3 questions à Pascal Parent, Professeur au Lycée des métiers du bâtiment Aristide Bergès

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« Le lycée professionnel a la responsabilité de mettre en place les conditions du BIM. »

Professeur au lycée professionnel au sein de la filière bac pro TEBEE du lycée Aristide-Bergès, non loin de Toulouse, Pascal Parent fait figure de pionnier dans l’appréhension du BIM et de la réflexion apportée à sa mise en place au niveau national. En marge de ce travail de formation, il est également Référent Technique National BIM pour la filière Professionnelle, Conseiller et membre de la Task Force BIM auprès de l’Inspecteur Général de l'Éducation Nationale des Sciences et Technologies Industrielles Jean-Michel Schmitt.

Comment appréhendez-vous l’apprentissage du BIM ?

Faire des cours de BIM n’a aucun sens. Notre responsabilité, au sein du lycée professionnel, c’est la mise en place des conditions du BIM. Le jeune va construire ses compétences dans le BIM ; tout cela est associé à une remise en question des compétences sur le terrain.

Il faut bien considérer aujourd’hui que tous les Bac pro du BTP sont concernés par le BIM, ce qui représente plus de 800 formations et environ 20 000 élèves par promotion. C’est donc une très grande « double » réforme que nous sommes en train de vivre : d’un côté, l’arrivée du BIM, dans le cadre du Plan de transition, et de l’autre la réforme pédagogique qui se veut plus inductive, plus orientée projets. Le BIM est le point de jonction : l’outil va mettre naturellement l’élève en « vécu de projet ».

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Quels sont les atouts du BIM pour les élèves de la filière professionnelle ?

Les logiciels à même de créer un écosystème BIM, collaboratif, permettent d’aller beaucoup plus loin dans les compétences avec les élèves. De fait, on augmente leur employabilité.

Et ce sont ces jeunes issus de filière professionnelle qui vont être démarchés.

Il faut un architecte pour concevoir le bâtiment. Faudra-t-il un architecte pour le modéliser ? Peu probable car peu rentable. Un technicien BIM bien formé et bien encadré sera chargé de modéliser les données qui seront ré exploitées pendant toute la chaine de production jusqu'au DOE.

Il faut un ingénieur pour valider les dimensionnements. Faudra-t-il un ingénieur pour extraire un plan de détail ? Une notice d'information chantier ? Un quantitatif ? Le technicien plus spécialisé dans son domaine de construction saura exploiter le modèle en ligne pour en extirper en temps réel les informations dont il a besoin.

Face à la transition numérique, les grandes entreprises seront en capacité de recruter des profils de managers. Pas les TPE/PME ; « Les petits diplômés » seront les petites mains de ces pratiques nouvelles.

Justement, en entreprise, quel intérêt d’embaucher des jeunes comme ceux que vous formez ?

L’intérêt est multiple. Tout d’abord, le futur bachelier réalise 22 semaines de périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) ce qui est un éclairage majeur pour leurs futurs métiers. Il est d’ailleurs intéressant de noter que les élèves sont de plus en plus sollicités car ce sont des jeunes plus investis dans leur travail, plus à même de se prévoir dans leur projet professionnel.

Sur l’autre versant de la relation, l’élève devient un facilitateur de l’arrivée du numérique dans l’entreprise. Ce sont des exemples d’usage numérique professionnel qui peuvent, dans certains cas, initier une réflexion vers une transition numérique de l’entreprise.

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3 questions à Pascal Parent, Professeur au Lycée des métiers du bâtiment Aristide Bergès

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« Le lycée professionnel a la responsabilité de mettre en place les conditions du BIM. »

Professeur au lycée professionnel au sein de la filière bac pro TEBEE du lycée Aristide-Bergès, non loin de Toulouse, Pascal Parent fait figure de pionnier dans l’appréhension du BIM et de la réflexion apportée à sa mise en place au niveau national. En marge de ce travail de formation, il est également Référent Technique National BIM pour la filière Professionnelle, Conseiller et membre de la Task Force BIM auprès de l’Inspecteur Général de l'Éducation Nationale des Sciences et Technologies Industrielles Jean-Michel Schmitt.

Comment appréhendez-vous l’apprentissage du BIM ?

Faire des cours de BIM n’a aucun sens. Notre responsabilité, au sein du lycée professionnel, c’est la mise en place des conditions du BIM. Le jeune va construire ses compétences dans le BIM ; tout cela est associé à une remise en question des compétences sur le terrain.

