration BIM et ouvre des perspectives à tous ceux qui produisent descriptifs et estimatifs.

Nous avons des retours d’entreprises et de gestionnaires remarquables très encourageants et stimulants en termes de gains de productivité notamment : de plus de 30% en moyenne, voire 100% sur certains lots de leurs études !

 

Comment voyez-vous l’avenir avec BIMoffice pour Revit avec la poussée évidente du BIM en France ?

Le BIM est l’adn de BIMoffice, alors, l’avenir de l’un comme de l’autre est on ne peut souriant ! Et le duo BIMoffice / Revit évolue et conquiert de nouveaux utilisateurs tous les jours. Partout où le BIM se met en place, BIMoffice s’exprime pleinement pour optimiser encore et encore les process d’économie de la construction et  d’études de prix. Plus le BIM est en pratique, plus BIMoffice s’épanouit !

 

Connais-tu ABCD Blog et le lis-tu de temps à autre ?

Pas de temps en temps, tout le temps !Je suis et lis ABCD Blog depuis sa création et apprécie la qualité et la variété des sujets abordés, bravo à son auteur 😉

Cher Philippe, nous te remercions à nouveau pour ton temps et pour la présentation très exhaustive de BIMoffice pour Revit auquel nous souhaitons un franc succès.

Si BIMOffice vous intéresse, n’hésitez pas à contacter les Equipes d’Abvent :

Abvent France

Arnaud Costa le Vaillant

costa@abvent.fr

+33 (0)1 53 01 05 05

https://bimoffice.fr/contact/

A-BIME, un BE d’experts pointus et BIM au service du patrimoine et des monuments historiques

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Le hasard fait parfois bien les choses. Nous avons eu la chance de faire la connaissance d’une petite entreprise dénommée A-BIME spécialisée dans la rénovation des monuments historiques.

A-BIME pour Ancien Bâtiment Informatisé Modélisé Expertisé, est un bureau d’études et d’expertises proposant différents types d’assistance technique à maîtrise d’ouvrage "sur mesure" dans le domaine du bâti ancien et des monuments historiques.

Dans le cadre de ses missions, A-BIME développe une méthodologie particulière et innovante qui consiste à transcrire en données techniques des documents d’archives ou provenant de sources hétérogènes.

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L’Equipe est dirigée par Didier Groux, Mathieu Bruez, Marie-Cécile Groux et s'inscrit ainsi dans la démarche BIM de transition numérique du bâtiment. Ils ont notamment opté pour Autodesk Revit et s’appuient sur des techniques et technologies de pointes telles que la modélisation informée, les nuages de points, et d’autres approches.

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Mais surtout, ils ont développé des approches sophistiquées d’analyse des maquettes BIM qu’ils décortiquent pour en comprendre les performances. Ils utilisent par ailleurs la plateforme A360 d’Autodesk pour collaborer autour de leurs maquettes.

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Les compétences d’A-BIME sont mises à disposition de l’ensemble des acteurs de ce secteur : maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvre, entreprises, syndics de copropriété, agences immobilières ou simple particulier.

Les missions concernent tous types d’ouvrages : bâtiments classés ou non, immeubles de copropriété, églises, châteaux, ouvrages d’art, bâtiments en pierre, architecture vernaculaire, bâtiments industriels, sculptures, peintures murales… Toutes les parties d’un bâtiment peuvent être concernées par ces études (fondations, élévation, gros-œuvre, charpente, planchers, couvertures, réseaux…), ainsi que l’ensemble des matériaux (béton, pierre de taille, maçonnerie, bois…).

Nous espérons avoir prochainement la chance de les interviewer pour en savoir plus sur leurs compétences très pointues et leurs activités.

