Villages Nature, le bel Aqualagon BIM par Jacques Ferrier ouvrira en septembre

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© Le Moniteur 2017

A lire sur Le Moniteur online, l’annonce du léger décalage d’ouverture d’Aqualagon conçu par l’architecte Jacques Ferrier qui devrait ouvrir en septembre…

Cet immense site éco-touristique Villages Nature, près de Disneyland Paris, accueillera le public le 1er septembre 2017.

Ce projet est porté par les groupes Euro Disney et Pierre et Vacances et il est souvent annoncé comme le plus grand chantier touristique d’Europe.

Ce sont plus de 260 hectares, à une trentaine de kilomètres à l’est de Paris et à 6 km de Disneyland, sur lesquels 916 cottages et appartements offriront un cadre végétal et fleuri de toute beauté à ses visiteurs.

Conçu en BIM avec Autodesk Revit par l’agence Jacques Ferrier, il va ravir de nombreux touristes qui ont d’ores et déjà réservé leur séjour dans ce qui s’annonce comme l’un des plus grands centres aquatiques de France.

Découvrez l’article complet sur le site du Moniteur en cliquant ici.

Réservez vos places pour le BIMobject Live les 10 et 11 octobre 2017

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Assurez-vous de réserver votre place pour le BIMobject LIVE 2017
Le BIMobject LIVE est une conférence de deux jours (+1) pour les industriels et fabricants de produits de la construction, les fabricants de produits et les sociétés de construction.

Les PDG, les directeurs des ventes et marketing et le personnel technique sont invités à y participer pour aller écouter les principaux experts du processus BIM, des objets BIM et du marketing numérique basé sur le cloud.

1er jour

Programme complet avec une liste de Speakers éminents du monde de la construction , Suivi des BIMobject Awards et de la FÊTE LIVE.

2ème jour

Vivez la grande expérience des possibilités de l'univers BIMobject, avec des ateliers et des discussions intéressantes concernant les opportunités d'affaires grâce au BIM, à BIMobject® Cloud et à la numérisation de la construction.

3ème jour

C’est une journée exceptionnelle mais optionnelle. Il y a seulement cinquante places pour les conférenciers, les invités et les professionnels de l'industrie, réservez maintenant pour éviter toute déception !

Réservez dès maintenant voter place en cliquant ici.

Cloud et BIM au service de la livraison du projet

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Les professionnels de la conception ne livrent plus les projets comme avant. En effet, les projets réalisés ces dernières années sont bien plus nombreux grâce au travail en groupements, en conception-construction ou en IPD (Integrated Project Delivery). En parallèle, les entreprises travaillent sur un nombre croissant de projets internationaux et développent et contractent également des équipes projets en fonction des charges de travail en intégrant des personnes dans d'autres bureaux. Toutes ces tendances suscitente une pression sur les équipes projet pour trouver des moyens plus faciles de collaborer et de partager des informations et pour surmonter les limites d'un seul bureau.

Un sondage auprès des architectes publié par l'AIA souligne la manière dont certaines de ces tendances pénètrent le secteur. Le Cloud fait partie de ces tendances depuis quelques années et aide à l’amélioration de la collaboration, notamment sur les projets internationaux.

Les entreprises s'appuyant sur des modes alternatifs de livraison de projets constatent plus d'économies de temps et de coûts grâce à des technologies qui constituent un véritable hub pour l'activité de projet basée sur BIM.

L'utilisation de plus en plus répandue de la technologie des nuages ​​semble concrète pour accélérer la tendance. Un rapport de l'AIA note que la technologie des nuages ​​est l'une des forces clés susceptibles de générer des changements dans la pratique de l'architecture à l'avenir.
Pourquoi la technologie cloud permet-elle des modes alternatifs de livraison de projets ? Il est possible de connecter tous les membres d'une équipe projet étendue aux toutes dernières informations du projet. Mais toutes les formes de collaboration basées sur le cloud ne sont pas équivalentes. Certains ne parviennent pas à fournir un support natif aux modèles intelligents si essentiels au processus BIM, ce qui limite ce type de technologies cloud et en font simplement un outil d'échange et de gestion de fichiers. Les entreprises s'appuyant sur des modes alternatifs de livraison de projets voient plus d'économies de temps et de coûts grâce à des technologies qui constituent un véritable hub pour l'activité de projet basée sur BIM.


Pour voir comment des agences d'architecture comme Gensler et Corgan utilisent le cloud pour répondre aux exigences alternatives de livraison de projet, téléchargez le livre digital. Ce livre blanc explore le rôle de la technologie des nuages ​​dans les modes alternatifs de livraison des projets et souligne comment trois entreprises de premier plan mettent cette technologie en pratique dans leurs projets.
Découvrez l’article en totalité ici.

RTC 2017 Europe, les Experts du BIM sont invités à s’inscrire

BILT EUR par RTC, le rendez-vous incontournable des Experts de Revit et du BIM se prépare pour octobre.

RTC Events Management (RTCem) organise des conférences et des ateliers en Asie, en Australie et Nouvelle-Zélande, en Amérique du Nord et en Europe,  encourageant et facilitant ainsi le partage de connaissances dans le domaine de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction. Bien que les origines de RTCem proviennent de la première conférence en Australie en 2005 avec une emphase sur les logiciels, elle a depuis évolué au cours des années pour inclure d'autres plates-formes BIM, des solutions non spécifiques à un logiciel, la visualisation, la gestion de données, la fabrication de contenus, la gestion et la maintenance des bâtiments et enfin le leadership et la gestion du changement.

RTC continue à offrir des conseils et de la formation par le biais des meilleurs instructeurs et experts du domaine au monde, apportant ainsi des techniques pertinentes, de manière très concrète et  pratique, aux participants. Ils  continuent à être soutenus par les principaux acteurs de l'industrie tels qu’Autodesk et HP, en proposant des événements ciblés sur les besoins spécifiques des utilisateurs. L’augmentation de la fréquentation a permis à leurs événements de couvrir une gamme plus large et plus approfondie de sujets, tout cela dans une ambiance conviviale et décontractée.

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Revit Technology Conference
La Revit Technology Conference (RTC) est donc un événement annuel conçu pour répondre aux besoins de la communauté BIM. Fondé et géré par les utilisateurs du logiciel Autodesk® Revit®, RTC est l'événement éducatif et de réseautage plébiscité par les professionnels du BIM du monde entier. Il est dédié à l'utilisation des solutions BIM, des processus et des flux de travail et d’un ensemble d'autres logiciels associés dans les secteurs de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction.

RTC est une conférence unique et indépendante couvrant tous les aspects du BIM et l'ensemble de l'écosystème qui l’entoure, permettant d'assurer votre succès. Aucun autre événement ne concentre autant d'opportunités et de bénéfices à un seul endroit. Les chefs d'entreprise, les leaders d’opinions, les personnes innovantes et les professionnels sont tous présents, et prêts à partager leur savoir-faire pour aider à la construction d'un secteur plus efficace et plus intelligent, et d'un environnement plus durable.

2014 marquait la dixième année des événements RTC et voyait 5 événements se dérouler sur trois continents…

L’Edition Européenne 2017 aura lieu à Aarhus au Danemark.

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Ne tardez pas à vous inscrire en allant sur leur site ici.

Téri Feugeas, architecte et experte BIM – Remettre l’architecte au centre du projet

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Nous avons cette semaine la chance de recevoir Teri Feugeas, architecte praticienne et aussi enseignante qui nous livre ses réflexions sur le BIM et les apports qu’il offre aux architectes, et l’étape indispensable qu’il convient de franchir pour rester au centre du projet…

Bonjour chère Teri, pourrais-tu tout d’abord nous parler de ton parcours et de ta quête vers le BIM ?

Cher Emmanuel,

Je te remercie de me de me donner cette possibilité de témoigner sur mon parcours comme architecte, aujourd’hui également Ingénieur Conseil B.I.M.

Toute ma vie consacrée à un métier extraordinaire comme l’architecture aussi bien dans l’enseignement supérieur que dans la production architecturale.

Quand j’étais responsable (Comme professeur adjoint de la deuxième année à l’Ecole d’Architecture en Argentine) de la matière « Conception Architecturale », nous avions créé avec mon équipe une nouvelle façon très particulière de pouvoir aborder le projet qui s’appelait « L’analyse architecturale ».

Cette étape de la conception consistait à étudier un vocabulaire spécifique suivant le système de construction appliqué au cas par cas. Cette analyse effectuée en amont de l’APD constituait une vraie différence avec la conception enseignée à la même époque dans les autres Ecoles d’ Architecture.

Ainsi nous considérions que la conception était liée d’une façon directe à la construction virtuelle du bâtiment plutôt qu’à sa représentation. L’architecte ne dessine pas. Il anticipe un espace avec une technologie, une esthétique et un respect pour l’usage ou la destination finale. (Enorme divergence avec les écoles qui priorisaient le dessin artistique ou technique à l’époque)

Et dans l’environnement professionnel, comment cela s’est-il traduit ?