Il faut bien considérer aujourd’hui que tous les Bac pro du BTP sont concernés par le BIM, ce qui représente plus de 800 formations et environ 20 000 élèves par promotion. C’est donc une très grande « double » réforme que nous sommes en train de vivre : d’un côté, l’arrivée du BIM, dans le cadre du Plan de transition, et de l’autre la réforme pédagogique qui se veut plus inductive, plus orientée projets. Le BIM est le point de jonction : l’outil va mettre naturellement l’élève en « vécu de projet ».

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Quels sont les atouts du BIM pour les élèves de la filière professionnelle ?

Les logiciels à même de créer un écosystème BIM, collaboratif, permettent d’aller beaucoup plus loin dans les compétences avec les élèves. De fait, on augmente leur employabilité.

Et ce sont ces jeunes issus de filière professionnelle qui vont être démarchés.

Il faut un architecte pour concevoir le bâtiment. Faudra-t-il un architecte pour le modéliser ? Peu probable car peu rentable. Un technicien BIM bien formé et bien encadré sera chargé de modéliser les données qui seront ré exploitées pendant toute la chaine de production jusqu'au DOE.

Il faut un ingénieur pour valider les dimensionnements. Faudra-t-il un ingénieur pour extraire un plan de détail ? Une notice d'information chantier ? Un quantitatif ? Le technicien plus spécialisé dans son domaine de construction saura exploiter le modèle en ligne pour en extirper en temps réel les informations dont il a besoin.

Face à la transition numérique, les grandes entreprises seront en capacité de recruter des profils de managers. Pas les TPE/PME ; « Les petits diplômés » seront les petites mains de ces pratiques nouvelles.

Justement, en entreprise, quel intérêt d’embaucher des jeunes comme ceux que vous formez ?

L’intérêt est multiple. Tout d’abord, le futur bachelier réalise 22 semaines de périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) ce qui est un éclairage majeur pour leurs futurs métiers. Il est d’ailleurs intéressant de noter que les élèves sont de plus en plus sollicités car ce sont des jeunes plus investis dans leur travail, plus à même de se prévoir dans leur projet professionnel.

Sur l’autre versant de la relation, l’élève devient un facilitateur de l’arrivée du numérique dans l’entreprise. Ce sont des exemples d’usage numérique professionnel qui peuvent, dans certains cas, initier une réflexion vers une transition numérique de l’entreprise.

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Etude synthétique sur le BIM d’Images et Réseaux

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Même si le web et portails Bâtiments regorgent d’informations diverses et variées sur le BIM, nous avons découvert une étude fort complète réalisée par Images & réseaux.

Cette étude réexplique le concept du BIM, donne les grandes tendances du BIM dans le monde, parle des facteurs de son développement en France au niveau législatif, ainsi que l’évolution des métiers.

Les acteurs du BIM en France sont clairement cités et une étude de cas sur la réalité augmentée donne des pistes aux futurs BIMers. Enfin, une étude de case sur Autodesk est proposée, où l’on retrouve la mention sur l’implication d’Autodesk pour l’openBIM et le format IFC de buildingSMART International :

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Autodesk promeut largement les standards ouverts, dont notamment les IFC, pour tous ses produits AEC (Architecture, Ingénierie et Construction). L’entreprise est co-fondatrice de l’IAI (International Alliance for Interoperability) avec AT&T, qui est par la suite devenu BuildingSMART International. Cette alliance a été créée afin de donner naissance à un standard ouvert de l’industrie du BTP : le format IFC, qui est désormais la référence mondiale

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude sur le BIM Images & Réseaux en cliquant ici.

Source : Images et réseaux en cliquant ici.

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Etude synthétique sur le BIM d’Images et Réseaux

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Même si le web et portails Bâtiments regorgent d’informations diverses et variées sur le BIM, nous avons découvert une étude fort complète réalisée par Images & réseaux.

Cette étude réexplique le concept du BIM, donne les grandes tendances du BIM dans le monde, parle des facteurs de son développement en France au niveau législatif, ainsi que l’évolution des métiers.

Les acteurs du BIM en France sont clairement cités et une étude de cas sur la réalité augmentée donne des pistes aux futurs BIMers. Enfin, une étude de case sur Autodesk est proposée, où l’on retrouve la mention sur l’implication d’Autodesk pour l’openBIM et le format IFC de buildingSMART International :

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Autodesk promeut largement les standards ouverts, dont notamment les IFC, pour tous ses produits AEC (Architecture, Ingénierie et Construction). L’entreprise est co-fondatrice de l’IAI (International Alliance for Interoperability) avec AT&T, qui est par la suite devenu BuildingSMART International. Cette alliance a été créée afin de donner naissance à un standard ouvert de l’industrie du BTP : le format IFC, qui est désormais la référence mondiale

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude sur le BIM Images & Réseaux en cliquant ici.

