Interview BIM Managers – Episode #14 Lucie Addé – Taillandier Architectes Associés

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Lucie Addé

Architecte HMONP, BIM Manager pour l’agence Taillandier Architectes Associés

Nos interviews BIM Managers reprennent à l’arrivée de l’été et nous avons la chance de recevoir cette semaine l’une des jeunes Architectes françaises qui a la responsabilité de déployer le BIM au sein d’une agence, rôle s’il en est stratégique. Elle s'appelle Lucie Addé et travaille dans la région Toulousaine au sein de la belle agence Taillandier Architectes Associés qui a une cinquantaine de personnes et qui a aussi une structure à Bordeaux et Santiago du Chili. Cette agence travaille sur différentes typologies de projets comme des logements, du bureau, des équipements, commerces, etc.

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Ils ont décidé de prendre eux aussi le virage du BIM, les plaçant ainsi à la pointe de l’innovation comme de nombreuses autres agences. Pour cela, Lucie Addé, appuyée par sa Direction, est à la barre, mais laissons Lucie nous en dire un peu plus.

 

Bonjour Lucie, pourrais-tu d’abord nous retracer ton parcours universitaire et tes débuts professionnels brièvement et ce qui t’a amené à faire de l’architecture ? Passion, raison ?

Bonjour Emmanuel, et merci de la considération portée à notre démarche.

Au moment de choisir quelles études supérieures suivre, l’architecture est très rapidement devenue mon premier choix ; le mélange de créativité, de sciences humaines et de technique en fait à mes yeux un métier passionnant. J’ai intégré l’ENSA Nancy où j’ai rapidement été fascinée par la diversité des projets proposés par les étudiants en réponse à un même sujet. J’ai terminé mes études par une année d’échange à São Paulo, avant de revenir travailler en France.

 

Comment es-tu arrivée dans cette belle agence et peux-tu nous la présenter aussi en quelques mots ? Est-ce son architecture qui t’a séduit ?

En revenant du Brésil, j’ai cherché du travail à Toulouse et j’ai intégré l’agence Taillandier Architectes Associés. L’équipe d’une vingtaine de personnes comptait déjà un économiste et des conducteurs de travaux. J’ai été convaincue par cette pluridisciplinarité, le dynamisme qu’elle génère. J’ai également apprécié la grande sobriété des projets, et ce, quel que soit le programme abordé.

 

Sur quels types de projets travaillez-vous surtout et quelles sont vos plus belles réalisations ?

Nous travaillons sur tous type de projets (logements, bureaux, équipements sportifs, commerces), à des échelles très variées, ce qui a amené l’agence à créer un pôle urbanisme il y a quelques années. Deux réalisations toulousaines qui illustrent cette diversité sont le siège régional de la Caisse d’Epargne, un projet de réhabilitation lourde de 5000m² en plein cœur de Toulouse et un projet de six logements, la résidence Yaoitcha, qui s’insère dans un tissu très dense et réussit à occuper habilement une parcelle en lanière.

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 © Thomas Cecconi

 

Connaissais-tu le BIM avant d’arriver chez Taillandier et quand et comment avez-vous pris la décision d’entamer cette transformation digitale ?

Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’était le BIM. A l’agence, la décision a été prise en 2012 de passer à un logiciel de conception 3D, après un essai infructueux en 2009. Nous ne parlions donc pas encore de BIM, mais cela nous y a mené puisque, lorsque Pierre-Louis Taillandier m’a proposé d’être BIM manager à l’agence, j’ai souhaité suivre la formation dispensée par Bernard Ferries à l’école de Toulouse, ce qui m’a ouvert les yeux sur le monde du BIM. Suite à cela, notre volonté a été de poursuivre dans cette direction et j’ai suivi le cursus certifiant en management de projet BIM du Moniteur à Paris pour approfondir mes connaissances.

 

Quels objectifs vous étiez-vous fixés au démarrage ? Quels bénéfices attendiez-vous ?

Notre objectif était de basculer toute la production de l’agence en 3D et en BIM en 1an. Nous voulions pouvoir visualiser nos projets à toutes les étapes de conceptions en évitant le doublon (AutoCAD / Sketchup dans notre cas). Les bénéfices attendus étaient de gagner en cohérence et nous imaginions qu’avec moins d’erreurs, nous gagnerions en confort de travail et en productivité.

 

Quelles ont été les premières étapes du passage au BIM et pourquoi votre choix s’est-il porté sur Revit notamment ?

Deux présentations ont été organisées à l’agence, ArchiCAD et Revit, suite à quoi nous avons fait notre choix. Revit l’a emporté car un collaborateur avait travaillé avec au Canada pendant 2 ans et ce logiciel nous semblait être un outil puissant et complet. La première étape a été la formation Revit de cinq collaborateurs dont je faisais partie. Dès 2013, tous les projets en cours (hors chantiers) ont été ressaisis sur Revit. Une deuxième vague de formation a été lancée et tous les nouveaux projets ont commencé directement en 3D et en BIM. Et en un an, la production de l’agence est en effet passée entièrement en maquette numérique et en BIM.