A suivre…

En savoir plus sur A-BIME : http://www.a-bime.com/

Des toilettes d’écoles, plus sûres, plus confortables et mixtes grâce au BIM

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A lire sur Archdaily, un article étonnant sur l’évolution des toilettes dans les écoles…

Finie l’époque des toilettes en batteries, avec une rangée de lavabos leur faisant face, conçues uniquement pour les garçons ou les filles ! Mais rénover des toilettes traditionnelle peut s’avérer une tâche complexe tant au niveau conception que technicité car cela peut engager des coûts non négligeables liés à toutes ces difficultés.

C’est en ce sens que l’initiative de la Grant High School à Portland a été extraordinaire. Ayant en effet identifié en 2013 que 10 élèves étaient transgenres, ils ont préféré anticiper et faire concevoir de nouveaux styles de toilettes afin que ces élèves se sentent en sécurité et ils ont donc lancé la conception de 4 salles de bains pour étudiants et 2 pour les professeurs, chacune composée d’un toilette, d’un évier et d’un miroir, non exclusif en termes de genre. Le succès a été immédiat à Grant High School, que ce soit parmi les transgenres ou autres.

Lors d’une rénovation d’ampleur, la région a réalisé que mettre à disposition des toilettes équitables serait essentiel.

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Ils ont donc fait appel à l’agence d’Architecture Mahlum qui est standardisée sur BIM et sur Revit pour concevoir tous ces nouveaux espaces pour remplacer tous les anciens styles de toilettes.

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Vous pouvez consulter l’article sur le site ArchDaily en cliquant ici.

L’agence Mahlum propose d’ailleurs du contenu BIM et Revit à leurs lecteurs depuis leur blog que vous pouvez consulter en cliquant ici.

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Meron Gribetz : Un aperçu du futur à travers un casque de réalité augmentée

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Découvrez cette présentation surprenante sur TED de Meron Gribetz qui vous parle du futur des ordinateurs et présente son casque de réalité augmentée Meta 2…

La technologie nous permettra sous peu de nous connecter au monde réel de manière plus naturelle que ce que les ordinateurs actuels nous permettent. Que vous soyez architecte, ingénieur, chercheur, médecin ou autre, des technologies telles que le casque Meta 2 de Meron Gribetz, vous permettra une immersion totale peuplée d’hologrammes qui vous permettront d’avoir une expérience utilisateur hors-du-commun.

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C’est ce que ces chercheurs nomment le feu de camp holographique qui nous permettra à tous de mieux collaborer au travers de la réalité augmentée, des hologrammes…

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Découvrez la présentation de Meron en cliquant ici.

De l’architecture sacrée et du BIM

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Une belle collection à découvrir sur Archdaily sur le thème de l’architecture sacrée.

Depuis toujours, la religion, qu’elle qu’elle soit, a toujours constitué un élément fédérateur et fondateur de la société humaine dans laquelle nous vivons. Il est donc logique que l'architecture religieuse ait toujours eu une place importante dans les villes du monde entier.

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La foi a des significations différentes en fonction des peuples et cultures, ce qui donne naissance à une grande variété de réponses pour les lieux dans lesquels le culte est pratiqué : certains favorisent les sanctuaires, d'autres lieux l'éducation et la mise en avant de leur communauté, tandis que d'autres accordent une plus grande importance à la nature. En effet, beaucoup attachent une importance secondaire aux symboles de pouvoir national ou d'expression culturelle.

A noter la présence de la USAFA Cadet Chapel de Walter Netsch de Skidmore, Owings et Merrill datant de 1962.

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Ce projet, dans le cadre de sa rénovation, fut scanné et remodélisé avec des technologies BIM d’Autodesk dont Revit et Recap. Source ici.

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AD Classics est une collection d'ArchDaily continuellement mise à jour et mettant en avant les études des projets architecturaux les plus importants dans le monde entier. La collection d'espaces sacrés présentés ici révèle le désir permanent de toutes les religions et cultures : déplacer son regard de ce qui est ordinaire et quotidien et le porter vers le spirituel, l'au-delà et l'éternel.

