Le blog du BIM, de l'architecture et du BTP en France et dans le Monde avec Emmanuel Di Giacomo, Architecte et Responsable Européen des écosystèmes BIM Autodesk.
Autodesk est très heureux et fier de compter parmi les partenaires du Réseau National des Maisons de l’Architecture. La Société Autodesk réaffirme ainsi son attachement au métier d’Architecte et au travail qu’ils font sur le terrain, ainsi qu'au support qu’ils apportent aussi au-delà de leur mission traditionnelle, afin de faire évoluer notre Société avec les valeurs fortes qui leurs sont propres.
ENSEIGNER – SENSIBILISER – DIFFUSER Ces trois mots forts résument les missions des Maisons d’Architecture qui sont en pleine croissance, par la réunion des Maisons d’Architecture, et toutes entités oeuvrant pour la diffusion de la culture architecturale, en adéquation avec la Stratégie Nationale pour l’Architecture. Ses objectifs sont nobles, Réconcilier le citoyen avec l’architecture ; Nourrir le désir d’architecture, et le faire naître le plus tôt possible ; Fabriquer une culture urbaine partagée ; Révéler l’architecture comme acte social, dixit sa Présidente Anne-Sophie Kehr, Architecte.
Le Réseau et ses 33 maisons de l'architecture, issus de la volonté des architectes, occupent une place bien spécifique dans le paysage de la médiation architecturale et urbaine. Que ce soit par des expositions, des débats, des visites, des actions pédagogiques, des voyages, des ateliers ou des publications, les maisons de l'architecture affichent une nette volonté de proximité avec « l'usager d'architecture » et le citoyen. Au-delà de ce positionnement de proximité, le Réseau confie aux maisons de l'architecture le pilotage de groupes de réflexions et d'actions partageables. Attentif aux projets développés par tous les partenaires de la diffusion de la culture architecturale en France, le Réseau se positionne aussi à présent au niveau européen. Il est l'interlocuteur privilégié des partenaires publics et privés et s'implique dans des projets et actions d'envergure nationale, transfrontalière et européenne. Le Réseau et les maisons de l'architecture fonctionnent grâce à l'engagement de leurs membres et à des partenariats publics et privés. Ils bénéficient du soutien du Ministère de la culture et de l'Ordre des architectes.
Les jeunes générations seront celles qui permettront à nos métiers d’enfin évoluer et se moderniser dans cette ère du numérique. Exemple criant de cette mutation, nous recevons cette semaine un jeune ingénieur ESTP, Yousheng Wang, passionné d’ingénierie, de technologie, de développement et de BIM, qui nous raconte son beau et atypique parcours depuis sa Chine natale vers l’ESTP à Troyes où il poursuit ses études d’ingénieur et de designer. Impressionnant !
Pouvez-vous tout d’abord vous présenter et nous expliquer ce qui vous a poussé plus jeune à faire des études d’ingénieurs ?
Je suis étudiant en 3ème année à l’ESTP. Auparavant, j’ai fait 4 ans d’études en Génie Civil dans l’Université de Wuhan en Chine. Actuellement, je suis en stage chez Vinci Construction France à Lyon dans le domaine de l’innovation du BIM.
Pourquoi ai-je choisi des études d’ingénieur ? Je pense que la réponse est toujours liée avec la définition radicale d’ingénieur. Pendant mes études en Chine, je fus confronté au grand écart entre la théorie et la réalité : sachant que l’école nous permet de découvrir les nouvelles technologies, mais la phase d’application demandée par la pratique est absente à l’école. Il me fallait des connaissances d’ingénierie pour me permettre de trouver des solutions face à la pratique.
Je voulais apporter ma contribution en tant qu’ingénieur innovation dans le secteur de la construction. Ce n’est pas un grand objectif comme changer le monde, mais justement pour faciliter le travail des autres personnes dans ce métier.
En quelle section et en quelle année êtes-vous à l’ESTP ?
Après mes études en Chine (bac+4), je suis venu en France en septembre 2016. Je fus admis à l’ESTP en équivalence de 2ème année dans la section « Bâtiment ». Maintenant, en tant qu’étudiant de 3ème année, j’ai décidé de suivre l’option « Design » au sein du nouveau campus de l’ESTP à Troyes. C’est une formation qui m’a permis de m’orienter ver l’innovation et le management de projet.