 

Qu’est-ce que vous apporte cette nouvelle manière de travailler, vis-à-vis de l’interne, mais aussi de l’externe ?

En interne, les échanges entre métiers commencent à se faire autour des maquettes : nomenclatures par les économistes, import de la modélisation sur 3ds Max pour les perspectivistes. Cela nécessite beaucoup de rigueur dans la modélisation des projets. Le temps passé sur un projet ne se répartit pas de la même façon qu’avant et plusieurs personnes peuvent dorénavant travailler sur le même fichier.

Nous commençons seulement à mettre en valeur cette compétence à l’extérieur, nous observons un intérêt croissant et espérons que cela nous conduira vers encore plus de projets BIM.

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© L’Atelier des Chimères

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© L’Atelier des Chimères

 

Les partenaires extérieurs travaillent-ils aussi en BIM avec vous (BET, BE, Entreprises) ?

Certains partenaires commencent à demander nos maquettes numériques, les échanges sont de plus en plus nombreux, les objectifs ne sont pas toujours vraiment définis, mais nous sentons un véritable intérêt à tester le processus BIM entre nous. Nous avons lancé notre premier chantier BIM cette année et espérons bien tirer des apprentissages de chaque expérience de ce type.

 

La maitrise d’ouvrage a-t-elle été moteur dans cette volonté de faire du BIM ?

Pas vraiment dans notre cas. Nous anticipions le fait qu’un jour cela pourrait nous être demandé, mais faire des maquettes numériques n’était pas valorisable à l’époque auprès de nos maîtres d’ouvrage. Nous avons vu l’intérêt grandir au fil des années et maintenant que les maîtrises d’ouvrage viennent vers nous avec ces demandes, nous sommes prêts à y répondre.

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En tant qu’architectes, que vous apporte le BIM ?

Dans notre rôle de « chef d’orchestre » de la maîtrise d’œuvre, le BIM nous permet de garder le projet au centre durant les études et la construction. L’avantage de la visualisation 3D est évident pour des concepteurs d’espaces, d’une part pour la transmission au client mais également pour le travail de synthèse. Le point clé qui nous semble rapidement très naturel est la cohérence des informations : entre plans, coupes et façades d’une part, mais aussi pour les surfaces et les quantités. L’architecte construit et maîtrise ainsi la première base de données du bâtiment.

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Dirais-tu comme certains que le BIM bride la créativité ?

La préservation de la créativité se fera (ou ne se fera pas) grâce au temps pris pour la conception et à la maîtrise des logiciels pour retranscrire les pensées des concepteurs. Le risque serait plutôt, à mon sens, de figer le projet plus tôt (à partir du moment où plusieurs intervenants travaillent sur celui-ci) mais je pense que c’est une phase temporaire, la maîtrise des outils par chacun (voire le BIM niveau 3) devrait rapidement permettre de garder de la souplesse tout au long du processus de conception.

 

Tu es une Femme BIM Manager, ce qui est hélas encore trop peu répandu en France et dans le monde. Penses-tu que cela soit plus difficile ?

Pour l’instant, je suis plutôt responsable BIM ou BIM coordinatrice, même si je commence à répondre à des missions de BIM management. Je pense qu’il existe le même sexisme ordinaire que dans tout métier. Il est certain que j’ai été surprise du peu de présence féminine aux évènements BIM auxquels j’ai pu assister, et d’autant plus parmi les intervenants. J’espère évidemment que cela va changer.

 

Quels sont selon toi les qualités que doit avoir un bon BIM Manager ?

Avant tout, des connaissances métiers autour de l’acte de construire et des aptitudes techniques, mais aussi de l’écoute et, dans ces temps de transition, de la pédagogie pour être capable de rassembler et de motiver chacun. J’ajouterai un zeste de débrouille et de pugnacité !

 

Quels sont tes missions quotidiennes autour du BIM ? Et les rendez-vous incontournables que tu as mis en place pour que cela marche ?

Mon travail se décompose en plusieurs branches : organiser et mettre à jour la « base agence » (gabarits, procédures, bibliothèques), former les nouveaux arrivés et accompagner les anciens au quotidien, suivre les projets BIM (relecture des conventions, réunions spécifiques…) et définir la stratégie d’agence avec les associés. Le passage au BIM requiert une implication de chacun. Les rendez-vous incontournables à l’agence sont les réunions bi-mensuelles avec les référents logiciels, les BIMiams (déjeuner-conférence autour d’une thématique) proposés à tous les modeleurs environ 4 fois par an, et les réunions stratégiques avec les associés tous les six mois.

 

As-tu structuré vos équipes avec des coordinateurs BIM et Référents BIM sur des sujets donnés ?

Pour diffuser les bonnes pratiques de modélisation dans nos deux agences, je suis entourée de référents, plusieurs côté architectes, puis un par pôle (une économiste, une urbaniste…) qui ajoutent au processus les spécificités de leur métier. De plus, nous définissons un responsable de la maquette numérique par projet (celui qui dessine le plus) afin de garantir un minimum de cohérence et d’entretien de la maquette.

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Peux-tu nous parler de 2 beaux souvenirs de projets BIM sur lesquelles tu as travaillé ?