Découvrez tous ces lieux sacrés sur Archdaily en cliquant ici.

Cardinal Edifice développe le BIM en Bretagne avec succès

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C’est à la demande de la maitrise d’ouvrage que Cardinal Edifice a décidé de passer au BIM, notamment en adoptant avec succès le logiciel clé du succès en BIM en France et dans le monde, Autodesk Revit.

Ils ont fait leurs premières armes – à la demande du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes – sur le projet de construction d’un centre dentaire de 5300 m2, ce qui leur a permis de booster avec succès le processus de construction de ce projet.

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Cette société au capital familial, spécialisée dans le bâtiment, a rejoint à l’automne un autre groupe indépendant, provençal celui-ci, NGE, dont le cœur de métier est tourné vers les infrastructures. Pesant plus d’1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires, le nouvel ensemble emploie plus de 9000 personnes dont 640 pour la seule entité bretonne qui a toujours mis un point d’honneur à relever le défi de la transformation numérique.

Les bretons de Cardinal Edifice ont eu à coeur de relever ce défi du passage au BIM et l’ont gagné avec succès.

Découvrez l’intégralité de cette histoire d’un succès BIM en cliquant ici.

Plus de 30 vidéos interopérabilité et openBIM pour Revit disponibles sur YouTube

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L’interopérabilité et l’openBIM sont essentielles pour Autodesk. Afin de rendre la collaboration encore plus facile, Autodesk a développé de nombreux plug-ins gratuits pour Revit permettant et facilitant la génération et la gestion de standards tels que le COBie, l’IFC, mais aussi la vérification des standards BIM d’une entreprise pour détecter d’éventuels soucis dans les maquettes BIM, ou la vérification de la cohérence des modèles.

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Autodesk met à disposition plus de 30 vidéos expliquant l’utilisation de ces outils. Vous pouvez accéder à ces vidéos en visitant la chaîne YouTube BIM Interoperability Tools en cliquant ici.

BIM, FM, GMAO et GTB démystifiés par le Commendatore du BIM, Luca Dal Cerro

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Luca Dal Cerro, DecodeBIM

PDG et Architecte Ingénieur

Mobile 06 21 38 26 40

ldc@decodebim.com

Dans la série des interviews d’Experts, nous avons cette semaine l’honneur et le plaisir de recevoir l’un des pionniers du BIM en France qui travailla notamment sur la toute première maquette BIM de la Canopée des Halles par le biais de la société qu’il avait cocréée DecodeBIM, nous avons nommé, Luca Dal Cerro.

Il va nous parler entre autres d’un sujet très important, les différences entre FM, GMAO et GTB pour lesquels il règne parfois un flou dans l’esprit des néophytes, apportant ainsi les raisons fondamentales de l’intérêt du BIM en phase gestion et maintenance.

 

Cher Luca,

C’est un évènement très particulier pour nous de te recevoir car nous allons aborder – entre autres – un thème qui est rarement traité, la gestion de patrimoine et l’apport du BIM dans cette phase qui représente comme toutes les études s’accordent à le dire, l’intérêt le plus important d’un tel processus.

Luca, tu es très connu dans le monde du BIM par le biais de ta Société DecodeBIM qui a été à l’origine des premières maquettes numériques de la Canopée des Halles mais pourrais-tu déjà en quelques mots représenter ta structure et ton travail ?

Je dirais tout simplement que mon équipe et moi-même sommes un groupe de passionnés du monde de la construction à la recherche de processus et de méthodologies BIM les plus adaptées à appliquer aux projets sur lesquels nous travaillons. Chaque projet est en effet différent. Ce qui nous caractérise est surement la capacité à mettre en place une méthode d’optimisation qui soit bien adaptée pour chacun de nos clients. Parfois, nous avons aussi besoin de faire des développements spécifiques afin d’atteindre ce but. Nous avons eu la chance de commencer très tôt à faire du BIM et cela nous a permis de bien pratiquer cette “ transition numérique du BIM ” sur toutes les phases du projet et avec tous les acteurs possibles. DECODE BIM a aujourd’hui dépassé les 100 000 heures de travail sur une cinquantaine d’affaires BIM entre 2010 et 2016. Il ne s’agit que de missions et études purement BIM. Nous avons désormais analysé énormément de problématiques et testé beaucoup de solutions logicielles.