En tant qu’ingénieur, je me suis rendu compte que l’on a tendance à trop rentrer dans les détails techniques. Par conséquent, on perd la vision globale et une compréhension complète du métier. L’option « Design » me permet de comprendre l’ingénierie avec une perception de designer. Cela suscite beaucoup de réflexions dans le sens de la création et de l’innovation ainsi que pour le sens humain du bâtiment.
Un petit exemple avec un système d’éclairage conceptuel. C'est un système conceptuel qui suit les gens lors de leurs déplacements. Cela est réalisé grâce à des capteurs de mouvements. Il y a des lumières quand vous passez devant. Vous pouvez choisir une couleur différente. Lorsqu'ils sont passés l'un après l'autre, cela produira des couleurs mélangées. Cela donne un sens humain à notre appartement dans lequel on passe tous les jours. Et cela a aussi une signification de « Compagnonnage ». Une vidéo sympathique l’illustre sur YouTube ici : https://www.youtube.com/watch?time_continue=66&v=3GGXOAplw-A.
Pourquoi avez-vous choisi l’ESTP plutôt qu’une autre école ?
Encouragé par M. Yinjun JIANG (Phd dans domaine de l‘ingénierie mécanique, Université de Wuhan, Chine), j’ai décidé de venir en France pour continuer mes études. M.Jiang était chercheur à l’ENSTA à Paris. Il m’a appris l’importance du développement de mes réflexions et méthodologies en tant qu’ingénieur. Il m’a conseillé donc d’aller dans une grande école d’ingénieur en France.
Donc, me voilà ici. L’ESTP est très réputée en Chine. Chaque année, il y a au moins un ou deux étudiants de mon université qui viennent à l’ESTP. Après leurs études, ils travaillent en Europe ou en Afrique avec leurs connaissances acquises à l'ESTP.
Personnellement, l’ESTP a trois aspects qui m’attirent le plus. Le premier est la richesse des collaborations avec les entreprises. Cela nous donne plus d’opportunité pour connaître ce qui se passe sur de grands projets réels. Elle nous permet aussi d’avoir des contacts directs avec les nouvelles technologies dans ces grandes entreprises.
Le deuxième est l’esprit d’innovation. Les étudiants de l’ESTP sont entrainés à affronter les défis et les choses « impossibles ». Nous sommes toujours encouragés à chercher différentes solutions pour les enjeux.
Le dernier est la passion du métier. Les étudiants sont fiers de leur métier et leur titre d’ingénieur. Ils consacrent leurs week-ends aux projets d’école. Au moins tous les samedis parce qu’il y a toujours un cours le samedi matin pour les étudiants de 2ème année dans la section Bâtiment.
Quand vous êtes-vous pour la première fois intéressé aux nouvelles technologies et au BIM ?
En 2016, dans un cadre d’un projet d’architecture à l’ESTP, j’ai choisi la Philharmonie de Paris comme cas d’étude. Après avoir fait ces recherches et analyses sur cette architecture, j’ai trouvé que le management de ce projet était particulièrement intéressant et important. Quand il s’agit d’architectures avec des structures complexes et des formes irrégulières, le processus classique de construction conduit à de nombreux problèmes. On risque toujours de dépasser considérablement le budget et de compliquer le management de projet. Le BIM nous permet de réduire ces risques et imprévisibilités. La construction est un système tellement complexe, la structure d'un édifice n’en est qu’une partie.
Personnellement, je considère que le BIM est la meilleure solution pour faire coopérer les disciplines de la construction, tel que l’architecture, la structure, le CVC, etc. Grâce aux simulations des processus d’exécution au préalable, nous pouvons beaucoup mieux contrôler le budget et le management, et minimiser des variantes dans la phase d’exécution. C’est de là que provient mon grand intérêt pour le BIM.
Etes-vous un passionné des nouvelles technologies ?
Oui, je pense que tous les ingénieurs sont plus ou moins sensibilisés aux nouvelles technologies et curieux des nouveautés. Vu que la base d’ingénierie est la science, on doit toujours en contact avec les nouvelles techniques et technologies pour améliorer notre façon de travailler.