Nous avons un projet de bureaux, Bessac, sur lequel nous avons échangé des maquettes avec Betem dès les phases de conception et qui est aujourd’hui en chantier avec trois entreprises qui produisent des maquettes (.ifc ou .rvt). Nous pouvons donc superposer la structure béton, l’électricité et la plomberie à notre maquette pour les visas !

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Nous avons également participé à un concours pour Airbus, malheureusement perdu, portant sur un hangar pour les Belugas (des avions impressionnants qui transportent des pièces d’avions, bien connus par les Toulousains), nous avons intégré une maquette de la structure métallique, le partenariat avec Artélia était prometteur, j’espère que d’autres occasions se présenteront.

 

Et un exemple qui a moins bien marché ?

Je me souviendrai longtemps des premiers tests d’échanges avec Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest autour d’un projet commun. Nous avons eu l’occasion de voir ce qu’ils faisaient à partir de notre maquette. La première image de modèle analytique a été éloquente, seuls les poteaux et les poutres apparaissaient. Cela montre bien qu’autour de la même maquette les usages sont bien différents et qu’il est nécessaire d’avoir une certaine coordination pour que la modélisation des uns servent aux autres ou que la maquette soit véritablement renseignée par tous pour éviter effectivement les ressaisies.

 

Comment vois-tu l’évolution autour du BIM dans votre agence ? Faites-vous du BIM niveau 2 en permanence ?

Quand nous travaillons avec des partenaires, c’est toujours en niveau 2. En interne, nous travaillons sur la majorité de nos projets en fichiers collaboratifs côté architectes (niveau 3), nous avons logiquement essayé d’étendre le niveau 3 à nos autres corps de métiers. L’expérience en a rapidement montré les limites et le niveau 2 paraît plus raisonnable à de multiples égards. Les architectes doivent en effet garder la possibilité de modifier la maquette alors que l’économiste ou le perspectiviste vont avoir besoin de celle-ci à un instant donné. Je souhaite à terme optimiser les flux de travail en interne et que les architectes, économistes et perspectivistes puissent intervenir sereinement sur les mêmes fichiers.

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Quels seront les prochaines évolutions que tu comptes apporter au quotidien du BIM ? Réalité virtuelle, augmentée, etc. ?

Je souhaite en effet creuser du côté de la visualisation et proposer à court terme une solution d’immersion dans les projets de l’agence. Certains outils nous aident déjà au quotidien pour les choix de conception. Mais ceci n’est que la partie visible de l’iceberg, le plus gros enjeu à mon avis est le lien avec nos économistes. Cela implique un gros travail en amont de gabarit, de bibliothèque d’objets et d’articles de CCTP… Pour comprendre au mieux leurs besoins, j’ai même suivi le Mooc de l’Untec "Prescrire et Estimer à l'heure du BIM"!

 

Vous êtes l’une des agences en pointe sur ce sujet dans votre région. Est-ce que cela vous donne plus de responsabilités vis-à-vis de la communauté des architectes qui est parfois réticente à l’idée de passer au BIM ?

Il est vrai que je me retrouve, que je le veuille ou non, à défendre le BIM auprès de mes pairs. Je ne cherche cependant pas à convaincre et essaie de parler honnêtement de nos expériences. Chacun doit trouver son propre intérêt dans la démarche. La discussion permet parfois de déconstruire les idées reçues et qui sont souvent sources de réticences. J’interviens aujourd’hui en formation continue aux côtés de Bernard Ferries à l’ENSA Toulouse, c’est un temps privilégié très apprécié pour parler des problématiques de chacun et confronter les points de vue.

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Comment t’informes-tu des évolutions autour du BIM en France et dans le monde ?

Pour rester informée, je participe à des évènements tels que le BIM World ou Meeting BIM, je suis aussi membre de medi@construct, mais n’étant pas à Paris, je m’informe aussi beaucoup en ligne : groupe Linkedin Pratiques du BIM, blogs comme ABCD, Hexabim… Le BIM étant en constante évolution, la veille technologique est indispensable afin d’ajuster notre plan d’action.

 

Que penses-tu des initiatives françaises nationales pour faire avancer le BIM ?

Je pense que le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB) a le mérite d’avoir porté la question au plus grand nombre. Mes attentes sont encore importantes, notamment dans les avancées sur la normalisation des objets, mais je pense que c’est un travail qui nécessitera beaucoup de temps avant de porter ses fruits.

Le BIM manque d’un maillage plus local, les évènements toulousains sont vraiment trop rares alors que nous avons besoin de partenaires locaux.

 

Echanges-tu beaucoup avec les autres agences d’architecture afin de vous enrichir en termes de connaissances les uns et les autres ?

Oui, j’ai d’abord rencontré des responsables BIM d’autres agences toulousaines, nous sommes tous confrontés aux mêmes problématiques et c’est important de pouvoir échanger sur ces sujets. Les divers évènements BIM permettent de belles rencontres, c’est d’ailleurs ce qui me motive pour aller jusqu’à Paris. La formation du Moniteur a également été l’occasion de se côtoyer à plusieurs reprises sur quelques mois entre maîtres d’ouvrages, bureaux d’études et architectes, très intéressant pour se questionner sur la raison d’être même du BIM.