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En tant qu’architecte, en quoi les sujets du FM (Facility Management ou Gestion de Patrimoine), de la GMAO et de la GTB te semblent-ils intéressants voire primordiaux ?

Aujourd’hui, je ne pratique plus le métier d’architecte à proprement parler, car le BIM prend désormais la majorité de mon temps. Selon ma vision des choses, les sujets du FM, de la GMAO, et de la GTB, vont s’introduire progressivement de manière encore plus importante dans le processus de conception des ouvrages et les architectes devront alors prendre en compte cette demande du client final.

Quand on parle de FM, GMAO, ou GTB, nous parlons des données qui concernent la « vie du bâtiment » et en particulier sa gestion et son exploitation. Les architectes qui travaillent en BIM doivent désormais considérer l’intérêt du client pour « le process de la gestion du cycle de vie » du bâtiment. Les besoins en termes de gestion du parc immobilier vont prendre énormément d’importance dans les années à venir. Le geste de l’architecte restera le signe le plus important de la phase conception, mais désormais les maitres d’ouvrage demanderont que les architectes réfléchissent sur une échelle temporelle plus importante que celle de la pure phase de conception-construction. De nouveaux métiers vont surement se créer en termes de BIM. La question que se pose le maître de l’Ouvrage aujourd’hui est : « Comment mon bâtiment va vieillir ? ». L’architecte est donc poussé à devoir concevoir avec un nouveau regard qui touche aussi aux questions de « cycle de vie du bâtiment ». Je trouverais intéressant par exemple, que l’architecte de demain puisse choisir un composant plutôt qu’un autre, plus pour ses attributs de longévité et de durabilité que pour sa qualité esthétique ou son prix. Je pense que ces sujets concernant la gestion du bâtiment feront évoluer encore le métier de l’architecte : il devra développer un savoir-faire afin de produire du « beau »……mais « durable ».

 

Pourrais-tu d’ailleurs s’il te plait nous expliquer les différences entre FM, GMAO et GTB ?

Oui, je vais essayer de le faire le plus simplement possible.

Il s’agit de trois processus parallèles qu’on retrouve dans la gestion du cycle de vie du bâtiment après sa construction surtout quand ce bâtiment fait partie d’un parc immobilier plus vaste.

Le FM ou Facility Management, permet de contrôler en priorité l’occupation des bâtiments. Avec le FM, il est possible d’évaluer, contrôler et modifier les taux d’occupation des lieux de travail, ou de réduire les déménagements, ou encore de planifier la maintenance préventive. C’est surtout la discipline qui permet de «rationaliser » les processus de changement par rapport à son occupation.

La GMAO concerne plutôt la gestion des tâches de maintenance sur le bâti. Les problématiques de GMAO sont aujourd’hui les préoccupations majeures du gestionnaire d’immeubles et de l’exploitant de maintenance. L’objectif des systèmes de GMAO est surtout d’assurer le bon fonctionnement du bâtiment et en toute sécurité.

Les systèmes GTB, qu’en anglais on appel systèmes BMS (Building Management System) permettent de surveiller et de contrôler les équipements. Ces équipements sont constitués par l’ensemble des ressources électriques d’un bâtiment, les systèmes de sécurité, les systèmes d’incendie, les systèmes d’alimentation, contrôle de la température, etc.. Les systèmes GTB/BMS sont plus importants et plus présents dans les bâtiments de grande taille.