Par exemple, quand j’ai découvert la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA), j’ai de suite vu ses applications potentielles : nous permettre de voyager autour du monde despuis chez soi, assister à une expérience immersive, nous apporter des expériences extraordinaires comme les sports extrêmes. Mais en effet, 71.3% de ces technologies sont appliquées dans le domaine du divertissement comme des jeux vidéos et d’autres industries. En tant qu’ingénieur, chaque fois que je découvre une nouvelle technologie, je me pose toujours la question sur comment je peux l’adopter dans mon travail.
Récemment j’ai réalisé une Webapp, Y.BIM Viewer, avec laquelle on peut naviguer facilement dans tous les sens dans un bâtiment. Cette application pourrait donc être potentiellement intégrée dans un dispositif de RV. Vous pouvez également visiter la Webapp ici http://yousheng.fr/Y_BIM/index.html. (Il est éventuellement possible que Y.BIM Viewer puisse prendre trois minutes pour s’ouvrir. La navigation dans les vues se fait avec les quatre touches directionnelles du clavier puis avec les boutons de la souris.)
Je suis stagiaire depuis peu chez VINCI Construction France. Avec mon tuteur Monsieur Philippe Brayard (Responsable Service BIM Digital Innovation), nous travaillons sur l’utilisation d’applications UNITY et de la RV dans le domaine du bâtiment. Nous sommes persuadés du grand intérêt de développer ces nouvelles technologies et à les intégrer dans les métiers du bâtiment. Il s’agit avec ce travail de faciliter les synthèses de ressources et coopérations entre les métiers, ainsi que de simplifier les flux de travail. On a toujours un grand intérêt pour développer ces nouvelles technologies et techniques et à tenter de les intégrer avec les métiers du bâtiment.
Vous développez aussi en langage de programmation ? Et vous semblez connaître Dynamo pour Revit. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?
Oui, je suis attiré par la programmation depuis très longtemps. Après avoir été diplômé de l’Université de Wuhan, j’ai travaillé dans une entreprise informatique pendant un an. J’y ai acquis les bases de la programmation. Je suis conscient que l’on perd beaucoup de temps dans les travaux de base et les missions répétitives. La programmation est donc un outil intelligent pour simplifier et automatiser les tâches. Puis, je suis « paresseux » pour toutes les tâches répétitives 🙂
Par exemple, j’ai fait une Webapp avec un ami pour l’analyse énergétique de différentes salles en été. En fonction de la différence de surface de chaque pièce et de la surface vitrée, les résultats sont différents. Pour éviter de perdre du temps et pour calculer toutes les pièces à la fois, on a décidé de créer un outil pour résoudre tous ces types de problématiques. Visitez la Webapp YOLO Énergie avec ce lien ci-dessous. http://yousheng.fr/YOLO_Énergie/
J’utilise Revit depuis 2014. À l’époque, Revit avait 3 versions différentes séparément pour l’architecture, la structure et le MEP. Je pensais que ce logiciel était uniquement un outil pour la modélisation et la représentation du projet. Jusqu’à ce que je découvre Dynamo for Revit en 2016. Je me suis alors rendu compte que c’est un plug-in qui favorise la visualisation et la modulation de programmation. Pour les ingénieurs, Dynamo simplifie largement la difficulté et la complexité de programmation. Pour les développeurs, il réduit le temps consacré au processus de développement, on s’adapte ainsi de manière agile aux demandes et fonctionnalités variées. Quand j’ai un projet à la main, au lieu de travailler directement sur le projet, je préfère de créer une fonction/un outil par Dynamo pour baisser le prix de revient sur le temps.
Comment se passe l’enseignement du BIM à l’ESTP ? Avez-vous beaucoup d’heures ?
Premièrement, à l’ESTP, on a une option BIM d’une durée 2 mois pour découvrir les logiciels BIM. Tous les étudiants en 2ème année ont un cours de 9 heures pour découvrir ce domaine. Dans l’option Design dans le nouveau campus de l’ESTP à Troyes, on a un cours BIM avec M. Julien Corvest, qui est BIM manager chez 3IA. Lors de ses séances, il nous présenter beaucoup de projets réels dans ce domaine.