Quand j’ai travaillé, courant 1991 comme architecte chez Dumez France, j’ai reçu beaucoup de critiques de mes confrères et consœurs qui considéraient à l’époque que l’architecte devait rester à l’écart de l’entreprise.

J’ai commencé à ce moment là mon travail en informatique (A l’époque AutoCAD version 11) que je n’ai pas arrêté depuis en passant par l’utilisation régulière de tous les logiciels Autodesk dédiés à mon métier (3ds Max, Architectural desktop, et plus tard Revit et Navisworks).

En parallèle, nous étions un petit réseau en France à passer les agréments Autodesk et à assurer des formations (en France comme à l’étranger) pour des Centres ATC.

Comment s’est passé la rencontre entre CAO et BIM pour toi ? Et quelle fut ta réaction en tant qu’architecte ?

Toutes ces expériences vécues dans l’exercice de mon métier pour des grands groupes (Bouygues, Oger International, entre autres) m’ont apporté énormément et l’arrivée de la méthode B.I.M. il y a quelques années n’a fait que renforcer l’idée que je défendais depuis longtemps concernant l’évolution logique de notre métier avec l’application des nouvelles technologies.

Le fait de me confronter au quotidien au sein de grands groupes à des ingénieurs qui priorisaient l’acte de construire à la conception, m’a permis de mettre en cause le rôle de l’architecte tel que je l’avais appris à l’Université.

Et c’est bien dans cette dissociation entre la conception architecturale d’un côté et la réalisation de l’ouvrage de l’autre que notre profession a perdu beaucoup de sa crédibilité.

Penses-tu que le métier d’architecte doive changer ? A-t-il pris selon toi la mesure de cette nouvelle révolution ?

Des phrases comme : « Les architectes rêvent mais ils ne sont pas réalistes », ou « Pour pouvoir faire évoluer un projet d’architecture jusqu’à l’étape PRO, il faut tout modifier ».

Ce constat de l’opinion péjorative généralisée à l’époque n’était que la conséquence d’une incapacité de notre part à pouvoir anticiper dans le moindre détail tous les problèmes liés à la construction de l’édifice.

Le bureau d’études transformait ainsi à sa guise nos plans et nous étions obligés d’accepter cela sans pouvoir agir. (Au point que certains bureaux d’études employaient des architectes comme projeteurs dessinateurs)

Je me souviens de l’expérience que j’ai vécu, quand j’ai travaillé courant 1997 pour le projet de l’usine de Nano-filtration de l’eau à Mery sur Oise (Projet de l’architecte Montel). La complexité du projet faisait qu’il fallait absolument communiquer entre tous les acteurs du projet pour avancer. Nous avions développé l’ensemble du projet sur AutoCAD 3D dès le départ. (Le xref étant la méthode qui nous permettait de créer des points de contrôle dans l’évolution du projet). Comment faire autrement quand les réseaux à l’intérieur de l’usine tournaient dans tous les sens ? Les plans en 2D étaient devenus insuffisants pour comprendre l’ensemble des problèmes à gérer.

Le BIM permet-il à l’architecte de revenir finalement dans le « jeu » ?

Oui définitivement, et c’est la raison pour laquelle je pense qu’aujourd’hui le fait de pouvoir évoluer avec l’application de la méthode B.I.M. redonne une vraie place de « Maître d’œuvre » à l’architecte. C’est une garantie et une opportunité pour nous de ne plus laisser nos projets défigurés par l’intervention de chaque spécialiste. Mais pour cela notre investissement professionnel est largement supérieur à celui d’un projet traditionnel.

Rendre aujourd’hui un projet en maquette numérique B.I.M., où le maître d’ouvrage peut extraire des données qui serviront pendant toute la durée de vie du bâtiment positionne l’architecte et les équipes techniques au centre des responsabilités par rapport à son ouvrage et ce surplus de travail devra être bien évalué financièrement.

La réticence que nous trouvons aujourd’hui de la part de certains de nos confrères et consœurs de vivre cette transition indispensable dans notre métier, se trouve en partie liée à ce paramètre.

En ta qualité d’enseignante, essayes-tu aussi d’intégrer cette notion d’importance que représente le BIM dans tes cours ?

Sur le module de formation spécifique que je développe à l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) depuis 2016, j’essaye de mettre les élèves dans la situation de vivre l’expérience d’un projet réalisé en niveau 2 du B.I.M.. Ainsi l’apprentissage du logiciel Revit se fait au service de l’utilisation concrète de la méthodologie B.I.M. (Création des fichiers gabarits, familles paramétriques, extraction et échanges des données)

Et sur le volet formation continue, que dirais-tu ?

Un aspect essentiel pour que les agences puissent avancer dans le sens du B.I.M. se trouve dans la formation technique dédiée (Qui dépasse largement l’apprentissage d’un logiciel). Je trouve qu’aujourd’hui il y a une tendance dans les programmes de formation classiques à donner trop d’importance aux aspects normatifs et juridiques du B.I.M. au détriment de la compréhension des nouveaux outils techniques et de l’application la plus adaptée.

Le BIM est-il selon toi primordial pour les agences ?

Cette connaissance est indispensable afin de pouvoir intégrer cette méthode dès le départ (Peu importe l’échelle du projet). Petit à petit, les agences pourront constater que, une fois le premier pas fait pour intégrer tous les logiciels dédiés, que les bénéfices obtenus seront nombreux et elles n’hésiteront plus à travailler de cette façon.

En conclusion, que dirais-tu que le BIM apporte fondamentalement ?

Garantir une meilleure qualité du projet pour chaque étape, avoir la possibilité d’introduire des systèmes innovants d’une façon plus raisonnable et communiquer d’une façon plus fluide avec tous les intervenants du projet.

Bref, le B.I.M. comme le Bonheur de l’Innovation Maîtrisé.

Teri, un grand merci pour cet éclairage très intéressant… Et bravo pour ce parcours exceptionnel.

Le Bataclan Revit en BIM

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A lire dans le Moniteur du 19 juillet 2017, un bel article de Julie Nicolas qui raconte comment le Bataclan renait de ses cendres grâce au BIM et à la 3D.

Racheté par le Groupe Lagardère après la tragédie du 13 novembre 2015, la décision a été prise de rénover cette belle salle dans un délai très serré pour tout revoir, loges, circulations, hall d’entrée, et une capacité de salle portée de 1500 à 1700 Places.

Vous découvrirez tout le détail de la rénovation dans l’article de Julie Nicolas.

C’est grâce à la 3D et au BIM que Vincent Barué, architecte et directeur associé de Foundation, société spécialisée dans le building information modeling (BIM) et la réalité virtuelle, ainsi que toute son équipe ont rénové ce bel édifice.

Foundation s’est spécialisée depuis longtemps dans le BIM, notamment avec Autodesk Revit.

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Découvrez l’article de Julie Nicolas du Moniteur en cliquant ici.

Luxembourg et le CRTI-B lancent leur guide d’application BIM pour accompagner le secteur dans sa transition digitale

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Les Luxembourgeois prennent eux aussi la route du BIM et lancent leur guide d’application BIM.

Ce guide d’application BIM Luxembourgeois concocté par DigitalBuilding.lu donne un cadre de référence commun à tous les acteurs du secteur de la construction afin que tous les acteurs parlent le même langage et soit sur le même pied d’égalité quant à l’appréhension de ce qu’est le BIM et des changements induits dans les projets.

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Ce document propose ainsi une approche globale décrivant les concepts importants à acquérir au début, puis les étapes à suivre pour mener à bien un projet BIM. Des annexes proposent des sources d’informations complémentaires, et des modèles de document « prêts à l’emploi ».

Cet ensemble de guides méthodologiques n’a cependant aucune valeur normative et reste un travail ayant pour objectif de « guider sans contraindre ». Il est d’ailleurs totalement neutre vis-à-vis des solutions logicielles du marché, même si une référence à Revit est faite à un moment dans l’un des guides mais le standard IFC est largement promu heureusement.

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Contexte d’élaboration et de mise à jour :
Ce « Guide d’Application BIM Luxembourgeois » se nourrit des références et normes du domaine ainsi que de l’expérience des différents membres du groupe de travail BIM auprès du CRTI-B. Il sera amené à encore évoluer avec le temps, en fonction des avancées du domaine mais surtout des retours du secteur.

Découvrez et téléchargez le guide d’application BIM Luxembourgeois en cliquant ici.

Interview BIM Managers – Episode #16 Arnaud Desirée – Monokrom Architectes

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Dans la série des interviews BIM Managers, nous avons le plaisir et l’honneur de nous entretenir cette semaine avec Arnaud Désirée, architecte et BIM Manager, fondateur de Monokrom Architectes qui a été primé au sein de l’Equipe ayant gagné le BIM d’argent 2016 pour les projets neufs de 5000m2 à 40000 m2 avec les agences d'architecture Valero Gadan et Renaud-Vignaud Associés.

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Arnaud Désirée, Architecte D.P.L.G.

Monokrom Architectes

www.monokrom.fr

arnaud.desiree@gmail.com

Bonjour Arnaud,

Merci de nous parler de ton travail d’expert BIM et de ton parcours cette semaine.