 

Le BIM est-il intéressant à mettre en place sur tout type de projet (logements, bureaux, équipements…) pour lesquels on envisage la mise en place d’une gestion de patrimoine intelligente ?

Oui. Je pense que BIM et Gestion de Patrimoine seront de plus en plus proches dans les démarches de la Maîtrise d’Ouvrage dans les années à venir. Pour gérer les bâtiments, il faut avoir accès aux données du bâtiment. Si le BIM contribue à créer la donnée lors de la phase de construction, alors le BIM et la gestion de Patrimoine doivent être connectés forcement depuis le départ de l’opération. Je pense d’ailleurs que cet intérêt se révèlera surtout sur la construction des logements sociaux dans un futur proche.

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Quel retour sur investissement ou économies peut-on espérer de l’utilisation du BIM en phase gestion et maintenance ?

Il n’existe pas encore d’études statistiques spécifiques, donc on ne peut que supposer : je dirais qu’il est envisageable un gain oscillant entre 15 à 20 % des frais de gestion / Maintenance par an sur les 7 à 10 premières années, entre un bâtiment construit en BIM et un bâtiment construit sans BIM. Sur une échelle de vie de 50 ans on peut arriver à une moyenne de 25 à 30 %, car on peut intervenir plus massivement sur les frais de contrats et gestion – maintenance. Ceci n’est bien entendu qu’une estimation.

 

La maitrise d’ouvrage te demande-t-elle systématiquement le BIM pour en faire bon usage après la mise en service du bâtiment ?

Non. Aujourd’hui la demande du client est très variée et elle ne concerne pas toujours la partie « BIM gestion ». La demande de la maîtrise de l’Ouvrage porte souvent sur le BIM Conception et le BIM éxecution. Parfois sur le DOE Numérique. En général, la plupart des Maitres d’Ouvrage qui demandent du BIM ne sont ni assez informés, ni assez formé au BIM. Dans les faits, ils le découvrent en le faisant.

 

Quand on parle de DOE numérique, penses-tu justement que la MOA soit consciente de ce que cela implique pour une utilisation à des fins de FM, GMAO ou GTB ?

Pas toujours. La MOA a besoin d’un temps de « digestion » important pour ce qui concerne les données et les procédures BIM. Parfois, ce temps est assez long. En 2011, quand j’ai approché les maitrises d’ouvrage pour les sensibiliser à l’importance du BIM conception et du BIM exécution finalisé jusqu’à la création d’une base de données ou DOE numérique, j’étais surement excessivement précurseur. Je recevais constamment les mêmes retours de la part des maitres d’ouvrage : « je paye déjà un architecte et des ingénieurs pour faire un bon projet et j’ai une équipe de FM qui gère mon bâtiment…pourquoi devrais-je me payer aussi le BIM …Qu’est-ce que cela me rapportera ? ».

Depuis, le regard de la MOA a changé sensiblement, et elle réfléchit plus attentivement à tout ce que le BIM pourrait apporter sur toutes les phases du projet. Je pense que d’ici 2020, le sujet BIM gestion se développera suffisamment en arrivant désormais sur la table de la plupart des projets de construction qui s’intègrent dans un discours de gestion de parc immobilier/patrimoine.

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Quelle stratégie adoptes-tu dès l’amont pour la création des DOE numériques ? Et quels livrables finaux produis-tu et sous quels standards ?