L’école nous propose une ouverture à ce domaine, mais franchement, il faut que nous avancions avec nos passions, nos efforts et notre temps, nous même. La pratique est le moyen le plus efficace pour mieux apprendre un nouvel outil. Document d’Aide, Forum Autodesk ou Google, les trois approches suffisent souvent pour résoudre la plupart des problèmes.
Pensez-vous que le BIM sera important lorsque vous travaillerez ?
Exactement, pendant ces dernières années, le BIM s’est développé amplement. Selon ma perception, il a eu des changements importants. Au tout début, je pensais que l’objectif du BIM était le M (la Modélisation), non seulement pour la maquette d’architecture, mais aussi pour les maquettes de la structure et du CVC. À cette époque, je concevais le BIM comme une façon de représenter qui ne sert qu’à transférer les plans 2D vers des maquettes 3D.
À la suite de mes études, je me suis rendu compte que l’écart entre les différents métiers dans le domaine de construction ne peut être négligé. L’objectif du BIM, pour moi, est donc devenu le B (Building). Cet objectif permet de synthétiser les ressources, coopérer entre les métiers, et ainsi simplifier les flux de travail. En plus, le format IFC nous permet de faire des échanges entre différents logiciels ou des plateformes variées.
À présent, mes connaissances du concept BIM ont changé à nouveau. Personnellement, ce qui compte le plus dans le BIM est le I (les Informations). L’objectif intrinsèque du BIM est de favoriser les échanges d’informations. Nous partageons les données, chacun peut y accéder et les utiliser, et en même temps, chacun complète les données de manière différentes après leur utilisation. Ce tableau ci-dessous montre ma grande image sur le futur du BIM avec les trois phases du projet.
Etes-vous une exception ou tous les jeunes s’intéressent-ils comme vous aux nouvelles technologies ?
Je crois que je ne suis pas le seul fasciné par les nouvelles technologies. Notre société évolue sans cesse dans les flux de développements techniques et technologiques et nous sommes obligés d’envisager ces nouveautés. L’émergence des nouvelles technologies nous donne un indice pour apercevoir le futur de notre propre métier. Je pense que l’Intelligence artificielle et le Machine Learning vont amener une évolution dans notre vie quotidienne ainsi que dans le monde d’ingénierie.
Avez-vous déjà fait des stages en entreprise où vous avez-eu l’occasion de pratiquer le BIM ?
Oui, j’ai fait un stage d’été chez Crealab Paris, une agence d’architecture spécialisée dans l’architecture et l’architecture d’intérieur en 2017. Elle a eu beaucoup de projets de réhabilitation de châteaux. Sa fondatrice Mme. Elodie Pacaud, toujours à l’affut de nouvelles technologies, a un esprit très ouvert et une ambition internationale. Tous ses projets se situent aussi bien en France qu’à l’international (Angleterre, Allemagne, Suisse, Belgique, Italie, Espagne, Maroc, Chine). Pour mieux élaborer avec les bureaux d’études et les entreprises et simplifier les flux de travail de collaborateurs, l’agence cherche à explorer le travail en BIM.
À cette occasion, j’ai fait des recherches et des essais avec mon chef M. Xu pour modéliser des maquettes numériques architecturales et des aménagements intérieurs en utilisant Revit. Ces travaux sont là afin de mieux visualiser et montrer des concepts et des détails de projets. En faisant ces projets, Dynamo me sert beaucoup à la conception et la modélisation paramétrique.
Un concept de réhabilitation (Réalisé avec Revit)
Architecture d’intérieure, vue du RDC
Une résidence sociale (Réalisé avec Revit et Dynamo)
Un concept modulaire (réalisé avec Revit et 3ds Max)
(Si vous souhaitez plus d’information, vous pourrez trouver les détails de chaque projet sur mon site personnel. http://yousheng.fr/ )
A mon avis, le futur du métier d’ingénieur sera une convergence de plusieurs métiers. La maîtrise d’un seul métier ne suffit pas à accomplir ses missions professionnelles à cause de la complexité des projets. L’industrialisation et la robotisation naissent au moment de l’expansion de ces problématiques. Pour développer la robotisation, on doit bénéficier des avantages de l’informatique. Grâce à mes connaissances dans le domaine du bâtiment et de l’informatique, j’ai choisi d’être développeur dans le domaine du BIM pour faciliter et simplifier les tâches des autres ingénieurs. De même, la transition numérique et énergétique est une partie essentielle de l’Industrie 4.0. Je trouve déjà mon enthousiasme, mes énergies et je trouverai ma place vis-à-vis des grands enjeux de la transition énergétique et du numérique dans le domaine du bâtiment.