Source : Images et réseaux en cliquant ici.

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TPE, PME : le BIM n’exclut pas, il inclut

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Alors que le BIM tend à entrer sinon dans les pratiques du moins dans les réflexions menées par les acteurs de la filière Bâtiment, bon nombre de TPE/PME estiment ne pas être en mesure de l’intégrer pour des raisons de coûts et parce qu’elles l’estiment sans valeur ajoutée dans leur pratique quotidienne. La réalité est toute autre.

Comparés à d’autres pays, le secteur de la construction est symptomatique d’une forte représentation des petites entreprises. A titre d’exemple, l’ingénierie compte plus de 14000 entreprises (sur 18 250 référencées) ayant un effectif d’entre 1 et 9 salariés. Les convaincre représente donc le premier challenge. Comme le résumait Annalisa De Maestri, directrice de BET Bianchi lors de l’événement Meeting BIM en octobre dernier, « Au sein de l’agence, le plus petit chantier que nous avons adressé en BIM faisait 2000 m2 ; il ne s’agit donc pas d’une question d’échelle mais d’application ».
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Le (faux) écueil de la perte de rendement
L’une des pierres d’achoppement mise à jour par les bureaux d’études et les architectes est le coût des logiciels et le temps consacré à la formation au détriment de l’activité. S’il convient d’admettre une période incompressible d’apprentissage, celle-ci n’est pas forcément synonyme de perte de productivité ! Le bureau de Conseils Thermiques spécialisé en Etudes d'Efficacité Energétique CT3E, basé à Troyes, est exemplaire de ceque le BIM peut apporter. Après avoir subi de plein fouet une baisse de près de la moitiédes dépôts de permis de construire en Champagne-Ardenne en 2014, le bureau d’études,composé de deux personnes, a choisi de se former en partant d’un constat simple : « Nous disposions déjà des fichiers au format DWG fournis par les architectes mais nous devions réaliser à la main toute la saisie thermique, ce qui nous faisait perdre du temps et était souvent synonyme d’erreurs », rappelle Stéphane Arlandis, son fondateur.  Après une période de formation, CT3E a ajouté la maquette numérique en IFC dans son fonctionnement, en s’appuyant sur les offres d’abonnement des éditeurs de logiciels mais aussi sur le fait qu’Autodesk Revit est certifié par buildingSMART International en openBIM IFC, gage de qualité et de sérieux et qu’il leur donne pleine satisfaction.

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« Nous n’avions pas la trésorerie pour investir dans une licence pleine. L’abonnement est plus flexible, moins onéreux – de 75 à 250 € par mois environ– et, surtout, il n’y a pas immobilisation de matériel. Au niveau comptable, pour des structures comme la nôtre, c’est vraiment un gain ! »Plus largement, la plupart des éditeurs proposent en premier lieu une version d’essai gratuite 30 jours complète de leurs logiciels en téléchargement, ce qui peut être une bonne porte d’entrée pour se familiariser avec l’approche. Ensuite, ces mêmes éditeurs ont des offres d’abonnement flexibles, assorties de conditions très attractives : accès et paiement à l’usage, flexibilité de la gestion des licences, tout en bénéficiant des dernières mises à jour, sans surcoût. Avant d’investir, il est nécessaire de bien lister tous les services et ressources que les éditeurs proposent afin de choisir la solution la plus complète… et la mieux dimensionnée pour les projets.

Convaincre… sur le chantier
Le cluster Eskal Eureka, qui regroupe 70 sociétés de la filière BTP non loin de Toulouse, a engagé cette démarche. « Nous avons multiplié les petits déjeuners de présentation mais nos interlocuteurs ne sont pas sensibles à une belle présentation sur grand écran et arguent du peu de temps à y consacrer », avoue Ana Guevara, directrice du cluster et formatrice BIM.
« Alors, c’est Eskal Eureka qui se propose d'aller vers eux, sur le chantier, avec une tablette et un rétroprojecteur. Nous leur présentons l’outil physique, ce que représente ou peut représenter le BIM, la maquette numérique dans leur quotidien. La clé de voûte de notre argumentaire est la planification du chantier. Nous leur disons : ‘Grâce à la maquette numérique réalisée par un architecte, vous allez pouvoir mieux préparer votre chantier,mieux travailler avec vos fournisseurs, raccourcir les délais de fabrication et réduire vos déchets de chantier’ . Ce sont des arguments auxquels ils sont très sensibles, bien plus que l’interface de tel ou tel outil ».