Mon point de vue est simple. Le DOE numérique n’est qu’une sorte de « base de données » associée au bâtiment qui vient de se construire et elle doit servir à le gérer, ainsi que dans l’éventualité d’une rénovation par la suite. C’est une sorte de double virtuel du bâtiment construit qui rassemble les « logiques » de « conception et construction ». Je préfère parler de base de données et non pas de maquette 3D car selon moi, voir le DOE numérique comme de la 3D n’est pas clair. La 3D (et la 4D/5D en phase chantier) ne seront qu’un moyen pour produire ces bases de données. Quand nous faisons des DOE numériques, nous les produisons en IFC et tout au long du chantier. En général, le processus prévoit de travailler en « mode collaboratif » avec l’entreprise qui construit le bâtiment, car elle détient au final toutes les informations dont on a besoin. La MOE valide avec nous les informations reçues par l’entreprise. Les livrables DOE sont donc des maquettes IFC qui sont en effet des copies virtuelles des livrables du chantier (parties gros-oeuvre, clos-couvert, lots architecturaux, lots techniques..). En fin de chantier, nous faisons avec l’entreprise une compilation des différentes maquettes IFC dans un seul livrable qui est le « DOE Numérique » et nous créons ainsi la base de données qui sera transférée aux gestionnaires pour la GTB, GMAO, FM.

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Quels LODs, niveaux et type d’informations intègres-tu aux maquettes BIM produites pour du FM ?

Le LOD à produire sur un projet dépend du type de bâtiment, de la phase, des besoins du client. Il y a des cas où il est intéressant d’arrêter le LOD sur la valeur 200 (par exemple lors d’un projet de rénovation nécessitant une intervention « scan to bim » par la suite).

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Parfois, on est obligés de tout détailler et d’aller jusqu’au LOD 400 voir plus (plutôt sur la phase chantier – exécution). Mais c’est surtout le LOI (Level of Information) qui attire notre attention aujourd’hui quand on parle de FM, GMAO ou GTB. Nous allons en général discuter et analyser la problématique directement avec les responsables de ces disciplines afin de comprendre ce qu’il faut mettre dans le BIM et ce qui n’est pas nécessaire.

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Fais-tu différents BIM ? Pour la conception, pour la construction, pour le FM, ou le BIM pour le FM est-il le fruit de l’union de tous ces BIM ?

Je préfère encore faire la distinction entre le BIM Conception, BIM exécution, et le BIM gestion (FM/GMAO/GTB) qui se lie au deux précédents. Chaque mission aura toujours ses propres procédures et les acteurs et les rôles ne sont pas toujours les mêmes. Le BIM conception a ses procédures et ses acteurs, et elles sont très différents de celles du BIM GESTION. Le BIM Exécution a également ses propres caractéristiques et il ne faudrait pas le mélanger avec le BIM conception. Si on ajoute aussi le fait que chaque projet est diffèrent de par la typologie de bâtiment et les besoins du client, on comprend bien qu’il faut souvent créer des méthodologies et processus adaptés à chaque projet….

 

Nous avons vu ton magnifique projet BIM de la mairie de Montreuil Tous Corps d’Etat et l’approche progressive et structurée de la création de superbes maquettes BIM. Peux-tu nous raconter l’histoire et la génèse de ce nouveau chef d’oeuvre de DecodeBIM ?

L’histoire est relativement simple. Nous avons participé à un appel d’offres de la Ville pour la réalisation de la maquette numérique de 6500 m² du bâti existant. Le process proposé par DecodeBIM a été un « SCAN TO BIM » (scanner laser 3D + modélisation à partir de fichiers de nuages de points). La procédure proposée a été retenue en priorité car nous avons proposé (au contraire des autres géomètres qui ont concouru à cet appel d’offres) de mettre à disposition des modélisateurs qui étaient des architectes et des ingénieurs confirmés et capables de mieux investiguer sur les logiques de construction de chacun des composants du bâtiment à relever et à modéliser. Nous avons dû en effet comprendre comment les façades été construites, comment les structures était réalisées et avec quels matériaux, comment les réseaux techniques étaient structurés. Aux total, ce sont environ 6500 objets qui ont été modélisés sur Revit en 3 mois, et ensuite exportés au format IFC afin d’intégrer la base de données de la ville de Montreuil.

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Comment ces maquettes seront-elles exploitées par la Mairie ?