Yousheng, félicitations pour ce parcours brillant et votre passion pour votre futur métier, ainsi que les nouvelles technologies. Nous vous souhaitons une belle et longue carrière.
C’est dit sur les CTB ! Qualiconsult veut pousser le BIM sur le marché en proposant sa visionneuse en ligne BIM.
Ceci permettra désormais aux acteurs de la construction de prendre connaissance en temps réel des avis de Qualiconsult précisément géolocalisés dans la maquette BIM.
Cela permettra aussi entre autres d’impacter la coordination SPS, les diagnostics immobiliers ou les vérifications réglementaires.
Cette belle Solution très innovante a été développée par DB-Lab, une startup française innovante sur la base de la non-moins innovante plateforme Web Autodesk Forge, ultra ouverte et supportant plus de 60 formats de fichiers du marché dont les formats openBIM tels que l’IFC de buildingSMART qu’Autodesk supporte fortement !
L’édition 2018 du Trophée BIM d’Or est lancée depuis quelques semaines. N’oubliez pas de déposer vos dossiers avant le 8 juin pour peut-être être élu BIM d’Or 2018 ou gagner l’un des dix BIM d’Argent. Autodesk très fidèle à cette compétition prestigieuse est partenaire Platinum pour cette 5ème édition 2018.
C’est le 17 septembre 2018 à Paris que se tiendra la 5ème cérémonie du BIM d’Or. Dédié à tous les acteurs de la construction, cet événement est devenu incontournable dans le monde de la construction. Il reste une occasion unique pour les maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entreprises de construction et industriels de mettre en avant leur processus collaboratifs et leur connaissance du BIM.
Dix catégories pour participer
Les différentes catégories dans lesquelles vous pouvez concourir sont :
– Projet inférieur à 5 000 m² en neuf ou en rénovation – Projet entre 5 000 m² et 40 000 m² en neuf – Projet entre 5 000 m² et 40 000 m² en rénovation – Projet supérieur à 40 000 m² en neuf – Projet supérieur à 40 000 m² en rénovation – Projet d’infrastructure – Projet en exploitation et/ou maintenance – Projet international bâtiment – Projet international infrastructure – Démarche Pionnière/Originale
Et bien sûr, la récompense majeure :
Le BIM d’Or de l’année
Un jury d’experts
Le lauréat du BIM d’Or sera sélectionné par le jury, composé de praticiens et d’experts du BIM, parmi l’ensemble des candidatures reçues. Le trophée sera attribué au candidat qui a réalisé un projet exceptionnel, présenté la démarche la plus exemplaire ou créé l’outil le plus innovant. N’attendez pas pour déposer vos dossiers !
Retrouvez toutes les informations pratiques et téléchargez votre dossier de candidature sur la page officielle de l’événement.
Revivez la soirée de remise des prix en vidéo. Retrouvez également en ligne le palmarès complet et les tous les nommés de l’édition 2017.
A découvrir sur Le Moniteur Emploi, un poste de BIM Modeleur et Technicien projeteur pour la région de Marseille Monaco Nice. Une solide connaissance de la solution BIM de référence du marché Autodesk Revit est recommandée.
D'ici à 2025 en Italie, chaque contrat public sera conçu et construit avec la méthodologie BIM. Avec le décret ministériel 560/2017, l'utilisation du Building Information Modeling pour les travaux publics deviendra également obligatoire en Italie. Il s'agit d'un objectif complexe pour les parties prenantes du projet qui sont appelés à revoir les processus de conception traditionnels et à renforcer l'intégration entre les disciplines.
La Banque d'Italie, qui gère un important actif immobilier institutionnel, est confrontée à cette profonde transformation.
Quelle était l'approche méthodologique?
Leur priorité et leur motivation principale a tout d’abord été le renforcement de la qualité de son travail. La Banque d'Italie a été l'une des premières agences d'achat public à choisir d'investir des ressources pour mettre en œuvre la méthodologie BIM au sein de son organisation, en suivant la direction déjà indiquée par le décret législatif n °50/2016.