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Le BIM évolue avec l’entreprise
De nombreuses TPE interrogées sur leur intégration de la maquette numérique dans leur activité soulignent le fait que le BIM, c’est avant tout ce que l’on en fait. Ainsi, l’agence parisienne l-ba, créée en 2006 par Thibaut Robert, compte « seulement » 4 architectes avec des projets d’un budget moyen de 2,6 M€. « J’ai dans un premier temps appréhendé le BIM seul dans l’idée de ne pas impacter le cabinet », raconte-t-il. « Cela nous a permis, au furet à mesure de son élargissement, à gagner des projets, fiabiliser les process, capitaliser et monter en compétences ». Loin d’y aller à marche forcée, il convient d’adopter un pas mesuré : « On ne doit pas traduire en BIM toute l’intelligence de la société ; il convient de démarrer sur un périmètre restreint, voir de quoi nous sommes capables dans un premier temps et, après, d’élargir ».

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Même si la question, fondée mais récurrente, du coût du passage au BIM pour les petites structures est nécessaire, son pendant opérationnel l’est encore plus : quel gain puis-je espérer du passage au BIM ? Stéphane Arlandis, de CT3E, y voit d’abord un gain de temps :
« Nous avons gagné deux jours sur l’étude thermique d’un bâtiment complexe. Cela nous permet de proposer aux clients des variantes pour une meilleure approche du projet. En outre, nous avons pu, via l’ADEME, présenter notre stratégie BIM qui a séduit de nombreux décideurs de la région. »Depuis, le bureau d’études traite deux projets par semaine… et prévoit l’embauche de deux personnes supplémentaires !

TPE, PME : le BIM n’exclut pas, il inclut

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Alors que le BIM tend à entrer sinon dans les pratiques du moins dans les réflexions menées par les acteurs de la filière Bâtiment, bon nombre de TPE/PME estiment ne pas être en mesure de l’intégrer pour des raisons de coûts et parce qu’elles l’estiment sans valeur ajoutée dans leur pratique quotidienne. La réalité est toute autre.

Comparés à d’autres pays, le secteur de la construction est symptomatique d’une forte représentation des petites entreprises. A titre d’exemple, l’ingénierie compte plus de 14000 entreprises (sur 18 250 référencées) ayant un effectif d’entre 1 et 9 salariés. Les convaincre représente donc le premier challenge. Comme le résumait Annalisa De Maestri, directrice de BET Bianchi lors de l’événement Meeting BIM en octobre dernier, « Au sein de l’agence, le plus petit chantier que nous avons adressé en BIM faisait 2000 m2 ; il ne s’agit donc pas d’une question d’échelle mais d’application ».
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Le (faux) écueil de la perte de rendement
L’une des pierres d’achoppement mise à jour par les bureaux d’études et les architectes est le coût des logiciels et le temps consacré à la formation au détriment de l’activité. S’il convient d’admettre une période incompressible d’apprentissage, celle-ci n’est pas forcément synonyme de perte de productivité ! Le bureau de Conseils Thermiques spécialisé en Etudes d'Efficacité Energétique CT3E, basé à Troyes, est exemplaire de ceque le BIM peut apporter. Après avoir subi de plein fouet une baisse de près de la moitiédes dépôts de permis de construire en Champagne-Ardenne en 2014, le bureau d’études,composé de deux personnes, a choisi de se former en partant d’un constat simple : « Nous disposions déjà des fichiers au format DWG fournis par les architectes mais nous devions réaliser à la main toute la saisie thermique, ce qui nous faisait perdre du temps et était souvent synonyme d’erreurs », rappelle Stéphane Arlandis, son fondateur.  Après une période de formation, CT3E a ajouté la maquette numérique en IFC dans son fonctionnement, en s’appuyant sur les offres d’abonnement des éditeurs de logiciels mais aussi sur le fait qu’Autodesk Revit est certifié par buildingSMART International en openBIM IFC, gage de qualité et de sérieux et qu’il leur donne pleine satisfaction.

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« Nous n’avions pas la trésorerie pour investir dans une licence pleine. L’abonnement est plus flexible, moins onéreux – de 75 à 250 € par mois environ– et, surtout, il n’y a pas immobilisation de matériel. Au niveau comptable, pour des structures comme la nôtre, c’est vraiment un gain ! »Plus largement, la plupart des éditeurs proposent en premier lieu une version d’essai gratuite 30 jours complète de leurs logiciels en téléchargement, ce qui peut être une bonne porte d’entrée pour se familiariser avec l’approche. Ensuite, ces mêmes éditeurs ont des offres d’abonnement flexibles, assorties de conditions très attractives : accès et paiement à l’usage, flexibilité de la gestion des licences, tout en bénéficiant des dernières mises à jour, sans surcoût. Avant d’investir, il est nécessaire de bien lister tous les services et ressources que les éditeurs proposent afin de choisir la solution la plus complète… et la mieux dimensionnée pour les projets.