La ville de Montreuil compte intégrer ces données dans leur système de gestion du Patrimoine. D’ores et déjà, la maquette a pu servir à faire de la maintenance préventive sur les parties électriques et autres réseaux techniques. En effet, la Mairie ne connaissait pas en totalité son bâtiment et ils ont pu découvrir tout ce qu’il contient grâce à cette maquette.

 

Dans ce projet, comme sur tous tes projets d’architecture et d’ingénierie, il y a une belle histoire globale… Depuis le nuage de points jusqu’au DOE Numérique cette fois-ci. C’est inédit à l’échelle de ta société et on entend enfin parler de BIM for FM. Est-ce le fruit d’une longue réflexion ?

Cela fait environ 4 ans que je réfléchis activement et avec passion aux questions de gestion du bâtiment. Donc oui, il est évident qu’il s’agit d’une longue réflexion, mais je pense que je ne suis pas encore arrivé à la conclusion, et il y a encore beaucoup à découvrir dans ce domaine. Nous n’en sommes qu’à la face émergée de l’Iceberg à mon sens.

 

Tes DOEs numériques sont-ils tous réalisés de la même manière en fonction de la solution qui hébergera le ou les BIMs ?

Je dirais « pas vraiment ». Quand on réalise un DOE numérique, c’est pour deux raisons principales : garder tout d’abord en mémoire la logique de la conception-construction et ensuite préparer une base de données exploitable pour la phase gestion. Il faut toujours se rappeler qu’on parle d’une « Base de données ». Il serait compliqué et difficile de standardiser le processus de création d’une base de données pour tous les bâtiments. Chaque projet aura toujours sa propre caractéristique et sa particularité. Et selon mon point de vue, chaque bâtiment est toujours un sujet d’expérimentation à part entière. Pour citer un exemple, aujourd’hui il y a encore un besoin de développement de connecteurs permettant d'alimenter directement la GMAO à partir de la base de données créé en BIM. On peut constater la même chose  dans la transition des données entre base de données BIM et Logiciel de GTB (gestion technique du bâtiment). Il peut donc exister une profonde différence entre la base de données que constitue un DOE numérique selon le type de projet, car le besoin pourrait être diffèrent. Le DOE numérique d’un ensemble de Logements visera par exemple les données numériques axées gestion technique du bâtiment. Sur des projets de conception-réalisation de grande complexité (hôpitaux, aéroports, bureaux, centres commerciaux..), la mise en place du BIM sera plutôt axée GMAO : le DOE numérique ne devrait donc pas être structuré de la même manière à mon sens.

 

Entends-tu développer des partenariats avec des éditeurs de solutions de gestion de patrimoine capables de s’appuyer sur le BIM ?

C’est une envie personnelle, mais aussi une nécessité professionnelle. Je suis convaincu qu’un vrai expert BIM doit désormais se former aux problématiques de la gestion en côtoyant ceux qui la font, et il devrait connaitre par cœur les subtilités des actions qui sont propres à ce domaine. J’espère que tôt ou tard, je serai amené à travailler sur de longues missions avec les éditeurs de solutions de logiciel Gestion, et que cela sera l’occasion de développer des partenariats en ce sens.

Je pense que la « logique de la gestion et ses besoins » devrait remonter en amont afin d’être intégrée déjà dès la phase BIM Conception, afin que les architectes et les Ingénieurs puissent mieux les intégrer dans leurs raisonnements. Les actions du gestionnaire, qu’il s’agisse d’obtenir un tableau des surfaces utiles détaillé, ou du calcul des surfaces plancher, SHOB, SHON ou encore, localiser, identifier, maintenir les équipements de sécurité incendie, doivent être désormais comprises par les concepteurs et par les constructeurs.

 

Quels projets as-tu pour l’avenir à court et moyen terme pour DecodeBIM ?