Tu es architecte de formation, pourrais-tu nous dire quelques mots sur ton parcours à titre personnel, tes études, puis ton arrivée dans la vie professionnelle ?

Bonjour Emmanuel et merci pour ton interview. Je me suis toujours intéressé au dessin, donc très tôt je me suis dirigé dans les filières artistiques en enseignement supérieur ou j’ai découvert la sculpture, le design, le graphisme et l’architecture.

Suite à mon Baccalauréat Arts Appliqués, je me suis dirigé naturellement vers des études d’architecture au sein de l’école EAPB (Ecole d’Architecture de Paris-Belleville). Je trouvais que le métier d’architecte regroupait l’ensemble des disciplines étudiées en arts Appliqués et que ces études formidables étaient riches et apportaient une vraie ouverture d’esprit.

Etais-tu déjà passionné par la technologie et le numérique pendant tes études ? Ton Ecole enseignait-elle déjà la 3D ?

Oui j’étais très passionné par les nouvelles technologies depuis mon enfance. A l’époque, j’avais un Amstrad 6128 puis un Commodore AMIGA 600 et j’étais abonné à TILT Magazine où il y avait des lignes de programme en Basic pour faire des jeux. J’avais aussi un vrai engouement pour les jeux vidéos. Par contre, je n’étais pas très attiré par les consoles de jeux, même si le graphisme des jeux était de meilleure qualité, je préférais le coté bidouille des programmes informatique, l’envers du décor en quelque sorte. Aujourd’hui, il y a de plus en plus de liens entre le monde des jeux vidéo et la visualisation architecturale 3D notamment par le biais des casques de réalité augmentée et les salles immersives. Les éditeurs de logiciel CAO ou BIM commencent à intégrer des moteurs de rendu dédiés aux jeux vidéo comme Stingray, Unreal ou Unity.

Ensuite, j’ai découvert l’informatique professionnelle en 1994 à l’école d’arts appliqués en terminale via Corel Draw, Adobe Photoshop et Illustrator .Quand j’ai intégré l’Ecole d’architecture Paris-Belleville, c’est à partir de la 3ème année qu’on était «autorisé » à faire des plans sur AutoCAD.

Les profs n’étaient pas très emballés par l’outil informatique. A juste titre car le rendu était très maladroit, et aussi parce qu’on commençait à apprendre la représentation graphique des plans en informatique. Pour la 3D, cela se résumait à des cours de perspective montée et de géométrie descriptive, ce qui était intéressant en soi, mais passer des heures à faire une axonométrie c’était moyen. J’ai appris la 3D avec des étudiants de ma promotion qui étaient passionnés comme Michael Belolo (Pixxl) qui maitrisait Autodesk 3ds Max et AutodeskViz. Trouvant 3ds Max trop compliqué à utiliser et à paramétrer, je me suis dirigé vers AutoCAD en exploitant des extrusions de polylignes à partir de plans créant ainsi des volumes simples.

Tout au long de mes études, je me rendais souvent au salon du MICAD (le rassemblement majeur des acteurs CAO-DAO en France). J’y ai notamment découvert 3 logiciels majeurs :

SketchUp en 2005, logiciel très facile d’utilisation avec une très bonne ergonomie mais les allers-retours entre AutoCAD et SketchUp étaient très laborieux.

– Puis Revit en 2002 avant qu’il ne soit racheté par Autodesk. J’ai été bluffé par la modélisation paramétrique et l’intégration des plans, des images virtuelles au sein d’un seul logiciel. A l’époque, les données avaient peu d’importance pour moi, mais le gain en temps de production de documentation de projet pour un architecte comme moi était considérable, même si d’autres outils similaires étaient déjà sur le marché. Le Bémol restait son ergonomie, et les ordinateurs pas assez puissants pour bien l’exploiter et surtout le fait que la plupart des cabinets d’architecture travaillaient sur AutoCAD et le seul outil VBM du marché de l’époque et je ne voyais pas comment ce petit logiciel indépendant pouvait se faire sa place dans le système. Par contre, une fois qu’Autodesk l’a racheté, il est devenu vraiment intéressant.

– ADT ou Autodesk Architectural Desktop, une évolution de l’AutoCAD classique mais avec des objets architecturaux comme dans Revit tels que des murs, des dalles mais tout en restant dans l’univers AutoCADien avec le DWG. Ce fut Sylvain Wiertzniak (Directeur ACTH, Expert BIM Consultant associé AAET) que j’avais rencontré au MICAD qui m’a fait une démonstration du logiciel pour la première fois. J’ai notamment pu le tester lors de mon diplôme de fin d’étude l’extension du palais de justice de Basse-Terre en Guadeloupe.

 

 
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Pourquoi Monokrom Architectes ? As-tu beaucoup construit ou t’es-tu directement dirigé vers les services et notamment autour du digital ?

Beaucoup de personnes me posent la question. Je vous rassure, cela n’est pas dû à ma couleur de peau. Le nom MONOKROM est parti du concours d’idées international pour la réalisation du TGI sur le site de la Halle Freyssinet en 2006.

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Salle des pas perdus – TGI Halle Freyssinet – MONOKROM

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Plan masse + vue Extérieure – TGI Halle Freyssinet – MONOKROM

Je m’étais associé avec Thomas-Vinh Tertrais (Architecte D.P.L.G. et mon associé actuel) et Sylvain Mazaba (Architecte D.P.L.G.). Il fallait trouver un nom fédérateur pour participer au concours et à l’époque nous dessinions sur ADT (Autodesk Architectural Desktop). Pour imprimer nos plans papier ou en PDF, il fallait utiliser les fameuses plumes CTB pour le rendu graphique. Donc, nos choix se portaient souvent sur monochrome.ctb pour faire des sorties rapides sans paramétrer des plumes pendant des heures. On a trouvé que le nom correspondait bien à notre équipe, j’ai créé le logo, et c’est ainsi qu’est née MONOKROM-Architectes.

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J’ai longtemps travaillé en agence d’architecture où j’ai appris énormément sur le travail d’architecte et sur la conception de projet, notamment chez C+H+, ARCHI5PROD, Atelier 234, Richez Associés. Puis, je me suis mis à mon compte en 2010 suite à de nombreuses demandes de particuliers de mon entourage pour des aménagements d’appartements, des extensions de maisons, des permis de construire etc… Je sortais d’un certain confort de l’agence à la réalité du métier où il fallait concevoir des projets, produire des plans, gérer les clients, entreprises, fournisseurs, faire la comptabilité, ce qui est le cas de nombreux architectes travaillant seuls.

J’ai donc essayé d’optimiser tout en commençant par ce que je maitrise le mieux : la production de plans en utilisant Revit sur mes projets. L’utilisation de Revit m’a permis d’optimiser pas mal de tâches de production de plans puisqu’on pouvait concevoir en 3D et produire des plans 2D en même temps, accompagnés de perspectives 3D. C’est surtout pour les modifications de projets ou de chantier que l’on n’était pas obligés de tout reprendre pour être à jour. C’est aussi un outil formidable de communication pour le Maître d’ouvrage et les entreprises qui ont parfois du mal à lire les plans.

Bref, j’ai travaillé de manière intensive pendant 2 ou 3 ans sur mes petits projets avec Revit. Je voulais retravailler sur des grandes échelles de projet comme l’expérience que j’avais connue en 2009.

Basalte, Salle des marchés pour la Société Générale d’Ateliers 234 (Jean Mas).

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Vue extérieure – A234

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Circulation-A234

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Directeur de projet : Franck Tillequin (Architecte DPLG- directeur 2/3/4 Montpelier) et son chargé de projet : Yves de Pommereau (Architecte DPLG – Directeur Projet 2/3/4) étaient moteurs sur le passage de ce projet de bureaux de 43 000 m² sur Revit. Il fait partie des premiers grands projets à avoir été modélisés en France avec Revit. Encadrés par Jean-Noël Burnod (2/3/4 Responsable Informatique) pour la mise en place logistique et réseaux et par Katy Nizard (Formatrice Consultante Revit – Architecte) pour les méthodologies de travail sur Revit. Nous étions une douzaine d’architectes à travailler en temps réel sur une seule maquette centrale sur Revit, on peut dire à l’époque qu’on était en BIM niveau 1, même si on ne parlait pas encore vraiment de BIM. J’ai pu aussi obtenir ma 2ème formation sur Revit avec CADUC. L’équipe était composée de :

  • Emilie Bernard, (Architecte DPLG 2/3/4 BIM Manager)
  • Lydie Bot (Architecte DPLG chez Ateliers Jean Nouvel)
  • Sébastien Chevance (Architecte DPLG Chartier Dalix)
  • Ivan Kantchovski et Karen Severac (KcomK Architectes)
  • Marie Orhon (Architecte d’intérieur)
  • Alice Prestini, (Architecte DPLG – AREP)
  • Camille Souleau (Architecte DPLG Associée – LOMUS architectes)
  • Laurence Sou (Architecte BA_SO Architectures)
  • Marie-Laure Stefani (Architecte DPLG / Chef de projets BE – Verdi Batiment Nord-de-France)

Je travaille directement ou indirectement aujourd’hui encore avec certains sur des sujets sur le BIM ou Revit.