Intervention de Pierre-Louis Taillandier et Lucie Addé pour Terreal

Lucie, nous te remercions pour le temps que tu nous as accordé et cette belle interview. Merci et bonne continuation sur votre parcours du BIM.

Site Web de l’Agence Taillandier Architectes Associés.

Facebook Agence Taillandier.

Instagram de l’agence.

Autodesk partenaire du 48ème Congrès de l’UNSFA à Metz pour la 15ème année consécutive

Autodesk est très attaché au métier et à la mission de l’architecte depuis très longtemps.

C’est pour cela que nous avons toujours souhaité apporter tout notre soutien à l’UNSFA, Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes qui est le Syndicat le plus représentatif de la profession (75%) et qui défend les droits de cette belle profession auprès des autorités publiques.

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Chaque année, l’UNSFA organise son congrès. Cette année, il se tiendra à Metz les  12, 13 et 14 octobre et se fera sous le signe de l’anniversaire de la loi de 1977.

Autodesk sera présent, accompagné de plusieurs de ses Partenaires agréés.

Les ateliers, conférences et tables rondes qui seront proposés lors du Congrès 2017 seront l’occasion de prendre connaissance et position sur l’évolution du métier d’architecte.

Pratiques transversales, adaptation à de nouveaux territoires et à de nouveaux cadres réglementaires, économiques, sociaux et culturels seront présentés.

Le Congrès de Metz sera l’occasion de rappeler, notamment au travers d’échanges avec des confrères européens, que l’acte d’architecture est contextuel et que la démarche de l’UNSFA est holistique.

Les visites du samedi 14 octobre au Luxembourg contribueront également à faire découvrir des projets réalisés dans un contexte différent, parfois comme pour la Philarmonie de Christian de Portzamparc par des architectes français de renom.

Le Congrès de Metz sera riche en découvertes. Il est ouvert à tous les architectes français, mais aussi étrangers, et à leurs partenaires de l’aménagement du cadre de vie.

Il sera l’occasion de la remise de la 18ème édition du Prix du Projet Citoyen. C’est l’illustration de l’action de l’UNSFA en faveur des démarches participatives associant les architectes, les maîtres d’ouvrage et les usagers.

La qualité d’accueil sera assurée par le syndicat local UNSFA 57.

Tout concourt à ce que vous veniez nombreux à Metz !

Découvrez tous les détails de ce 48ème congrès de l’UNSFA en cliquant ici.

Inscrivez-vous en cliquant ici.

BIM et Facility Management par ENGIE AXIMA sur les CTB

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A lire sur les CTB du 16 juin 2017, une interview intéressante de Marcello Caciolo, Chef de projet innovation chez Engie Axima qui nous parle du POC (Proof Of Concept) qui a été mis en place par Engie Axima sur un bâtiment de bureaux de 5000m2 qui a été modélisé avec Revit en moins de 3 semaines.

Engie Axima y a intégré des objets génériques qu’ils ont pu lier avec la GMAO afin de visualiser les équipements et réseaux, tout cela en mode mobile sur tablette avec une connexion à l’avatar virtuel du bâtiment.

L’un des objectifs est d’avoir un véritable tableau de bord d'analyse permettant de faciliter le quotidien des gestionnaires et d’avoir un aperçu utile aux techniciens chargés de la maintenance.

Lire l’article ENGIE AXIMA sur le site des CTB en cliquant ici.

L’écosystème Revit s’enrichit avec un nouveau plugin datBIM

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Le logiciel Revit est dédié au monde du BTP et de l’Architecture. Il dispose de tous les outils pour modéliser tous types de produits pour tous types de constructions.
C’est ce qui rend le logiciel particulièrement efficace.
Dans les différentes phases du projet, il est essentiel pour l’utilisateur d’enrichir la maquette numérique avec des données de qualité. Pour ce faire il y a plusieurs alternatives :

  • Saisir des données manuellement sur chaque produit ou famille de produits
  • Télécharger l’information à partir d’une base de données spécialement conçue pour cela.

C’est bien cette dernière alternative que propose datBIM avec sa plateforme de données structurées, alimentée par les fabricants. En effet, datBIM propose un catalogue « BIM » pour diffuser les données produits des fabricants de la construction auprès des architectes, bureaux d’étude, économistes, entreprises générales, maîtres d’ouvrage, …
Découvrez le dernier plugin datBIM en cliquant ici.

L’écosystème Revit s’enrichit avec un nouveau plugin datBIM

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Le logiciel Revit est dédié au monde du BTP et de l’Architecture. Il dispose de tous les outils pour modéliser tous types de produits pour tous types de constructions.
C’est ce qui rend le logiciel particulièrement efficace.
Dans les différentes phases du projet, il est essentiel pour l’utilisateur d’enrichir la maquette numérique avec des données de qualité. Pour ce faire il y a plusieurs alternatives :

  • Saisir des données manuellement sur chaque produit ou famille de produits
  • Télécharger l’information à partir d’une base de données spécialement conçue pour cela.