Convaincre… sur le chantier
Le cluster Eskal Eureka, qui regroupe 70 sociétés de la filière BTP non loin de Toulouse, a engagé cette démarche. « Nous avons multiplié les petits déjeuners de présentation mais nos interlocuteurs ne sont pas sensibles à une belle présentation sur grand écran et arguent du peu de temps à y consacrer », avoue Ana Guevara, directrice du cluster et formatrice BIM.
« Alors, c’est Eskal Eureka qui se propose d'aller vers eux, sur le chantier, avec une tablette et un rétroprojecteur. Nous leur présentons l’outil physique, ce que représente ou peut représenter le BIM, la maquette numérique dans leur quotidien. La clé de voûte de notre argumentaire est la planification du chantier. Nous leur disons : ‘Grâce à la maquette numérique réalisée par un architecte, vous allez pouvoir mieux préparer votre chantier,mieux travailler avec vos fournisseurs, raccourcir les délais de fabrication et réduire vos déchets de chantier’ . Ce sont des arguments auxquels ils sont très sensibles, bien plus que l’interface de tel ou tel outil ».

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Le BIM évolue avec l’entreprise
De nombreuses TPE interrogées sur leur intégration de la maquette numérique dans leur activité soulignent le fait que le BIM, c’est avant tout ce que l’on en fait. Ainsi, l’agence parisienne l-ba, créée en 2006 par Thibaut Robert, compte « seulement » 4 architectes avec des projets d’un budget moyen de 2,6 M€. « J’ai dans un premier temps appréhendé le BIM seul dans l’idée de ne pas impacter le cabinet », raconte-t-il. « Cela nous a permis, au furet à mesure de son élargissement, à gagner des projets, fiabiliser les process, capitaliser et monter en compétences ». Loin d’y aller à marche forcée, il convient d’adopter un pas mesuré : « On ne doit pas traduire en BIM toute l’intelligence de la société ; il convient de démarrer sur un périmètre restreint, voir de quoi nous sommes capables dans un premier temps et, après, d’élargir ».

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Même si la question, fondée mais récurrente, du coût du passage au BIM pour les petites structures est nécessaire, son pendant opérationnel l’est encore plus : quel gain puis-je espérer du passage au BIM ? Stéphane Arlandis, de CT3E, y voit d’abord un gain de temps :
« Nous avons gagné deux jours sur l’étude thermique d’un bâtiment complexe. Cela nous permet de proposer aux clients des variantes pour une meilleure approche du projet. En outre, nous avons pu, via l’ADEME, présenter notre stratégie BIM qui a séduit de nombreux décideurs de la région. »Depuis, le bureau d’études traite deux projets par semaine… et prévoit l’embauche de deux personnes supplémentaires !

Decode BIM & Luca Dal Cerro – L’Architecte Orfèvre du BIM

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Quel Expert et Passionné du BIM n’a pas déjà entendu le nom de Decode BIM ? Au début associé à un projet phare dont ils ont donné naissance à la première maquette BIM pour des besoins de construction – la Canopée des Halles – Decode BIM fut co-fondée par Luca Dal Cerro, un Architecte Italien talentueux qui a notamment fait ses armes chez RPBW, Wilmotte et Jean Nouvel avec lesquels il a directement collaboré…

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Decode BIM permet à ce visionnaire de l’Architecture et de la technologie à son service, de désormais servir les plus grandes Sociétés d’Architecture et d’Ingénierie telles qu’Ingerop, RPBW, Bouygues. Il voit dans le BIM et notamment dans Revit, un formidable terrain d’innovation technologique permettant de résoudre les problématiques les plus complexes. Impliqué sur les projets à forte visibilité tels que les Gares du Grand Paris ou Hôpital de Hautepierre de Strasbourg de l’Agence Groupe 6.

Luca Dal Cerro a toujours su depuis ses premiers croquis qu’il voulait faire de la 3D un véhicule pour innover et que le BIM était à l’image de la perspective de Giotto en son temps : une Révolution incontournable et inévitable, mais tellement positive.

Vous pouvez découvrir l’intégralité du témoignage de Decode BIM en ligne en cliquant ici.