J’ai essayé par la suite de vendre mes services d’Expert Revit à plusieurs agences parisiennes, mais la plupart avaient vaguement entendu parler de ce logiciel et elles ne recherchaient que des profils sur AutoCAD et j’avais mis en sommeil cette compétence. J’ai finalement été contacté par deux agences qui commençaient à implanter Revit dans leur mode de fonctionnement d’agence : B&B Architectes et DGLa.

 

Comment as-tu connu le BIM et Revit ?

J’ai d’abord connu le logiciel Revit pendant mes études lors du salon MICAD et ce avant qu’Autodesk ne l’ait racheté. J’étais convaincu du potentiel du logiciel dans les années à venir. Lorsque Revit est passé chez Autodesk il a pris une autre dimension avec une interface et une ergonomie plus fonctionnelles.

Quand je fus embauché la première fois dans une agence d’architecture c’était ARCHI5PROD dont le mode de production était basé sur AutoCAD. Malgré mon aisance sur le logiciel, je ne comprenais pas la perte de temps de production sur les divers documents : plan, coupes élévations d’un projet ,et sur la gestion des différentes références externes des fichiers à travers des arborescences de dossier Windows en cascades .Cette quête de l’optimisation de mon travail fut un vrai questionnement. Pas pour le fait de travailler plus vite mais surtout de travailler mieux . Quand l’agence proposa au chef de projet d’être formé sur un nouveau logiciel innovant appelé Revit, j’ai sauté sur l’occasion mais c’était réservé aux cadres et donc cela m’était exclu. Cependant, le manque de motivation de certains architectes voulant garder leurs habitudes sur AutoCAD m’a permis de prendre la place de l’un d’entre eux. J’ai donc pu obtenir ma première formation Revit en 2006 par le biais de Lineis et je fus formé par Yacine Younsi (Formateur BIM/CAO/DAO) à l’époque. Malheureusement, après la formation nous n’avons pas trop eu l’occasion de l’utiliser sur les différents projets de l’agence.

Suite à cette expérience chez ARCHI5PROD et à cette formation, j’ai intégré l’agence d’architecture Atelier 2/3/4 pour travailler sur le projet de la salle des marchés de la Société Générale qui était totalement conçu sur Revit. J’ai obtenu une 2ème formation par CADUC et je fus formé par Thierry Prevost (BIM Instructor and trainer chez ADPi).

Mais j’ai vraiment découvert Revit et son potentiel à venir avec le BIM lors des conférences Autodesk animées chaque année par toi Emmanuel Di Giacomo (Responsable Europe Développement des écosystèmes BIM Autodesk) et où j’ai pu suivre toutes tes démonstrations sur le sujet jusqu’à aujourd‘hui.

Je suis toujours les conférences sur le sujet ou des Ateliers comme Les ateliers numériques de l’Ordre des Architectes animés par Pierre-Emmanuel Chambraud (PDG EUROSTUDIO) et Olivier Celnik (Architecte, enseignant, PDG ZSTUDIO)

Ou alors lors du traditionnel séminaire PRUG (PARIS REVIT USER GROUP) où j’ai une présence assidue. Cet évènement est organisé par Jean-Paul Tréhen (Directeur Building Information Management EGIS) et Mesa Goulahs-Takaoka San (Media & Entertainment Technical Specialist, Community Manager and VR/AR specialist Datech) Et c’est animé par Stéphane Balmain (Autodesk, Technical Specialist), Julien Benoit (Legendre Construction, BIM Manager). On apprend et on échange sur les usages de Revit à travers des démonstrations d’éditeurs de logiciels ou de professionnels comme Gilbert Milard (Ingénieur d'applications AEC / Expert BIM chez Datech) qui nous présentent généralement les dernières fonctionnalités de Revit.

En tant que consultants BIM, nous sommes invités chaque année par Autodesk, afin d’émettre un avis lors des journées d’information d’Autodesk sur leur outils BIM. C’est l’occasion de retrouver d’autres BIM Manager comme : Ahmed Ryad Sbartaï (Senior project manager BIM/VDC/CIM- Expert en Rénovation Enérgétique STID), Anis Naroura (BIM Facilitator), Bruno Codron (Architecte – BIM Expert – Gérant Atelier Juno) ou Rafik Remal (Architecte Expert BIM Manager, Owner at R-BIM). C’est une occasion unique d’échanger sur notre expérience et nos pratiques BIM et sur l’utilisation des logiciels.

Mais la définition du BIM Management que je pratique aujourd’hui dans les agences, s’est précisée lorsque j’ai fait un audit de l’agence DGLa qui travaillait depuis des années sur Revit mais qui cherchait à revoir leurs méthodologies de travail sur le logiciel. Avec la complicité de Corina Mansuy Colomer (Architecte + BIM Manager & Coordinator, DGLa) et Séverin Schaefer (Architecte D.P.L.G., BIM Manager DGLa), nous avions commencé à mettre en place certains processus de modélisation d’objets Revit, et à échanger sur diverses méthodologies de travail sur les projets en cours de l’agence et à sensibiliser les architectes de l’agence sur cette méthode de travail collaborative BIM.

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Centre commercial Cap Sud Abidjan-Côte d'Ivoire, DGLa

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Ce travail faisait suite à notre première formation continue : BIM · Concepts & Méthodologie au GEPA formés par Ahmed Ryad Sbartaï (Senior project manager BIM/VDC/CIM- Expert en Rénovation Energétique STID). C’était la première formation sur le BIM et le métier de BIM Manager en France. Parmi les architectes assistant à la formation il y avait :

Thibaut Robert (Directeur Académique du Mastère Spécialisé BIM) et José Antonio Cuba Segura (architecte, urbaniste et ingénieur de recherche BIM Manager) qui a repris au GEPA une formation que j’ai suivie dernièrement avec mes collaborateurs : BIM Management pour les architectes. Cette formation était très importante car elle m’a permis d’avoir une vision globale sur l’avenir du BIM et de me confirmer la base des expériences que j’avais acquises au travers des différentes agences comme coach Revit et BIM Manager.

 

Quels sont les avantages essentiels que le BIM et Revit apportent à ton entreprise ?

Une liberté dans le processus global de mon activité en termes de gestion d’agence et de conception Projet :

Mon associé Architecte D.P.L.G. vit dans la région de Nantes à Vertou et mes collaborateurs Architectes BIM Manager sont tous indépendants avec leur propre structure à Paris. Aujourd’hui, grâce à la technologie, il est très facile de travailler à distance sur un projet. Les moyens de communication sont devenus abordables et on se parle sur Skype et Hangout. On échange des fichiers sur des serveurs communs dans le Cloud, n’importe où dans le monde. Tout ceci contribue à un travail collaboratif optimal à travers une maquette numérique intelligente et des échanges de données.

Revit nous permet de faire ce travail collaboratif à distance avec un fichier partagé collaboratif sur un serveur.

Mais ce qui apporte le plus à mon entreprise, c’est la partie BIM Management qui influence notre pratique de travail entre les différents acteurs d’un projet.

Ma définition du BIM est avant tout un processus collaboratif entre les différents acteurs du bâtiment, du maître d’ouvrage, en passant par l’Architecte, les bureaux d’études, entreprises et exploitants, etc…

Et le fondement de ce processus de collaboratif est la Communication :

  • Entre les divers intervenants pour éviter de travailler dans son coin.
  • La communication d’informations économiques ou de données d’exploitation liées au projet.
  • La communication graphique ou représentation virtuelle d’un projet.
  • La communication de fichiers informatiques interopérables.

Beaucoup de personnes mettent en avant la maquette numérique BIM par sa base de données numérique nécessaire et sa représentation visuelle 3D. Mais elle ne reste que la conséquence d’un processus collaboratif bien pensé en amont au service du projet.

Aujourd’hui, nous avons 3 méthodologies de travail sur un projet en BIM

  • Le BIM niveau 1 : Isoler,
  • Le BIM niveau 2 : Fédérer,
  • Le BIM niveau 3 : Intégrer

Ces trois méthodes de travail seront efficaces en fonction du projet et de l’organisation des équipes ou le montage du projet.

Le BIM niveau 1 : Isoler est possible si vous avez au sein de votre agence une équipe de maîtrise d’œuvre composée d’économistes, ingénieurs bureaux d’études, etc… qu’on retrouve dans les grands cabinets d’architectes ou d’ingénierie anglo-saxonne travaillant sur un serveur en interne sur une seule maquette unique en fonction du projet.

BIM niveau 2 : Fédérer chaque acteur du projet travaille dans son entreprise sur sa maquette avec son fichier au format natif qu’il transformera en IFC pour les échanges. Le risque sont les pertes d’information dans un autre format que celui du fichier natif et cela demande beaucoup de coordination et d’échange de maquettes numériques.

BIM niveau 3 : Intégrer Chaque acteur du projet travaille dans son entreprise sur une même maquette numérique en fichier natif situé sur un serveur Cloud (serveur Web) dont le travail et l’accès se fait en temps réel entre les différents intervenants. Cela demande beaucoup de discipline et la mise en place de protocoles pour travailler ensemble. La difficulté est que pour un projet, aucun logiciel aujourd’hui à ma connaissance ne peut regrouper l’ensemble des acteurs du bâtiment à 100% dans un fichier natif. Donc, vous avez des paysagistes, acousticiens, et même des ingénieurs structure qui travaillent avec leur propre logiciel métier.