C’est bien cette dernière alternative que propose datBIM avec sa plateforme de données structurées, alimentée par les fabricants. En effet, datBIM propose un catalogue « BIM » pour diffuser les données produits des fabricants de la construction auprès des architectes, bureaux d’étude, économistes, entreprises générales, maîtres d’ouvrage, …
Découvrez le dernier plugin datBIM en cliquant ici.

Le fameux Paris Revit User Group fait escale a Lyon le 27 juin pour sa 10ème edition pour parler BIM en région à la FFB

L’évènement incontournable des passionnés du BIM et de Revit, le PRUG – Paris Revit User Group fait escale à Lyon le 27 juin 2017.

Tous les passionnés du BIM de la région Lyonnaise et de ses alentours, sont invités par l'équipe du PRUG à assister à cette 10ème rencontre.
Un contenu de qualité comme toujours et un remerciement particulier aux sponsors de cette édition, les sociétés Aplicit et PNY.
L'agenda :

  • Présentation de la FFB
  • Présentation d’Aplicit
  • Les nouveautés Revit 2018 avec Gilbert Milard et Stéphane Balmain
  • Le scan 3D dans le domaine du bâtiment avec ATFF
  • Les solutions existantes pour créer des contenus VR (Virtual Reality) par Mesa Goulahs
  • Flux de travail / Méthode entre Revit et 3ds Max / Twinmotion pour réaliser des vues panoramiques 360 par l’équipe d’AIA.

L'inscription se fait en cliquant sur ce lien. 

Les horaires iront de 18h45 et jusqu’a minuit.

L’adresse est :
Fédération des Entreprises du Bâtiment et des
Travaux Publics du Rhône et de la Métropole
23, Avenue Condorcet
69100 Villeurbanne
Tel : 04.72.44.15.15
Si vous avez des questions, des commentaires ou juste envie de venir rencontrer l’équipe du PRUG info@paris-rug.fr

Le fameux Paris Revit User Group fait escale a Lyon le 27 juin pour sa 10ème edition pour parler BIM en région à la FFB

L’évènement incontournable des passionnés du BIM et de Revit, le PRUG – Paris Revit User Group fait escale à Lyon le 27 juin 2017.

Tous les passionnés du BIM de la région Lyonnaise et de ses alentours, sont invités par l'équipe du PRUG à assister à cette 10ème rencontre.
Un contenu de qualité comme toujours et un remerciement particulier aux sponsors de cette édition, les sociétés Aplicit et PNY.
L'agenda :

  • Présentation de la FFB
  • Présentation d’Aplicit
  • Les nouveautés Revit 2018 avec Gilbert Milard et Stéphane Balmain
  • Le scan 3D dans le domaine du bâtiment avec ATFF
  • Les solutions existantes pour créer des contenus VR (Virtual Reality) par Mesa Goulahs
  • Flux de travail / Méthode entre Revit et 3ds Max / Twinmotion pour réaliser des vues panoramiques 360 par l’équipe d’AIA.

L'inscription se fait en cliquant sur ce lien. 

Les horaires iront de 18h45 et jusqu’a minuit.

L’adresse est :
Fédération des Entreprises du Bâtiment et des
Travaux Publics du Rhône et de la Métropole
23, Avenue Condorcet
69100 Villeurbanne
Tel : 04.72.44.15.15
Si vous avez des questions, des commentaires ou juste envie de venir rencontrer l’équipe du PRUG info@paris-rug.fr

L’ESITC imagine le futur de l’ingénierie civile – workshop international le 23 juin

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L’ESITC, une école résolumment à la pointe et BIM, organise un grand workshop international ce vendredi 23 juin 2017 dans leurs locaux à Caen.

Le vendredi 23 juin 2017, les candidats finalistes ayant participés aux Workshops Internationaux soumettront le résultat de leurs travaux à un jury de professionnels.

Autodesk a la chance d’être partenaire de cette grande et belle Ecole.

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L’agenda de cette journée :

9h00 – Accueil
10h45 – Conférence « Smart Materials and Smart Sensors for
Maritime Engineering » par Jean Bernard KOVARICK , Directeur Général Adjoint de l'IFFSTAR.

11h15 – Présentation des Projets finalistes
Sur la thématique « Sustainable Building Engineering » :
‘”Global Village International Coworking and Exhibition”.
Pour pouvoir vous accueillir dans de bonnes conditions (entrée gratuite)

12h00 – Conférence « Préoccupation(s) Bio » par Clément BLANCHET,
Principal du studio ‘Clément Blanchet Architecture’.

12h30 – Remise du Prix « Workshop 2017 »
La remise du prix sera suivie d’un cocktail déjeunatoire.

L’ESITC Caen est une Grande Ecole qui forme des hommes et des femmes de haut niveau pour le secteur du BTP.

Association à but non lucratif (loi 1901) depuis 1993, l’ESITC Caen assure une mission de service public en dispensant un enseignement d’excellence, ancré dans le monde de l’entreprise et de la recherche, nourri et ouvert sur le monde.

Ecole privée reconnue par l’État et membre de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), l’ESITC Caen est habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI) à délivrer le diplôme d’Ingénieur sous statut étudiant ou en apprentissage.