Les exigences préliminaires nécessaires sont en cours depuis un certain temps et concernent différents domaines : formation du personnel, acquisition de nouveaux matériels et ordinateurs, maintenance des logiciels, étude des directives de l'entreprise et définition des standards à adopter.
Trois projets pilotes ont ensuite été retenus pour un passage en douceur au BIM en termes d’organisation de l'entreprise. On parle ici de requalification et rénovation complète de bâtiments, propriétés institutionnelles de la Banque d’Italie dans le centre de Rome avec des travaux complexes en raison de leur taille et de leur montant significatif. Cette option permettra d'évaluer les opportunités et bénéfices réels de la méthodologie BIM pour la banque et aussi d'acquérir des compétences pour définir une nouvelle approche intégrée dans la gestion des actifs immobiliers.
Quelles expériences sont obtenues à partir des premières applications ?
Les projets BIM en cours montrent qu'une participation active de tous les acteurs de la chaîne immobilière est nécessaire, car sans ce prérequis, tous les potentiels de la nouvelle méthodologie ne sont pas exploités. L'autorité contractante, les concepteurs, les entreprises et les gestionnaires doivent partager les flux de travail afin d'atteindre les résultats attendus en termes de qualité supérieure, de réduction des coûts et de certains délais.
Les retours soulignent l'importance de la gestion des données et de l'échange continu d'informations dans un environnement informatique et logiciel spécifique, ainsi que l'utilisation du même langage numérique devant être commun à tous les acteurs du processus.
De plus, l'infrastructure logique des modèles doit être forte, de sorte qu'elle puisse être réutilisée dans les bases de données d'information de toutes les interventions. En ce sens, il est fondamental d'établir des normes de modélisation BIM pour optimiser la conception, la construction et surtout les phases de gestion des bâtiments.
En fait, la modélisation de l'information peut rendre le système de gestion et de maintenance d'un bâtiment plus efficace, ce qui est la partie la plus pertinente sur le cycle de vie complet d’un bâtiment.
Quelles seront les prochaines étapes ?
Le processus d'adoption de la méthodologie BIM est long et difficile, et il nécessite une gestion du changement et l'intégration de flux d'informations entre les différents processus existants, qui investissent sur des centres de responsabilité distincts.
L'acte suivant portera donc sur la définition des standards BIM pour la Banque d’Italie et la rédaction de lignes directrices intégrées avec les procédures et applications déjà utilisées. Les règles de modélisation et de partage des données, les niveaux de définition et de détails de l'information, les processus décisionnels, les rôles et les responsabilités seront indiqués. Ensuite, les modèles seront définis afin de standardiser les bases de données et d'accueillir de manière ordonnée et organisée le contenu informatif de chaque initiative immobilière.
Le document sera complété par un rapport informatif, qui représente l'outil de gestion numérique du projet et le contrôle des phases ultérieures de construction et de maintenance du travail.
À l'avenir, la numérisation du secteur de la construction sera de plus en plus importante et la Banque d'Italie est prête à accueillir cette innovation avec sérénité. L'utilisation du BIM dans la gestion des propriétés institutionnelles optimisera les processus, améliorera la qualité et limitera les coûts de gestion et de maintenance.
Luc Schuiten, une exposition à ne manquer sous aucun prétexte
À quoi ressembleront la planète, nos villes et Arc-et-Senans au siècle prochain ? Luc Schuiten se propose de répondre à cette question par l'image dans le cadre de cette exposition présentée à la Saline Royale. Sa réflexion repose sur l'analyse de l'anthropcène et de ses conséquences sur notre avenir.
La scénographie nous immerge vers des solutions positives et résolument optimistes. L'axe de sa réflexion et de son travail depuis des années se concentre autour du développement durable, du biomimétisme et du vivant comme matériau de construction.
Il ne s’agit pas de présenter une vision des plus réalistes du futur mais bien de susciter l’envie et une utilisation optimalisée de toutes les extraordinaires ressources du vivant.
Les propositions présentées incitent le visiteur à se questionner sur l'opportunité de s'orienter vers ce futur esquissé. Il peut ainsi se projeter sur ses propres désirs, pour son avenir et celui de ses enfants. Il lui sera nécessaire pour cela d’oublier tous les grands principes et enfin de se mettre à rêver.