Aujourd’hui je ne pense pas qu’il faille privilégier ou imposer une méthode plus qu’une autre. Ça dépend de nombreux facteurs organisationnels de taille de projet, de montage d’équipe et de volonté des personnes.

Pour nous, l’idéal dans notre organisation est que l’on puisse lire ou importer tous les fichiers natifs d’un logiciel à un autre sans pertes et sans altérations du ou des fichier(s) d’origine, comme par exemple entre Revit et un autre outil BIM sans forcément modifier le fichier mais juste pour pouvoir le lire. Et il serait intéressant de pouvoir le faire à distance dans le Cloud, à l’instar de Collaboration for Revit.

Mais ce sont les éditeurs de logiciel qui ont ou auront la solution à terme.

L’outil de production d’une agence est très important dans l’organisation et impacte la stratégie de travail. Avant, on produisait des plans à la main et il fallait des collaborateurs d’architectes, des gratteurs, etc… donc un workflow avec beaucoup de ressources manuelles.

Ensuite, l’arrivée de la CAO dans les années 80 et surtout son apogée dans les années 2000, grâce à des ordinateurs de plus en plus performants a permis l’implantation d’AutoCAD au sein des agences. Les tables à dessin disparaissaient au fur et à mesure, remplacées par des ordinateurs et des serveurs informatiques utilisés par des architectes maîtrisant la CAO pour leur production de plans.

Aujourd’hui avec le BIM et les logiciels 3D, le fait de travailler en collaboratif à travers les différents niveaux BIM changera les organisations des agences et leurs méthodes de travail.

   

D’ailleurs pourquoi Revit ?

Revit est pour moi le logiciel le plus complet aujourd’hui pour les architectes et professionnels du BTP.

Modélisation et conception 3D , gestion de la documentation architecturale, donc cohérence à travers les différentes modifications en cours d’un projet et la possibilité de pouvoir faire des quantitatifs précis afin de discuter avec les différents intervenants sur l’économie du projet.

La représentation graphique 3D pour résoudre un problème avec une entreprise ou faire des perspectives pour des clients sont très avantageux. Je ne suis ni économiste pour maîtriser Excel, ni perspectiviste pour maîtriser 3ds Max et encore moins ingénieur structure maîtrisant Robot Structural Analysis. Mais Revit fait un peu tout cela correctement et le gros avantage sur ses concurrents, est que ses APIs sont ouvertes et on peut donc développer des plug-ins spécifiques en fonction de ses besoins et un autre de ses avantages est que c’est un logiciel international qu’on peut retrouver un peu partout dans les agences d’architecture dans le monde.

   

Es-tu seul au sein de ta structure ou as-tu une Equipe que tu fais intervenir dans le cadre de tes missions ?

Avant d’être BIM Manager je travaillais seul ou en collaboration sur des projets d’architecture pour des agences ou des particuliers avec Thomas-Vinh Tertrais, architecte D.P.L.G. qui travaillait pour RVA et Badia Berger.

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66 logements – Rue Beaumarchais, 93 Montreuil – RVA

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250 logements ZAC Parc d’affaires 92600 Asnières-sur-Seine – Badia Berger Architectes

Aujourd’hui MONOKROM Architectes est structurée autour de 3 pôles majeurs :

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1- Architecture :

Thomas-Vinh Tertrais et moi-même qui travaillons sur différents projets architecturaux privés : Maisons, logements collectifs ou sur des concours publics d’équipements collectifs ou d’industrie. Nous travaillons à distance car il habite à Nantes, ce qui n’est pas un frein aujourd’hui car la technologie le permet.

2- BIM Management et Coaching Revit :

Ce sont le cœur de nos activités en ce moment. Nous accompagnons les agences d’architecture sur leur projet Revit par de l’optimisation de leur méthodologie de travail appliquée au BIM. On les conseille sur les stratégies liées au BIM d’un projet, le matériel informatique, la veille technologique. On organise les équipes avec eux, on participe aux réunions de BIM Manager en leur nom ou comme BIM Manager externe MONOKROM pour les appels d’offres.

Ma première mission de BIM Management fut chez Majorelle pour le projet du TGI de Paris conçu par Renzo Piano Building Workshop. J’avais rencontré sur un salon François Amara (Secrétaire général BIM France et Directeur BIM développement Syntetic XD) qui m’a proposé de le remplacer pour la gestion de la maquette numérique sur les 4000 pièces de mobilier du bâtiment. Depuis, je suis devenu BIM Manager pour : Valero Gadan Architectes VGA, Reneaud Vigneaux Architectes RVA, Laisné Roussel, OXO, Sou Fujimoto, SAM Architectes, Francois Leclercq, Reichen & Robert, Architecture & environnement, Cussac Architectes, SAM Architecture…

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Tsaratsiry Rakotomihanta, Cui Yueting, Maxime Haloche, Arnaud Désirée

Je travaille avec une équipe de 3 Architectes indépendants tous professionnels du bâtiment avec une grande expérience en agences et sur le workflow des projets.

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Tsaratsiry Rakotomihanta (Architecte, BIM Manager TSARA Architectures) que j’ai rencontré chez DGLa BIM Manager pour Decussac, AREP, François Leclercq

Cui Yueting (Architecte BIM Manager) François Leclercq

Et Maxime Haloche (Architecte DPLG / BIM manager – AMH) BIM Manager pour Architecture et environnement.

 

Les formations continues (à partir de Septembre)

Suite à la demande de nos clients, ainsi que d’architectes indépendants, nous mettons en place une formation intitulée « Revit gestion projet BIM ». Nous formerons les stagiaires sur leurs projets Revit en interne pour des salariés ou en équipe sur des projets collaboratifs. Nous n’oublions pas les indépendants qui pourront aussi venir avec leur propre projet.

Cette idée de faire de la formation m’a été soufflée par Jaques Sebbag (Architecte co-fondateur archi5) qui m’a proposé de faire une formation chez ARCHI 5. J’avais fait ma première formation Revit en 2006 dans son agence. Dix ans après avoir obtenu mon numéro d’agrément de formateur, je lance une formation pour 5 architectes de l’agence sur leur projet.

 

Qu’est-ce qui est le plus dur dans tes missions de BIM Management ? Le BIM est-il dur à faire éclore au sein des agences ?

Le plus dur dans les missions de BIM Management dans les agences d’architecture c’est de convaincre le dirigeant qui n’a jamais dessiné sur un outil informatique qu’il est nécessaire de se mettre au BIM pour le bien de sa société. En général, si le dirigeant ou les associés de l’agence ne sont pas motivés à passer au BIM, cela ne marche pas, même avec le bon vouloir des employés ou des directeurs d’agences ou chefs de projets.

Il faut vraiment que la dynamique vienne d’en haut. Ils ne sont pas obligés de manipuler les outils mais ils se doivent de donner un sens, une démarche et une vision d’agence sur ce sujet très important.

Nous avons de la chance car nous ne ne démarchons pas trop les agences d’architecture et cela se fait la plupart du temps par le bouche à oreille ou par des partenaires comme EUROSTUDIO.

Ces agences nous appellent pour la plupart parce qu’elles démarrent un projet sur Revit imposé par X acteurs du bâtiment, ou parce qu’ils ont hérité d’un projet qui n’était pas à la base en BIM et par conséquent, le maître d’ouvrage décide de le faire passer en BIM pour des raisons données.

Par notre professionnalisme et notre expérience en agence sur diverses typologies de projets, nous arrivons à nous adapter à ces différentes configurations.

Là où nous rencontrons le plus de réfractaires à passer au BIM ou à Revit, c’est avec la génération CAO de 30 à 50 ans qui sont devenus des experts sur AutoCAD et qui ne veulent pas changer leurs habitudes. Les plus jeunes sont déjà sensibilisés à la conception 3D et ont moins d’à priori et la plupart me disent “ Pourquoi utiliser AutoCAD et pas SketchUp ou Revit ?!!!

Mais nous leur répondons que Revit n’est pas un Modeleur mais un logiciel de construction et qu’il est quand même nécessaire d’avoir un peu d’expérience dans le bâtiment pour bien maitriser ce logiciel BIM correctement.

Et les plus de 50 ans ont eux aussi quelques préjugés et s’intéressent plus à la partie informations et exploitation, tableaux de nomenclatures de la maquette numérique plutôt qu'à la modélisation pure.

Donc, le noyau dur à convaincre est celui de ma génération d'architectes qui sont actuellement chefs ou directeurs de projet. Le BIM étant une méthodologie de travail où il faut une vraie volonté de travailler ensemble pour en récolter les résultats. Dans les agences, on travaille généralement avec les personnes qui veulent vraiment changer leur méthodologie de travail. Notre travail surtout sur la partie coaching Revit ne marche pas si la personne est déjà à 100% réfractaire vis à vis du logiciel. Et pour les missions BIM Management quand l’un des acteurs d’un projet décide de retourner à la table à dessin lors d’un rendu APD, cela peut être ennuyeux pour l’ensemble de l’équipe du projet.