Elle propose par ailleurs deux Mastères Spécialisés (formations niveau bac+6 accréditées par la Conférence des Grandes Ecoles CGE) : «Eco-matériaux et conception BIM» et «Ouvrages maritimes et portuaires».

Site officiel de l’ESITC en cliquant ici.

Schneider Electric, un leader nous livre sa vision du futur des bâtiments et de l’énergie – Interview de Gregoire Viasnoff, Directeur Marketing Monde

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Grégoire Viasnoff

Directeur Marketing Buildings

Schneider Electric France

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Bonjour Grégoire,

C’est un plaisir et un honneur de te recevoir sur ABCD Blog. Tu est Directeur Marketing Monde de la Société Schneider-Electric, leader mondial pour les solutions de gestion énergétique des bâtiments. C’est une grande Société qui est internationalement reconnue et qui a une très belle image de marque.

Mais pourrais-tu s’il te plait nous en dire un peu plus en présentant en quelques mots vos activités, vos implantations et vos grands objectifs ?

Merci Emmanuel pour cette introduction. Effectivement Schneider Electric est un groupe français leader mondial dans la distribution d’énergie et les automatismes industriels. Nous avons réalisé près de 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016. Nos plus de 144 000 collaborateurs répondent aux besoins de clients dans plus de 100 pays en les aidant à gérer leur énergie et leurs processus de manière sûre, fiable, efficace et durable.  Des interrupteurs les plus simples aux systèmes d'exploitation les plus complexes, nos technologies, logiciels et services permettent à nos clients d’optimiser la gestion et l’automatisation de leurs activités. Nos technologies connectées contribuent à repenser les industries, à transformer les villes et à enrichir les vies de leurs habitants. Chez Schneider Electric, nous appelons cela : Life Is On

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Vous êtes très impliqués dans le BIM. Pourrais-tu nous dire quand et comment cela a commencé ?

Nous avons très tôt vu le potentiel de la digitalisation du bâtiment car nous avons la chance de par la largeur de notre portefeuille d’offre d’être non seulement exposé à toute la filière de conception / exploitation du bâtiment mais également du marché de l’industrie 4.0. Il était clair depuis le début des années 2010 que la révolution vécue dans l’industrie allait gagner plus ou moins vite le monde du batiment. Mais c’est en 2013 que les choses se sont accélérées avec le développement de partenariats clé comme avec Autodesk ou l’acquisition de start-ups fournissant des services digitaux dans le bâtiment comme la société D5X.

Notre conviction d’alors était que le challenge qui consiste à devoir héberger 2,5 milliards de citadins de plus d’ici 2050 dans le monde allait révolutionner la manière dont les batiments seraient conçus et exploités.

Qu’est ce que le BIM a changé par rapport à l’approche classique qui existait pour la gestion énergétique des bâtiments ?

L’efficacité énergétique était surtout cantonnée à la RT2012 et aux certifications LEED et BREAM. Le BIM a permis d’introduire la notion de Building As a Service, c’est à dire qu’un bâtiment doit délivrer un portfolio de nombreux services le rendant ainsi productif. L’efficacité énergétique n’est plus le driver d’investissement mais uniquement le bonus financier obtenu dans un batiment connecté où les utilisateurs peuvent vivre une expérience unique et différentiante.

Comment voyez-vous justement la convergence s’opérer en BIM et gestion énergétique chez Schneider Electric ?

Nous avons rationnalisé toute notre offre dans une seule et unique plateforme EcoStruxureTM. EcoStruxure est une architecture ouverte et interopérable capable d'exploiter les possibilités offertes par l’IoT au travers de laquelle Schneider Electric apporte une valeur ajoutée à ses clients en matière de sûreté, de fiabilité, d’efficacité, de durabilité et de connectivité. Elle s'appuie sur les technologies existantes dans le domaine de l’IoT, de la mobilité, de la détection, du cloud computing, de l'analyse des données et de la cyber-sécurité pour innover à tous les niveaux, des produits connectés et dispositifs de contrôle répartis jusqu’aux applications, aux outils d’analyse et aux services. EcoStruxure a été déployée sur plus de 450 000 installations à travers le monde avec le concours de 9 000 intégrateurs systèmes et relie entre eux plus d'un milliard d'appareils connectés.

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Comment se traduit concrètement ce sujet de la convergence chez vous et quels grands objectifs y étant liés sont définis pour le futur ?

Pour un bâtiment connecté, ces architectures relient entre elles la distribution d’énergie, la régulation et le confort, le contrôle du bâtiment et la gestion des Datacenters locaux. Cette convergence des solutions et des données associées permet ainsi de délivrer des services spécifiques via des analytics. Par exemple, notre solution Ecostruxure Asset Advisor permet de faire de la maintenance prédictive des assets d’un bâtiment afin d’optimiser la maintenance sur la base de l’usure réelle. Notre autre solution EcoStruxure Workplace Advisor optimise la gestion des espaces des bureaux en analysant les taux d’occupation réel.

Votre savoir-faire allié à la puissance du BIM vont-ils révolutionner les services apportés aux utilisateurs au quotidien ?