A lire sur Le Parisien, l’article annonçant la victoire de Marisol Declercq et Emmanuel Lara qui gagnent l’édition 2018 du concours BIM Polantis avec Nouvel Air une ecole de plein air reinventée en BIM à Suresnes qu’Autodesk sponsorisait.
C’est un projet poétique et sensible qui établit un vrai rapport avec la nature environnante, que ce jeune couple d’architectes nous fait découvrir avec émerveillement. Ils ont imaginé un collège de 500 places et proposé une réaffectation pour la fameuse école de plein air, classée monument historique en 2002 et réalisé avec maestria une maquette BIM avec Autodesk Revit dont ils savent tirer une vraie quintessence.
Fruit d’une collaboration de longue date entre Brunet Saunier Architecture, Autodesk et Bouygues Construction, l’exposition Phylum H pose les prémices d'une filiation de l'édifice hospitalier.
Paris, le 25 avril 2018 – Près de vingt ans de conception hospitalière ont permis à Brunet Saunier Architecture de se construire une solide expertise dans le secteur de la santé pour aujourd’hui proposer un regard transversal à la fois sensible et scientifique, sur les variations culturelles et les pratiques du soin.
Depuis 2005, Brunet Saunier Architecture a décidé d’implémenter le BIM et la maquette numérique sur l’ensemble de ses projets hospitaliers, en utilisant notamment la plateforme BIM d’Autodesk – Revit – pierre angulaire d’une collaboration de longue date.
Le partenariat entre Brunet Saunier Architecture et Autodesk remonte à 1992, l’agence utilisait alors principalement un outil 2D – AutoCAD – sur des projets importants comme les laboratoires du Technocentre Renault à Guyancourt ou le Centre Hospitalier de Cannes.
Ce partenariat a pris une réelle dimension depuis 2005, période à laquelle Brunet Saunier Architecture a décidé d’implémenter le BIM et la maquette numérique sur les projets hospitaliers.
En effet, le choix d’Autodesk Revit est lié au développement par Brunet Saunier Architecture d’une nouvelle typologie en matière de conception hospitalière « Le Monospace ». La maquette Revit s’est révélée être l’outil le plus adapté pour répondre aux exigences de modularité, de flexibilité et d’extensibilité liés à ce nouveau concept hospitalier.
Aujourd’hui, l’ensemble des projets de Brunet Saunier Architecture est réalisé en BIM avec Autodesk Revit qui leur permet aussi de collaborer dans des environnements complexes grâce à l’intégration de l’openBIM et du standard IFC.
Ce partenariat s’est également exprimé à plusieurs reprises lors de tables rondes ou de conférences en France, en Europe ainsi qu’à deux reprises à Autodesk University. Lors de ces diverses manifestations, Brunet Saunier Architecture et Autodesk ont eu l’occasion de constater une convergence de vue sur le processus BIM et son avenir prometteur pour la filière du bâtiment. Brunet Saunier Architecture participe également à « l’Architecture Executive Council » initié par Autodesk et dirigé par Jon Van Benthem au côté d’agences d’architecture européennes prestigieuses.
Concernant le partenariat entre Brunet Saunier Architecture et Bouygues Construction, celui-ci a commencé en 2003, début de la construction du centre hospitalier de Douai par Bouygues Bâtiment Nord-Est, filiale de Bouygues Construction. Cet hôpital a été nominé au Prix de l’Equerre d’Argent en 2009.
Depuis l’Hôpital Nord Franche Comté à Belfort-Montbéliard, lauréat de l’Equerre d’Argent 2017 dans la catégorie « Lieux d’activités » a été construit par Bouygues Construction.
La filiale suisse de Bouygues Construction, l’entreprise Losinger-Marazzi réalise actuellement avec Brunet Saunier Architecture le Limmatspital de Zurich. Ce projet a reçu le BIM d’argent en 2015 dans la catégorie « projet à l’international de plus de 45 000m² ».