 

D’ailleurs, travailles-tu uniquement pour des structures d’architecture ou aussi des BE et entreprises ?

Je travaille uniquement pour les structures d’architecture car je vends des services dans les secteurs ou j’ai une totale maîtrise du sujet. Je peux modéliser des structures ou des canalisations et tuyaux, mais je ne sais pas comment cela fonctionne, donc j’aurais du mal à accompagner un ingénieur structure sur une modélisation Revit. Par contre, dans le cadre d’un groupement de maîtrise d’œuvre pour des projets bien précis, c’est possible. Il arrive souvent que les bureaux d’études m’appellent pour des missions d’accompagnement sur Revit, mais je ne suis pas compétent dans ce domaine. Cependant, je connaîs des ingénieurs structure comme Jonathan Renou (Associé | BIM manager | Responsable division BIM/Consulting chez Atlancad) qui a écrit le livre Revit Pour Le BIM – Initiation Générale Et Perfectionnement Structure qui est très compétent dans ce domaine.

Aujourd’hui, on recherche justement ce type de profils ingénieurs sachant modéliser sur Revit pour accompagner les BET afin de les intégrer dans notre structure.

En général, il est très compliqué de trouver des ingénieurs modeleurs BIM. La plupart des ingénieurs calculent mais ne dessinent pas, et modélisent encore moins. Ils font appel à des sous-traitants, ce qui casse parfois le workflow d’un projet.

Et pour accompagner les agences il faut une expérience métier, être pédagogue car c’est très important. J’ai déjà vu des experts sur Revit mais pas très communicants ou des stars du conseil qui ne manipulent jamais l’outil.

 

Continues-tu toujours à faire de la conception ?

Oui je continue toujours à faire de la conception avec Thomas-Vinh Tertrais mon associé. J’ai la chance de travailler pour de grandes agences d’architectures et sur de très beaux projets.

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 Groupe scolaire dans le quartier de l’Épine – Lille-Hellemmes – SAM Architecture

Dans une semaine type, je peux travailler sur une ZAC de 68h Euroméditerranée II, L'extension / Marseille (13) avec l’agence François Leclercq, ensuite sur des Bureaux avec terrasses & activités à Nice Méridia avec Laisné Roussel et sur un Groupe scolaire dans le quartier de l’Épine à Lille avec SAM Architecture et de finir à travailler sur un concours d’extension de l’usine Zodiac à Loches avec Thomas-Vinh Tertrais et Quatorze IG. Le fait de travailler sur tous ces projets est très enrichissant, on les accompagne sur Revit mais on apprend énormément auprès de ces agences.

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Zodiac Aerosafety Systems – Extension logistique et bureaux – Loches – MONOKROM-Architectes – Modélisation & rendu Revit


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Nous avons livré une maison de 300 m² à Montreuil et nous avons un chantier en cours avec Quatorze IG de l’extension de l’usine Zodiac de Loches et nous avons d’autres projets de logements en cours. Notre but est que les maîtres d’ouvrage nous confient leurs projets et qu’on puisse les réaliser avec une méthodologie BIM.

 

Quels sont les services que tu proposes essentiellement à tes clients ? Modélisation, accompagnement, formations, création de familles, autres ?

Les services que l’on propose aux agences, sont essentiellement du coaching sur Revit, ce qui se traduit par un accompagnement des chefs de projets sur leurs projets. On leur apprend des méthodologies de gestion de projet et de modélisation paramétrique afin d’optimiser leur projet en BIM.

Le BIM Management fait partie intégrante de nos missions car nous accompagnons les agences dans le développement du BIM dans l’entreprise. On organise les équipes, on les conseille sur leur contrat et on participe avec eux sur certains appels d’offres comme co-traitant.

Nous avons aussi des services de BIM Modelers qui produisent des modèles BIM Ready à partir de nuages de points que l’on propose aux architectes pour des projets de réhabilitation. La maquette est modélisée en BIM niveau 1 avec un LOD 300 (niveau de détails) et avec l’information nécessaire contenue dans le modèle BIM. C’est un modèle BIM prêt à l’emploi pour commencer un projet. On réalise cette prestation pour les géomètres ou les maîtres d’ouvrages.

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On fait de l’assistance à maîtrise d’ouvrage sur certains projets quand on nous le demande. On a diverses missions de consultant BIM auprès des entreprises du bâtiment et de sociétés travaillant dans le BIM comme Polantis et sur des évènements ou Sightline au début de leur création.

Et pour les créations de familles et de gabarit, on le fait quand cela rentre dans le cadre du projet. On peut créer aussi des familles spécifiques aux industriels uniquement sur Revit mais aujourd’hui, il y a de nombreuses plateformes pour trouver des familles Revit sur le web notamment le site Polantis ou BIMobject qui proposent des bibliothèques d’objets BIM d’industriels français et internationaux. Il y a aussi un très bon livre sur les familles Revit « Les familles de Revit pour le BIM » écrit par Vincent Bleyenheuft (Architecte, Consultant BIM et Revit).

 

Quels sont tes plus beaux souvenirs de travail en mission BIM Management, et notamment les plus beaux projets ?

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TGI de Paris – Renzo Piano Building Workshop (RPBW).

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Majorelle – Mobilier Tertiaire

Mes plus beaux souvenirs en mission de BIM Management sont pour commencer ma première mission de BIM Manager effectuée chez Majorelle. J’étais responsable de la gestion du modèle BIM et des 4000 objets du mobilier sur le projet du TGI de Paris de Renzo Piano Building Workshop (RPBW). Majorelle avait la mission de space planning sur l’ensemble de l’opération. La mission de gestion des différentes maquettes numériques du TGI et de la partie économique du mobilier était très enrichissante.

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Le projet des 61 logements à Sceaux – Valero Gadan Architectes

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Le projet des 90 logements à Sceaux – RVA

Le projet des 151 logements à Sceaux dont on a obtenu le BIM d’argent était aussi très gratifiant avec l’agence d’architecture Valero Gadan Architectes et RVA où la directrice d’agence Françoise Grabli (architecte D.P.L.G.) avait une vraie volonté et démarche pour faire passer l’agence à Revit afin de travailler sur des projets BIM.

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Bureaux avec terrasses & activités ilot 2.1, ZAC Nice Méridia, Nice, France – Laisné Roussel

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Modèle BIM N2 / Revit – Laisné Roussel Architectes

Le projet de Bureaux de Nice Mérida avec l’agence d’architecture Lainé Roussel très intéressant en termes de projet architectural. Ce projet au départ n’était pas pensé en BIM. On a fait appel à mes services afin dans un premier temps d’accompagner la chef de projet Marie-Aglaé Boukouvalas (Architecte | Designer) pendant son passage d’AutoCAD à Revit, et par la suite pour accompagner l’ensemble des acteurs du projet. La maitrise d’ouvrage Pitch Promotion, le bureau d’études OTEIS et les architectes avaient une vraie volonté de porter le projet en BIM. J’étais agréablement surpris de la qualité du modèle BIM.

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Euroméditérranée II, L'extension / Marseille (13) avec l’agence François Leclercq

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ZAC des Coteaux de la Marne à Torcy par l’agence Reichen et Robert

J’apprécie les projets de ZAC de plan guide et de fiche de lot, avec des projets comme Euroméditérranée II, L'extension / Marseille (13) avec l’agence François Leclercq ou l’aménagement de la ZAC des côteaux de la Marne à Torcy par l’agence Reichen et Robert où l'on réfléchit sur les enjeux du BIM à l’échelle urbaine et d’une commune, la détection des réseaux existants à modéliser, le scan du bâti existant sur l’ensemble d’un territoire, et enfin comment la ville et les citoyens peuvent exploiter ces données et les questions sur les Smart Cities et la ville numérique.

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Agence d’architecture Laisné Roussel et Agence François Leclercq

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Agence d’architecture Laisné Roussel et Agence François Leclercq

Le dernier projet sur lequel nous travaillons est un nouveau campus de bureaux de 136000m² qui sera le plus grand programme jamais construit en bois massif dans le monde. Il se situera à Nanterre – La Défense sur une ancienne friche industrielle qui accueillera un grand parc de 9 hectares en bord de seine. Sur cette opération, nous sommes BIM Managers pour les deux agences d’architectures Laisné Roussel et l’Agence François Leclercq qui partagent une maquette Revit.

 

Un mauvais souvenir peut-être ?

Je n’ai pas de mauvais souvenir sur nos prestations de BIM Management en général car on nous appelle parce qu’il y a une vraie volonté d’être accompagnés dans ce nouveau processus de collaboration BIM. Nous sommes à l’écoute des besoins et des angoisses sur le sujet et le fait que nous pratiquions toujours le métier d’architecte les rassure.

La seule difficulté que l’on puisse rencontrer est quand on arrive sur des projets en pleine phase études et qui n’étaient pas conçus en BIM au départ. Comme l’exemple du pôle d’échanges multimodal de la gare de Rennes (AREP).