J’en suis convaincu en effet, car le BIM va non seulement révolutionner la manière dont les bâtiments sont conçus mais aussi et surtout la manière dont les bâtiments sont exploités. De nombreuses expérimentations sont en cours et elles commencent à livrer leur premières conclusion. Le BIM, sous réserve d’être complet et à jour, permet un gain d’efficacité énorme pour les Facility Managers ou les directions immobilières. Cette notion de complétude est toutefois encore délicate car pour être utile la maquette numérique doit comporter l’ensemble des composants actifs du bâtiment (centrale de traitement d’air, transformateur, contrôleurs, fluides, etc …)

Par exemple, un scénario encore un peu futuriste à ce jour mais prochainement accessible, permettra au FM de ne faire une maintenance préventive sur un contrôleur que quelques semaines avant sa fin de vie réelle grâce à des analytics dédiés. Le technicien localisera rapidement l’asset via une solution de réalité augmentée s’appuyant sur la maquette BIM et lui donnant les opérations de maintenances explicites dans son casque.

Sur le sujet des Datas qui sont générées, quelle est la vision de Schneider Electric ?

Le sujet des Datas est à la fois un sujet éthique, financier et juridique. Chez Schneider nous avons signé le Data Privacy Act garantissant à nos clients que la confidentialité des datas ou leur anonymisation étaient au cœur de nos préoccupations. Les Datas doivent restées la propriété de l’occupant et du propriétaire du bâtiment. Ceci ne doit pas empêcher d’exploiter ces datas pour délivrer des services différentiants pourvoyeurs de business pour les uns et d’efficacité pour les autres.

Cela amènera-t-il une nouvelle typologie de services ?

Oui, l’introduction massive de la géolocalisation interne couplée à la maquette BIM par exemple ! Il vous est ainsi possible de vous déplacer rapidement dans un bâtiment ou un aéroport, de trouver facilement une salle de réunion effectivement libre même si elle apparait réservée dans le système de réservation etc. C’est par exemple ce que propose notre solution EcoStruxure Worplace Advisor.

Les algorithmes apprennent aussi à connaitre le comportement thermique du bâtiment et ainsi optimiser les consignes de conforts en fonction de la météo prévue dans les heures et les jours à venir. C’est l’objet de notre solution EcoStruxure Energy Advisor.

Plus concrètement, dans le domaine de la prescription, vous avez commencé à faire fabriquer des objets BIM. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

C est souvent sous cet angle très opérationnel que commence la prescription. Notre catalogue continue de s’étoffer et les éléments sont téléchargeables gratuitement sur notre site web.

Mais par delà les produits eux-mêmes, ce qui nous importe c’est de développer des plugins pour Revit afin que la conception des lots Courant Fort et contrôle du batiment soient réalisés de manière simple et optimum. Ces plugins seront disponibles dans les semaines à venir.

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Vous vous impliquez vous-même dans la mise en œuvre très concrète du BIM alliée à vos solutions. Le projet de votre futur siège Green O Valley en est l’un des beaux exemples. Peux-tu nous dire en quelques mots sa génèse, les raisons, objectifs, et où vous en êtes ?

Green O Valley est en effet notre futur siège grenoblois. Ce projet couvre 2 bâtiments pour plus de 30000m2 dont 7000m2 de laboratoire. Nous souhaitons expérimenter en grandeur nature l’ensemble de ce qui peut être envisagé en terme de bâtiment connecté et digitalisé. Il ne s’agit pas d’une vitrine de solution éprouvée mais plutôt de la proue d’un bateau qui teste de manière réelle la faisabilité opérationnelle des solutions du bâtiment de demain : production photovoltaïque, éolienne couplée à du stockage et ouvert sur un réseau smart grid.

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Comment Bouygues Immobilier, acteur majeur et innovant du développement immobilier collabore avec vous sur Green O Valley ? Quels sont d’ailleurs les accords entre vos deux sociétés ?

Bouygues Immobilier est un acteur remarquablement actif dans le monde de l’innovation dans le bâtiment résidentiel et tertiaire. C’est donc tout naturellement que nos deux sociétés ont collaboré depuis de très nombreuses années avec des projets comme Green Office déjà très novateur à l’époque. Nous travaillons actuellement ensemble pour définir ce bâtiment 4.0 ouvert et flexible.

Le fait de pouvoir travailler sur des projets concrets rend notre collaboration plus concrète et plus riche. Schneider est heureux d’avoir confié à Bouygues Immobilier la réalisation du bâtiment Leed Platinium de Green O Valley.

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Des opérations d’appareillage de bâtiments existants comme la Préfecture de l’Isère avec un monitoring BIM ont suscité beaucoup d’intérêt. Peux-tu nous dire ce qu’il en est ?
Ce projet d’innovation mené conjointement avec Autodesk avait pour objectif de visualiser dans la maquette numérique le comportement thermique des bâtiments de la préfecture en utilisant Project Dasher d’Autodesk.
Le concept a été très probant et a montré de nombreux cas d’usage liés à l’enrichissement de cette maquette avec des données de température. L’exploitation est ainsi optimisée. Ce projet a également permis de faire progresser les solutions techniques permettant de manipuler, d’afficher et de rejouer des scénarios thermiques.