Continuer à faire comme j’ai toujours fait. Il y a 5 ans, j’avais déjà imaginé des missions que nous avons réalisé en 2016. J’aime travailler avec une « vision stratégique » et dans l’idée de créer de l’innovation. J’aimerais donc continuer à penser l’avenir de ma société et le mien dans ce sens. Je pense qu’il faut continuer avec cette approche. A très court terme, je compte augmenter mon implication dans l’expertise BIM au service des Bailleurs Sociaux et Promoteurs Immobiliers sur les projets de logements. J’ai beaucoup étudié ce thème ces 3 dernières années et je pense qu’il s’agit de l’un des thèmes les plus fascinants du BIM en France.

Je m’intéresse actuellement surtout au développement d’outils spécifiques permettant aux maitres d’ouvrages du secteur du Logement Social de sécuriser leurs opérations d’analyse de conformité du début jusqu’à la fin de l’opération. L’AMO BIM est nécessaire pour encadrer le projet, il est aussi important de prévoir des procédures de validation des maquettes numériques BIM qui seront reçues par la MOA. Ces processus de validations peuvent être semi-automatisés à mon avis et je cherche ainsi à développer les méthodes et les outils adaptés à cette problématique. L’objectif est de rendre simple et immédiate l’action des équipes techniques de bailleurs sociaux sans avoir besoin de rentrer dans la logique « informatique des maquettes numériques » qui parfois peut se révéler assez lourde à comprendre.

Les conventions BIM que je vois appliquée sur certains marchés de logements en France, surtout en LOI MOP, sont souvent produites par des AMO-BIM qui n’ont pas réellement pratiqué le BIM . Ces conventions restent donc trop généralistes et sont parfois trop souvent une sorte de copier-coller de ce que l’on trouve sur internet. Elles ne répondent pas du tout aux vraies questions fondamentales de la MOA : quelles données produire pour les maquettes BIM Conception et quels avantages cela va-t-il apporter à mon projet ? Quand, comment et qui, réalise au final la maquette DOE Numérique, la MOE ou l’entreprise ? Ou les deux ?

Quelle structure de données prévoir dans les maquettes – DOE Numérique afin de permettre une intégration dans les outils de gestion ?

Les modelés renseignés par discipline sont souvent développés par les concepteurs ou les entreprises sans même se poser ces questions et ils sont parfois livrés à la MOA sans que cette dernière puisse le valider au préalable.

Les missions que nous avons faites dans les logements m’ont donc porté à penser qu’il est donc indispensable de créer de nouveaux outils/services au service de la MOA permettant d’évaluer la conformité des travaux reçus en se basant sur des paramètres qui seront au préalable définis par la même MOA.

Nous avons aujourd’hui 5 millions de logements sociaux en France, et toutes les nouvelles constructions seront probablement construites en grande partie en BIM. Il y a de quoi faire. Dans les années à venir, on pourra introduire dès la conception, la problématique du confort des usagers et les paramètres de gestion sur 50 ans. On raisonnera plutôt sur le prix de construction. Le concept de coût global sera désormais intégré dès la conception et de nouvelles valeurs seront à prendre en compte.

 

Enfin, nous te voyons aussi impliqué dans l’enseignement du BIM à l’ESTP, peux-tu nous en dire en peu plus sur cette activité parallèle dont tu t’occupes ?

J’ai été invité à intervenir en 2015 à l’ESTP dans le Master « Maitrise d’ouvrage et gestion Immobilière » pour donner une leçon sur le BIM. A la suite de cette intervention, l’ESTP a décidé de m’intégrer pour enseigner le BIM dans 4 de ses Masters sur la gestion Immobilière. J’aime beaucoup pouvoir transmettre aux élèves de ces masters tout ce que j’ai pu apprendre au sujet du BIM depuis 2009. Il s’agit d’une activité qui est importante pour moi et que je compte continuer sans doute autant de temps que m’en sera donnée l’opportunité..

 

Luca, nous te remercions pour toutes ces informations passionnantes et bravo à nouveau. Bonne route du BIM !