LogoDecodeBIM

 

Decode BIM & Luca Dal Cerro – L’Architecte Orfèvre du BIM

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Quel Expert et Passionné du BIM n’a pas déjà entendu le nom de Decode BIM ? Au début associé à un projet phare dont ils ont donné naissance à la première maquette BIM pour des besoins de construction – la Canopée des Halles – Decode BIM fut co-fondée par Luca Dal Cerro, un Architecte Italien talentueux qui a notamment fait ses armes chez RPBW, Wilmotte et Jean Nouvel avec lesquels il a directement collaboré…

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Decode BIM permet à ce visionnaire de l’Architecture et de la technologie à son service, de désormais servir les plus grandes Sociétés d’Architecture et d’Ingénierie telles qu’Ingerop, RPBW, Bouygues. Il voit dans le BIM et notamment dans Revit, un formidable terrain d’innovation technologique permettant de résoudre les problématiques les plus complexes. Impliqué sur les projets à forte visibilité tels que les Gares du Grand Paris ou Hôpital de Hautepierre de Strasbourg de l’Agence Groupe 6.

Luca Dal Cerro a toujours su depuis ses premiers croquis qu’il voulait faire de la 3D un véhicule pour innover et que le BIM était à l’image de la perspective de Giotto en son temps : une Révolution incontournable et inévitable, mais tellement positive.

Vous pouvez découvrir l’intégralité du témoignage de Decode BIM en ligne en cliquant ici.

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BIM : se former n’est pas une option !

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Le vice-président de Mediaconstruct Roland Billon, enseignant lui-même, est parfaitement clair sur le sujet : se former au BIM et à la maquette numérique n’est pas une option et cela concerne l’intégralité de la chaîne de valeur, de la conception à la fabrication. «Pour s’approprier les TIC et les TICE(1), il est incontournable de rapprocher l’enseignement de l’architecture, de l’ingénierie et de l’économie de la construction ainsi que de pratiquer une nouvelle pédagogie de formation au projet, devenu collaboratif et interopérable, autour de nouveaux outils comme le BIM. »

Formation initiale : des initiatives locales, une stratégie nationale

Les lycées professionnels sont particulièrement à la pointe sur l’intégration du BIM dans la formation initiale. Pascal Parent, professeur au lycée professionnel au sein de la filière bac pro TEBEE du lycée Aristide-Bergès, non loin de Toulouse souligne : « Il faut bien considérer aujourd’hui que tous les bac pro du BTP sont concernés par le BIM, ce qui représente plus de 800 formations et environ 20 000 élèves par promotion. »

Cédric Dziubanowski, IA-IPR STI (Sciences et Techniques Industrielles) Académie de Nantes, complète : « Il paraît évident que l’intégration du BIM dans l’ensemble de la filière STI va prendre du temps, mais la principale difficulté réside dans la modification de la pédagogie pour exploiter le potentiel de ces outils même si, déjà, de nombreux établissements ont anticipé cette transition vers la maquette numérique. »

Il semble indéniable que les élèves qui sont initiés au BIM adhèrent très rapidement. Pour Cédric Dziubanowski, « Lorsqu’on enseigne avec le BIM, on constate que les élèves sont souvent rapidement en confiance, notamment dans la manipulation de l’environnement et des commandes. En outre, on constate régulièrement une appropriation des outils, au-delà même des cours : de nombreux élèves poursuivent leurs expérimentations en dehors du cadre scolaire. L’objectif que nous souhaitons atteindre de façon répandue est d’enseigner avec le BIM et non pas enseigner le BIM ; on passe l’étape de la formation aux outils pour se recentrer sur les objectifs et les besoins du pédagogue, soit en quoi cet outil est-il à même de faire comprendre mieux et plus vite ce que l’on enseigne aux élèves.

 

BIM : la formation fait sa mue

De fait, la filière fait doucement mais certainement sa mue : « Concrètement, cela passe par l’introduction du BIM dans les diplômes du BTP concernés dont le référentiel de formation est renouvelé », explique l’Inspecteur d’Académie. « De fait, une grande partie des programmes des baccalauréats Professionnels et BTS datant d’une dizaine d’année sont actuellement en cours de rénovation et intègreront une part d’approche BIM si les entreprises ne s’y opposent pas. Outre la rénovation des référentiels, nous travaillons à intégrer le BIM lors de la phase d’évaluation finale. »

Un peu plus en avant dans les cursus, de nombreuses écoles supérieures ont franchi le cap du BIM. Ainsi, l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine a repensé sa pédagogie. « Nous faisons un enseignement intensif des outils et des concepts de maquette numérique dès la seconde année, étant conscients et certains que ce sont les outils qu’un étudiant architecte se doit de maîtriser aujourd’hui », explique-t-on à l’ENSA. 