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AREP, pôle d’échanges multimodal de la gare de RENNES (AREP) Modèle BIM N2 – Revit

Un projet architectural très complexe liant la réhabilitation de l’existant avec un projet architectural très audacieux. Nous sommes intervenus avec Tsaratsiry Rakotomihanta (Architecte, BIM Manager TSARA Architectures) en fin de DCE. Vu la complexité du projet, il était nécessaire de passer le projet sur Revit. Nous devions modéliser et intégrer les données d’une partie du projet tout en accompagnant les 5 chefs de projet sur Revit mais ils n’avaient jamais modélisé sur le logiciel. Il y avait beaucoup de challenges avec la gestion des différentes maquettes et fichiers constituant la maquette finale : interface du métro modélisé par EGIS en Revit, la structure des ingénieurs (sur AutoCAD 3D) des réseaux en partie en IFC, une partie du projet modélisé par Benoit Quagliozzi (Architecte D.P.L.G. / Artiste peintre AREP) sur SketchUp et donc il fallait faire une synthèse de tout cela en modélisation, ce qui nous a permis de détecter des incohérences sur le projet avant le chantier qui ont été résolues grâce à la maquette numérique.

 

Peux-tu nous parler de la belle aventure du projet des 151 logements collectifs à Sceaux (Hauts-de-Seine). Quel a été le contenu et l’ampleur de la mission ? Cela fut passionnant ?

Ce fut une expérience passionnante et enrichissante en effet. Au départ Françoise Grabli (Associée et Directrice d’agence VGA) a fait appel à nos services pour l’implantation de Revit au sein de l’agence VGA pour concevoir des projets BIM. J’ai commencé à accompagner les chefs de projets sur des projets en cours de l’agence. Quand Françoise m’a parlé du concours des 151 logements à Sceaux, elle m’a invité à une réunion d’information pour le concours chez le Maitre d’Ouvrage France Habitation.

Parmi les 4 équipes retenues, chacune était venue avec son BIM Manager. D’où la surprise de voir Mohamed Khettab (PDG HEXABIM | BIM & Web), Jean-Baptiste Valette (Directeur adjoint Ingénierie Avancée – Ingénierie Modélisation et Projets (Grands Projets et Développements BIM VCF – VINCI), Antoine Morisetti (Architecte DE – BIM Manager – Atelier BLM) et avec Tsaratsiry Rakotomihanta (Architecte, BIM Manager TSARA Architectures) qui travaille avec moi pour Decussac. Tous ces BIM Managers se connaissaient puisque nous avions a l’habitude d’échanger sur nos méthodologies de travail Revit et le BIM en général dans des forums ou lors de salons spécialisés sur le sujet .Nous ne communiquions pas trop sur nos projets gérés dans les agences car on est soumis de la part de nos clients a une confidentialité totale.

Il y avait énormément d’attente de la part de France Habitation pour ce concours de 151 logements à Sceaux qui était assisté par BIMtech. Parmi les demandes, il y avait une vidéo immersive, une vidéo de présentation, l’impression d’une maquette 3D, une insertion de 60 % des données BIM du maitre d’ouvrage dès la phase concours, donc un très gros cahier des charges.

Ma mission de BIM Management était d’accompagner et de rassurer l’équipe de Maitrise d’œuvre sur les objectifs du BIM à atteindre pour le concours de Sceaux.

La principale crainte de Bernard Valero (Architecte Associé VGA) et de Dominique Renaud (Architecte associé RVA) était que la méthodologie BIM puisse prendre le dessus sur le projet d’architecture. Nous les avions rassurés en leur démontrant que le BIM est au service de l’architecture.

L’équipe de maitrise d’œuvre était constituée de :

  • L’agence VGA Directrice de projet Anaïs Estrade, (Architecte Urbaniste)
  • L’agence RVA Directeur de projet Sébastien Lequeux (Architecte),
  • Bureaux étude EPDC Chef de projet David Thouvenin
  • IETI : Florent Mandereau (Ingénieur thermicien)
  • AVEL : Directeur de projet Sylvain Martin (Acousticien)
  • Entreprise Paris Ouest : Directeur technique Xavier Tournillon et Directeur des études Philippe Petit,
  • Asylum perspective et film de présentation (Laure-Anne Chastelain)
  • BIM Management : Monokrom

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Nous avons commencé par imposer à l’ensemble de l’équipe de travailler sur Revit pour permettre des échanges en fichier natif sans à avoir de pertes d’informations.

On a ensuite écrit une charte de modélisation sur Revit pour l’équipe de maitrise d’œuvre.

Afin de respecter cette charte, nous avons proposé aux membres de la MOE de s’entourer d’un BIM Manager, d’un coordinateur BIM ou d’un référent BIM en interne pour la mise en place du cahier des charges BIM de France Habitation dans chaque domaine :

  • VGA : Antonio Calabrese (BIM Manager, architecte chez Atlancad)
  • RVA: Barbora Gezeova (Architecte HMNOP, BIM Manager)
  • EPDC : Olivier Juan, (Ingénieur CVC – PB)
  • POC : Philippe Petit, (Directeur des études)
  • ASYLUM : Ludovic ASSAHORE

Au début, ils étaient très sceptiques sur la démarche. Pourquoi le BIM ? Comment fait-on ? Etc… Puis, une fois que tout a été mis en place, les échanges étaient plus fluides, grâce notamment à la plateforme collaborative que nous avions mis en place : Autodesk A360 (BIM 360 TEAM) et ils ont adhéré a cette méthodologie. Je croise d’ailleurs certains membres du projet lors de salons professionnels et ils me disent qu’il continuent à l’utiliser sur d’autres projets BIM. Aujourd hui c’est Rafael Garcia BIM Manager et Otto Kus qui suivent le projet.

 

Comment as-tu vécu la victoire du BIM d’argent et est-ce que cela a changé quelque chose dans ton quotidien ?

J’étais très heureux d’avoir obtenu ce prix, surtout que c’est mon premier prix dans mon métier en tant qu’architecte, donc cela a une valeur symbolique. Et cela valide surtout le travail que l’on fait au quotidien dans les agences et pour mes équipes aussi. Un prix est très important dans le cadre du BIM Management comme il n’y a pas vraiment de certification officielle. Au moins, cela le mérite d’être reconnu par les professionnels du BTP. Après, ce prix ne m’est pas uniquement destiné. Il y avait un beau projet de logements au final avec une équipe de maitrise d’œuvre volontaire dans la démarche BIM et une maitrise d’ouvrage qui avait des objectifs BIM bien précis.

Aujourd’hui, ce trophée permet de valider publiquement ce statut de BIM Manager. Tu as beau être connu parmi les 50 BIM Managers de France, si tu n’as pas de prix ou de certification c’est difficile de travailler par la suite avec des personnes qui ne connaissent pas ton travail.

 

As-tu quelque chose de particulier concernant ton parcours ou ta structure que tu aimerais nous révéler ?

MONOKROM – Architectes a une vision du métier d’architecte très artisanale avec des processus de conception d’organisation et de gestion moderne et innovante.

Nous aimons cette proximité avec nos clients et nos collaborateurs afin d’apporter des réponses concrètes a des problèmes donnés. Les nouvelles technologies nous permettent de travailler plus librement. On communique beaucoup entre nous pour des échanges sur les projets ou sur de nouvelles optimisations de travail liées à notre fonctionnement ou sur des projets BIM, sans pour cela avoir besoin de locaux .Nous ne sommes pas une agence virtuelle, mais la dématérialisation de l’agence d’architecture est assumée et on s’inscrit dans ce mouvement de travail collaboratif au-delà de l’architecture au travers de tout ce qui tourne autour coworking ou de l’économie collaborative encourageant l'échange et l'ouverture.

 

Que penses-tu de l’évolution du BIM en France depuis ces dernières années ?

Je trouve que l’évolution du BIM en France est très encourageante. On le voit surtout au travers de l’engouement dans les salons professionnels comme BIM World, Meeting BIM et bien d’autres qui arrivent chaque année. Je suis membre de Mediaconstruct et j’assiste chaque année au BIM’s DAY qui fait un point politique de la situation du BIM en France. Il y a des ateliers très intéressants sur les chartes et les protocoles, mais aussi sur les assurances ou les décisions politiques à l’échelle nationale. On parle d’objets génériques, d’un protocole de base pour tous les projets. Je pense que la rapidité de l’évolution du BIM en France dépendra des motivations des professionnels du bâtiment. Je suis contre l’obligation même si cela risque d’arriver pour une certaine taille de projets publics mais il faut plutôt que cela soit pour encourager. Obliger des professionnels à utiliser des méthodes de travail pour qu’il travaillent entre eux est contre-productif.

Aujourd’hui en France, tout est mis en place pour savoir si le BIM est bénéfique ou pas pour l’intérêt de votre société. Il y a des blogs, des salons, des initiatives politiques, des organismes reconnus qui communiquent sur le sujet, des projets exemplaires dans tous les domaines, des consultants, experts ou formateurs. Le BIM n’est pas une révolution c’est juste une évolution de notre métier qu’on l’accepte ou non. Chacun est libre de faire un projet avec des outils informatiques ou au crayon à papier ou au Rotring. Mais pour travailler correctement aujourd’hui, il faut au moins faire l’effort de travailler sur des outils qui permettent une certaine interopérabilité entre les différents acteurs du bâtiment et je pense que le BIM est la meilleure méthodologie en ce moment pour cela.