Les maîtres d’ouvrage hospitaliers demandent que leurs nouveaux bâtiments soient flexibles et évolutifs. La conception des projets hospitaliers par l’agence Brunet Saunier Architecture est réfléchie, efficace et permet par sa simplicité apparente les modifications d’organisation que les équipes hospitalières seront obligées de mettre en œuvre pendant la vie du bâtiment. Flexibilité et évolutivité sont donc facilitées par ces conceptions régulières. Mais cette régularité et cette standardisation permettent également d’améliorer les cadences de réalisation dans le but d’optimiser le prix de construction et de simplifier l’installation des réseaux techniques par la suppression des poutres : « Sur l’hôpital de Trevenans, la conception était innovante car simple et efficace. Chez Bouygues Construction, nous avons appris avec cette conception BSA… et nous nous en inspirons sur les nouveaux projets pour faciliter leur réalisation. »
Cette conception des projets hospitaliers est totalement en adéquation avec l’utilisation du BIM qui privilégie la standardisation des objets et des pièces types en général. Il faut standardiser et industrialiser ce qui peut l’être et qui ne se voit pas, pour limiter les risques d’erreur et améliorer la qualité, et ainsi donner plus de temps à la mise en harmonie du bâtiment dans son site et à l’amélioration de la qualité d’accueil des espaces intérieurs qui doivent être plus hôteliers que techniques. Les derniers projets de Belfort-Montbéliard et de Zurich sont dans cette tendance.
Exposition Phylum H
Vitrine de cette collaboration, l’exposition Phylum H, en partenariat avec Autodesk et Bouygues Construction, a ouvert ses portes à Paris début mars 2018. L’exposition s’inspire de travaux scientifiques et académiques, à l’image de l’entomologie, pour poser les prémices d’une filiation de l’édifice hospitalier et analyse les constituants d’une centaine de projets de l’agence.
Cinq projets européens de l’agence y sont plus particulièrement détaillés au travers de 45 critères de comparaison.
Quatre de ces projets sont réalisés avec Autodesk Revit et deux d’entre eux ont été construits par l’Entreprise Bouygues Construction.
Jusqu'au 14 avril 2018, s’est tenue l’exposition BRUNET SAUNIER ARCHITECTURE PHYLUM H à La Galerie d’Architecture (11 rue des Blancs Manteaux 75004 Paris).
A propos d’Autodesk
Autodesk développe des logiciels pour les spécialistes de la conception, du bâtiment et de l’ingénierie. Quiconque a déjà conduit une voiture hyper puissante, admiré des tours de grande hauteur, utilisé un smartphone ou regardé un grand film a déjà vécu ce que des millions de clients d'Autodesk créent avec nos logiciels. Avec Autodesk, les possibilités sont illimitées. Pour en savoir plus, consultez le site Web ou suivez @AutodeskFrance sur Twitter, Facebook et YouTube.
A propos de Bouygues Construction
Acteur global de la construction présent dans plus de 80 pays, Bouygues Construction conçoit, réalise et exploite des projets dans les secteurs du bâtiment, des infrastructures et de l’industrie. Leader de la construction durable – responsable et engagé – Bouygues Construction fait de l’innovation sa première valeur ajoutée : une « innovation partagée » au bénéfice de ses clients, tout en améliorant sa productivité et les conditions de travail de ses 47 350 collaborateurs. En 2017, Bouygues Construction a réalisé un chiffre d’affaires de 11,7 milliards d’euros.
De nombreux débats ont émaillé le jury du Concours BIM Polantis 2018 à Suresnes. Les membres du jury du Concours BIM 2018 se sont retrouvés à Paris dans un bel appartement au sein d’un bâtiment Haussmanien pour délibérer sur les rendus des architectes candidats.
L'objet de ce concours d'idée ? Proposer un collège neuf sur le terrain de l'École de Plein air de Suresnes (92) et remettre une proposition de réaffectation pour l'école en question. Cette année, soixante-trois équipes se sont inscrites au concours, ce qui représente environ deux cent architectes de profils divers. Parmi les dix équipes sélectionnées pour ces délibérations, il y avait cinq équipes françaises, trois équipes italiennes, une équipe franco-canadienne et une équipe belgo-hispanico-urugayenne ! Deux de ces équipes sont composées d’étudiants en architecture et huit de ces équipes sont composées de professionnels.
La soirée de remise des prix se déroulera aujourd’hui 26 avril 2018 à Paris 18ème à la Halle Pajol (premier écoquartier parisien) : le palmarès pour 2018 sera enfin dévoilé !