A l’ENSA de Toulouse, depuis 2006-2007, le BIM fait l'objet d'une Unité d'enseignement optionnelle de 3e année intitulée « Maquettes numériques et nouvelles pratiques de collaboration ».

Formation continue : la nécessaire adaptation

Ana Guevara, Ingénieur « Bâtiment, Energie, Environnement » est chef de projet BIM & Efficacité Energétique au sein du cluster Eskal Eureka, qui regroupe 70 adhérents de la filière BTP, à Bidart. Elle est particulièrement consciente des enjeux de se former… tout autant que les réticences auxquelles elle est confrontée. « La première fois que Eskal Eureka a parlé de BIM à ses adhérents lors d’un petit déjeuner de sensibilisation, nous avons été perçus comme des aliens », raconte non sans humour la directrice du cluster.

Ana Guevara s’est d’abord auto formée au BIM avant de suivre un cursus au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecte de Toulouse. Aujourd’hui, c’est elle l’enseignante, qu’il s’agisse de formations dispensées au sein du cluster mais aussi au 308 à Bordeaux (Centre de formation des Architectes d'Aquitaine) et dans le cadre de l’Union Nationale des Economistes de la Construction (UNTEC). « Il s’agit principalement de cabinets d’architectes, de bureaux d’études que nous formons en nous appuyant sur des chantiers tests, des retours d’expérience pour que la pédagogie soit en phase avec le terrain. »

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Avec Eskal Eureka, elle essaye également d’accompagner les démarches BIM dans les établissements de formation initiale : « Il s’agit d’organiser des concours d’étudiants, comme les 24h de l’innovation, ou des stages partagés qui permettent de rassembler étudiants d’écoles d’ingénieurs, d’architecture autour d’un projet qu’ils vont mener au sein des entreprises adhérentes du cluster ».

Les MOOC : la voie de l’autoformation

ESITC

© EDUBIM 2015

Face à l’impact et de l’investissement que peut représenter un plan de formation pour les petites structures, la solution de la formation en ligne ou MOOC s’impose peu à peu. Fruit d’une réflexion initiée par le Plan Bâtiment Durable et par l’ADEME et menée de manière collaborative, le portail spécifique MOOC Bâtiment Durable sera mis en place d’ici à la fin de l’année 2015, disponible sur le site France Université Numérique (FUN). La publication des premiers MOOCs est prévue à la fin du 1er trimestre 2016.

Actuellement, sur le site de FUN, on recense un peu plus d’une quinzaine de ressources ayant trait au BIM mais ces contenus sont amenés à augmenter. En effet, l’un des chantiers du PTNB est de faire remonter et mutualiser les corpus d’enseignement sur le sujet. L’autoformation n’est pas la voie royale mais permet sans conteste une appropriation à son rythme de la maquette numérique.

(1) : Enseignement interactif à distance

BIM : se former n’est pas une option !

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Le vice-président de Mediaconstruct Roland Billon, enseignant lui-même, est parfaitement clair sur le sujet : se former au BIM et à la maquette numérique n’est pas une option et cela concerne l’intégralité de la chaîne de valeur, de la conception à la fabrication. «Pour s’approprier les TIC et les TICE(1), il est incontournable de rapprocher l’enseignement de l’architecture, de l’ingénierie et de l’économie de la construction ainsi que de pratiquer une nouvelle pédagogie de formation au projet, devenu collaboratif et interopérable, autour de nouveaux outils comme le BIM. »

Formation initiale : des initiatives locales, une stratégie nationale

Les lycées professionnels sont particulièrement à la pointe sur l’intégration du BIM dans la formation initiale. Pascal Parent, professeur au lycée professionnel au sein de la filière bac pro TEBEE du lycée Aristide-Bergès, non loin de Toulouse souligne : « Il faut bien considérer aujourd’hui que tous les bac pro du BTP sont concernés par le BIM, ce qui représente plus de 800 formations et environ 20 000 élèves par promotion. »

Cédric Dziubanowski, IA-IPR STI (Sciences et Techniques Industrielles) Académie de Nantes, complète : « Il paraît évident que l’intégration du BIM dans l’ensemble de la filière STI va prendre du temps, mais la principale difficulté réside dans la modification de la pédagogie pour exploiter le potentiel de ces outils même si, déjà, de nombreux établissements ont anticipé cette transition vers la maquette numérique. »