 

Comment vois-tu la progression de ta structure dans les années à venir et comptes-tu diversifier tes activités ?

Actuellement MONOKROM-Architectes est en pleine réorganisation de sa structure d’agence à travers les 3 grands pôles d’activités que l’on veut consolider :

ARCHITECTURE – BIM MANAGEMENT – FORMATION

Ces trois grands pôles d’activités nous permettent aussi d’avoir des échanges transversaux entre les projets d’architecture avec nos compétences de BIM Manager et de la formation pour former des futurs collaborateurs pour travailler avec nous.

Donc, nous n’avons pas une vision cloisonnée de ces 3 pôles d’activités. Elles font partie d’un ensemble de compétences au sein de notre société. Tous nos projets sont conçus avec cette méthodologie BIM sur Revit.

Nous allons aussi développer un service pour la modélisation de bâtiments existants et du patrimoine. Nous commençons d’ailleurs à constituer une cellule d’experts modélisation Revit.

En ce qui concerne nos projets d’architecture, nous avons livré récemment un projet de réhabilitation lourde d’une maison individuelle a Montreuil et nous avons aussi un projet d’extension de l‘usine Zodiac à Loches qui est en cours de chantier avec le bureau d’étude Quatorze IG.

Nous travaillons sur tous types de projets. Nous restons avant tout une agence d’architecture. Nous avons développé les services de BIM Management et de formation naturellement suite à des demandes de professionnels. Nous n’avions pas monté une société autour du BIM par opportunisme. Nous savons pertinemment que notre métier de BIM Manager va disparaitre lorsque toutes les entreprises vont intégrer naturellement le BIM dans leurs pratiques de travail. Nous avons déjà intégré ce cas de figure puisque nous n’essayons dans la mesure du possible de ne travailler qu’avec des professionnels qui partagent cette même philosophie du BIM, sur nos projets présents et à venir.

 

Hors BIM et architecture, quelles sont tes passions ?

J’écoute beaucoup de musique, je fais du sport et je suis cinéphile. Puis je sors beaucoup pour mon travail dans divers vernissages et aussi dans le cadre privé, restaurants, cocktails, etc. Je voyage beaucoup avec ma compagne qui est passionnée de voyages. Je bricole beaucoup et j’aime bien dessiner des meubles et les fabriquer avec des amis entrepreneurs. Ma famille, ma compagne, et mes enfants sont cependant très importants pour mon équilibre.

 

Connais-tu ABCD Blog et comment penses-tu qu’il pourrait être amélioré ?

Bien sûr, depuis le début puisque je suis ton travail au sein d’Autodesk et tes conférences sur Revit. Je trouve que ton blog est très enrichissant car tu abordes divers sujets qui ne sont pas forcément centrés uniquement sur le BIM. Le rythme des parutions est important et cela me permet de prendre le pouls de l’actualité du bâtiment et du numérique.

Ton blog met surtout en lumière des hommes et des femmes de l’ombre qui œuvrent au développement du BIM en France.

La seule chose qui pourrait être améliorée serait peut-être d’avoir un logo identifiable comme un label de qualité.

 

Arnaud, un grand merci pour ton temps et pour nous avoir présenté ta structure et ton parcours. Merci Emmanuel pour l’interview. J’apprécie…

Bravo et à bientôt. Emmanuel

Hilti a la recherche de son BIM Manager Europe de l’Ouest

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Hilti, leader mondial des solutions de fixation, de l’outillage électroportatif et de services destinés aux professionnels de la construction, du bâtiment et de l'industrie recherche son BIM Manager Europe de l’Ouest.

 

Quel sera votre rôle ?
Nous recherchons un BIM Manager Europe de l’Ouest, souhaitant investir son expertise dans le déploiement du BIM afin de donner de l'impulsion à sa carrière dans une entreprise internationale, performante et valorisante.

Qui est Hilti ?
Si vous avez déjà travaillé dans le secteur de l'ingénierie et de la construction, vous avez probablement entendu parler d’Hilti. Ils fabriquent des outils, technologies, logiciels et services de pointe au secteur mondial de la construction. Fiers d'un héritage familial de 75 ans, ils sont réputés dans le monde entier pour leurs produits pionniers et leur service d'exception. Avec 24 000 employés répartis dans plus de 120 pays, Hilti est une entreprise de choix pour qui souhaite faire ses preuves tout en apprenant, progressant et construisant sa carrière.

 

En quoi consiste le métier ?
En tant que BIM Manager Europe de l’Ouest, vous serez responsable du déploiement du BIM chez Hilti sur la région. Vous allez être un élément-clé pour le lancement des services Hilti liés au BIM. Vous serez le responsable de l’accroissement de l’usage des logiciels, plugins (notamment sur Revit) et bibliothèques Hilti afin d’enrichir l’offre pour les donneurs d’ordre, bureaux d’études et entreprises du bâtiment. Vous piloterez en transverse les différentes équipes et Chef sde Projet BIM.
Vous accompagnerez les filiales dans leurs premiers projets et leur montée en compétence. Vous serez également l’ambassadeur Hilti dans le milieu du BIM, auprès des clients clefs, et vous participerez à des conférences et groupes de travail. Il s’agit d’une formidable opportunité de contribuer à la croissance de l’activité d’Hilti, et de construire votre carrière dans un Groupe International.
Savez-vous qu’en 2016, Hilti a augmenté le montant de ses investissements en R&D de 8.1% et qu’Hilti emploie 1150 Ingénieurs?

Ce qu’Hilti offre
Hilti pense que votre épanouissement professionnel et la croissance de leur entreprise vont de pair, c'est pourquoi ils vous fourniront tout ce dont vous avez besoin réussir dans votre rôle. En échange de vos résultats exceptionnels, vous bénéficierez d'une formation continue, d'un coaching individuel pour vous aider à progresser dans votre carrière, ainsi que de formidables opportunités d'évolution au sein de l'entreprise.

Pourquoi postuler ?
Les collaborateurs d’Hilti viennent de tous les horizons, ce qui contribue selon nous à créer un groupe plus vivant, innovant et productif. Ce poste est un tremplin pour évoluer vers des fonctions à l’International.

Votre profil :
• Ingénieur en Génie Civil ou Architecte
• Vous avez au moins 8 ans d’expérience dans le milieu de la construction
• Vous possédez une solide expérience du BIM de plus de 4 ans
• Vous faites preuve d’un excellent relationnel, d’une grande rigueur et d’une importante force de conviction
• Vous êtes passionné par le digital et les logiciels
• Vous avez la volonté de rejoindre une équipe internationale polyvalente
• La parfaite maîtrise de l’Anglais, avec une expérience à l’international, est indispensable.
• Une seconde langue latine représente un réel plus
Si votre profil nous convient, nous vous inviterons à venir passer un entretien et rencontrer notre équipe.

Envie de postuler ou d'en savoir plus ?

Rendez-vous sur careers.hilti.fr ou cliquez directement sur ce lien.

Vous pouvez aussi joindre la responsable du recrutement Caroline Göhring :

caroline.gohring@hilti.com

Enquête du CNOA, les architectes friands de BIM

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Un cap aurait-il été franchi dans l’esprit des architectes vis-à-vis du BIM ? Il semblerait que oui…

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En effet, une étude du CNOA sur plus de 1000 personnes vient d’être révélée. Le CNOA a réalisé récemment un sondage sur l'intérêt des architectes vis-à-vis des nouveaux outils numériques et leur perception du BIM.

Le Conseil national a proposé le 15 juin dernier aux 30 000 architectes inscrits au Tableau de l’Ordre de répondre à un questionnaire sur le BIM, réalisé dans le cadre de la réalisation d'un mémoire de master sur le BIM mené par un étudiant en architecture de l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille. L’objectif était d’interroger la profession sur les nouveaux outils digitaux et de connaître son sentiment à l’égard du BIM.

Avec une forte participation, le traitement des 1 010 réponses provenant majoritairement d’agences de 1 à 4 personnes amène de nombreuses informations précieuses : 90 % des répondants ont un intérêt pour le BIM . Près d’un répondant sur deux déclare aussi s’y intéresser depuis uniquement 2 ans, ce qui démontre à la fois l’appétence des architectes pour les nouveaux outils numériques et la propagation rapide du BIM au sein de la profession.

Près de 98% des interrogés ont entendu parler du BIM, et depuis 2015, ce sont plus de 447 agences qui s’intéressent au sujet.

27% seraient déjà passés au BIM et 37% envisageraient d’y passer à moyen terme.

Sur les typologies de projets concernées, près de 290 architectes l’utiliseraient pour la conception de maisons individuelles, 335 pour des opérations de logements collectifs et 300 pour de la rénovation-réhabilitation !

Nous vous invitons à découvrir cette étude qui met en avant le fait que les architectes changent leur regard sur le BIM sur le site du CNOA.