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Où en est-on sur le marché français et international de toute cette disruption et des bénéfices qu’elle apporte selon toi ?

Le potentiel est énorme et les enjeux sont vitaux. Pour héberger les 2,5 milliards de citadins supplémentaires en 2050 nous devons construire et exploiter les bâtiments de manières beaucoup plus efficace !

La digitalisation du cycle du batiment est la clé du succès. Maintenant la France se réveille bien et rattrape son retard notamment sur la Grande-Bretagne. Mais les grands enjeux de la construction se situent dans les pays BRIC et c’est une course qui s’est engagée. De nombreuses sociétés locales, notamment chinoises sont à la pointe de la digitalisation. Il n’y a qu’à voir comment les premières villas construites par impression 3D ont du succès en Chine !

Le commun des mortels en voit-il déjà les fruits ou faudra-t-il encore du temps ?

L’industrie du bâtiment reste conservatrice, car tout changement induit des risques, synomymes d’érosion de marge dans la période de transition. Hors, compte tenu de la crise passée du batiment, les acteurs locaux restent timides, les majors quant à eux accélèrent ! Dès à présent, les services liés à la géolocalisation intérieure se multiplient. D’ici 10 ans, le batiment sera flexible et reconfigurable car ses occupants auront des besoins et des usages différents.

Est-ce uniquement réservé pour les opérations neuves ou cela peut-il s’adresser aux rénovations ?

Les deux types d’opérations sont concernés. Dans la rénovation, l’emergence des solutions wireless avec une autonomie annoncée de 15 ans vont vraiment démocratiser l’IoT. Ces capteurs généreront en milieu occupé des données agrégées via des réseau M2M de type LORA, Sigfox voire 5G. Le traitement de ces données transformera le batiment. Par exemple, nous transformons actuellement des EHPAD en batiment bienveillant en moins de 1heure par appartement ! Les capteurs de présence sans fil sont installés dans les appartements et zones communes. Le couplage de ces données via des algorithmes détecte les chutes, les dérives du sommeil, de l’activité. L’IoT rend le bâtiment bienveillant en générant des alertes quand le résident est en situation à risque (chute, levé trop tardif etc …).

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En tant que leaders du secteur, quelles sont selon toi les futures grandes révolutions qui vont voir le jour ?

La question que je me pose c est jusqu’ou l’IA (Intelligence Augmentée) va révolutionner nos usages. Cette notion de big data couplée à des assistants vocaux est capable de révolutionner notre relation au batiment. De nombreux prémices existent dans ce sens dans le résidentiel, mais dans le tertiaire, c’est encore un océan bleu !

Comment collaborez-vous de manière stratégique sur ces sujets avec Autodesk qui fut à l’origine de la création du BIM ?

En effet, il est bon de rappeler qu’Autodesk est non seulement un leader mais le pionner dans cette digitalisation du batiment. Notre partenariat stratégique est polymorphe, mais comme je l’évoquais précédemment le mieux est à venir et sera le fruit de nos collaborations afin de délivrer des plugins clé dans la conception des bâtiments avec Revit.

De plus, la combinaison de nos solutions EcoStruxure Buildings et Forge sont extrêmement génératrices de valeur en exploitation. Là encore, de nombreuses innovations restent à venir.

Si tu souhaites conclure sur des sujets que nous n’aurions pas abordé, la parole est à toi.

Je tenais avant tout à te remercier Emmanuel pour cet échange en particulier et d’une manière plus générale pour les échanges que nous avons sur ce sujet passionnant du batiment  digitalisé et connecté.

Tu peux compter sur moi pour continuer à avancer conjointement !

Grégoire, encore un grand merci pour le temps que tu nous accordé, pour la qualité de cette interview passionnante et à très bientôt.

-emmanuel

Carnet Vivatech Le Parisien, Ce que la digitalisation a changé dans tous les secteurs

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Vivatech est un hub pour les innovateurs, amoureux de la technologie de tous types et pionniers du futur. Ce salon réputé s'est tenu les 15, 16 et 17 juin 2017 à la Porte de Versailles.

Un cahier spécial intéressant réalisé par le Parisien et conçu pour l’occasion revient sur ce que la technologie a changé au quotidien, notamment pour le secteur du BTP et de la préservation du patrimoine, mais aussi tous les autres secteurs de l’économie… A lire en page 8 et 9 du carnet.

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Gaël Hamon, Responsable de la commission BIM du Groupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques (GMH), lui-même PDG de la Société Art Graphique & Patrimoine qui s’est digitalisée en BIM avec Revit depuis quelques années explique le rapport entre Patrimoine historique et BIM/Digitalisation, et insiste sur le côté vital de cette (r)évolution .

Emmanuel Di Giacomo, Responsable Ecosystèmes BIM Europe et Architecte chez Autodesk, revient sur les gains pour la filière BTP, jusqu’en phase gestion et maintenance.

Lire l’intégralité de ces articles en page 8 et 9 en cliquant ici.