Il semble indéniable que les élèves qui sont initiés au BIM adhèrent très rapidement. Pour Cédric Dziubanowski, « Lorsqu’on enseigne avec le BIM, on constate que les élèves sont souvent rapidement en confiance, notamment dans la manipulation de l’environnement et des commandes. En outre, on constate régulièrement une appropriation des outils, au-delà même des cours : de nombreux élèves poursuivent leurs expérimentations en dehors du cadre scolaire. L’objectif que nous souhaitons atteindre de façon répandue est d’enseigner avec le BIM et non pas enseigner le BIM ; on passe l’étape de la formation aux outils pour se recentrer sur les objectifs et les besoins du pédagogue, soit en quoi cet outil est-il à même de faire comprendre mieux et plus vite ce que l’on enseigne aux élèves.

 

BIM : la formation fait sa mue

De fait, la filière fait doucement mais certainement sa mue : « Concrètement, cela passe par l’introduction du BIM dans les diplômes du BTP concernés dont le référentiel de formation est renouvelé », explique l’Inspecteur d’Académie. « De fait, une grande partie des programmes des baccalauréats Professionnels et BTS datant d’une dizaine d’année sont actuellement en cours de rénovation et intègreront une part d’approche BIM si les entreprises ne s’y opposent pas. Outre la rénovation des référentiels, nous travaillons à intégrer le BIM lors de la phase d’évaluation finale. »

Un peu plus en avant dans les cursus, de nombreuses écoles supérieures ont franchi le cap du BIM. Ainsi, l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine a repensé sa pédagogie. « Nous faisons un enseignement intensif des outils et des concepts de maquette numérique dès la seconde année, étant conscients et certains que ce sont les outils qu’un étudiant architecte se doit de maîtriser aujourd’hui », explique-t-on à l’ENSA. 

A l’ENSA de Toulouse, depuis 2006-2007, le BIM fait l'objet d'une Unité d'enseignement optionnelle de 3e année intitulée « Maquettes numériques et nouvelles pratiques de collaboration ».

Formation continue : la nécessaire adaptation

Ana Guevara, Ingénieur « Bâtiment, Energie, Environnement » est chef de projet BIM & Efficacité Energétique au sein du cluster Eskal Eureka, qui regroupe 70 adhérents de la filière BTP, à Bidart. Elle est particulièrement consciente des enjeux de se former… tout autant que les réticences auxquelles elle est confrontée. « La première fois que Eskal Eureka a parlé de BIM à ses adhérents lors d’un petit déjeuner de sensibilisation, nous avons été perçus comme des aliens », raconte non sans humour la directrice du cluster.

Ana Guevara s’est d’abord auto formée au BIM avant de suivre un cursus au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecte de Toulouse. Aujourd’hui, c’est elle l’enseignante, qu’il s’agisse de formations dispensées au sein du cluster mais aussi au 308 à Bordeaux (Centre de formation des Architectes d'Aquitaine) et dans le cadre de l’Union Nationale des Economistes de la Construction (UNTEC). « Il s’agit principalement de cabinets d’architectes, de bureaux d’études que nous formons en nous appuyant sur des chantiers tests, des retours d’expérience pour que la pédagogie soit en phase avec le terrain. »

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Avec Eskal Eureka, elle essaye également d’accompagner les démarches BIM dans les établissements de formation initiale : « Il s’agit d’organiser des concours d’étudiants, comme les 24h de l’innovation, ou des stages partagés qui permettent de rassembler étudiants d’écoles d’ingénieurs, d’architecture autour d’un projet qu’ils vont mener au sein des entreprises adhérentes du cluster ».

Les MOOC : la voie de l’autoformation

ESITC

© EDUBIM 2015

Face à l’impact et de l’investissement que peut représenter un plan de formation pour les petites structures, la solution de la formation en ligne ou MOOC s’impose peu à peu. Fruit d’une réflexion initiée par le Plan Bâtiment Durable et par l’ADEME et menée de manière collaborative, le portail spécifique MOOC Bâtiment Durable sera mis en place d’ici à la fin de l’année 2015, disponible sur le site France Université Numérique (FUN). La publication des premiers MOOCs est prévue à la fin du 1er trimestre 2016.

Actuellement, sur le site de FUN, on recense un peu plus d’une quinzaine de ressources ayant trait au BIM mais ces contenus sont amenés à augmenter. En effet, l’un des chantiers du PTNB est de faire remonter et mutualiser les corpus d’enseignement sur le sujet. L’autoformation n’est pas la voie royale mais permet sans conteste une appropriation à son rythme de la maquette numérique.

(1) : Enseignement interactif à distance