Catégorie : Revit

A redécouvrir sur Archdaily, Un très beau projet de 22670 m2 d’une agence d’architecture qu’on ne présente plus, Brunet Saunier Architecture fondée par Jérôme Brunet et Eric Saunier et qui nous séduit toujours autant par la beauté et la simplicité de ces projets.

Ecotox est un centre de recherche unique en Europe. Conçu comme un projet hotelier haut-de-gamme, il accueille des équipes internationales pour des projets sur la toxicologie environnementale et l’écotoxicologie à long-terme.

Ce projet a une approche très innovante dans sa conception car hyper modulaire, permettant ainsi d’adapter sa capacité et d’accueillir des projets de recherche à contraintes techniques et fonctionnelles très différentes.

Les photos du projet d’Edouard Decam sont magnifiques…

Construit près de la station TGV de Valence, Ecotox est le premier batiment bâti au sein de l’Ecopark Rovaltain.

La façade s’inspire des strates de sédimentation du massif du Vercors…

Le projet a été conçu dès les premières esquisses, jusqu’à sa construction en processus BIM avec Autodesk Revit qui est l’outil central de production de l’agence Brunet Saunier Architecture. Revit donne un véritable avantage à l’Agence qui peut contrôler l’adéquation du programme du Maitre d’ouvrage avec leurs propositions, simuler la beauté des façades avec les panneaux de murs-rideaux dont ils se servent et sont parmi les plus grands Experts Européens, ainsi que l’échange des maquettes avec les différents bureaux d’études et entreprises de construction.

Nous avons toujours été fascinés par la beauté, la rigueur et la sobriété des projets de Brunet Saunier et nous sommes une fois de plus admiratifs. Saluons l’Equipe projet : Bertrand Renaudin (Chef de projet), Charles Bazzaz, Jürgen Fallert, Florian Ligier, Daniel Otero, Pierre Parquet, Joana Skendi et David Tessier.

Cette belle agence a effectué sa mutation il y a plus de 12 ans maintenant, date à laquelle nous avions commencé à les suivre. C’est sous la houlette de Jacques Lévy-Bencheton, BIM Manager, Architecte et Associé de l’agence, ainsi que Frédéric Alligoridès que cette transition a pu s’opérer avec succès.

L’agence a d’ailleurs été primée l’année passée d’un BIM d’argent pour l’un de leurs projets d’hôpitaux, l’hôpital Limmattal de Zurich en Suisse.

Découvrez l’intégralité du projet du centre Ecotox sur le site d’Archdailiy en cliquant ici.

Vous pouvez aussi le découvrir sur le site de Brunet Saunier en cliquant ici.

Le BIM, révolution incontournable et mondiale, symptôme flagrant de cette 4ème révolution industrielle touche tous les acteurs du secteurs et se propage à une vitesse indescriptible…

Elle impressionne, inspire l’admiration pour ceux qui l’ont adopté mais elle effraie aussi et pose de nombreuses questions tant sur le plan humain, technique, organisationnel et juridique.

De nombreux acteurs du BTP et de la maitrise d’ouvrage se sont approprié ce sujet et défrichent le terrain à l’image de SOCOTEC qui organise un BIM Tour pour informer les novices. Les experts de SOCOTEC et les avocats de DS Avocats, vous apporteront leur éclairage sur les enjeux et les impacts du BIM ainsi que leurs préconisations sur la sécurisation des projets en mode BIM, lors d'une série de conférences sur le territoire national. La première conférence aura lieu le 14 juin prochain à l’Hôtel Royal Mirabeau, à Aix-en-Provence (13).

Parmi les thématiques qui seront abordées :

· Qu’est-ce que le BIM et pour quelles utilisations ?

· Quels outils numériques ? Comment gérer l’interopérabilité ?

· Quelle protection des données numériques ?

· Quelle répartition des responsabilités entre les différentes parties prenantes ?

· Le BIM et l’accès à la commande publique

Le BIM et les règlementations d’urbanisme

Pour tout renseignement complémentaire, contacter : Laurence Bouttin Tél. +33 (0)1 30 12 85 05 E-mail : construction@socotec.com

S’inscrire à la conférence en cliquant ici.

© Gardensity 2017 – Gabrielle Larmet, Quentin Guillemot, Hugo Janvier

Le concours BIM Polantis a pour sa deuxième année consécutive tenu ses promesses. De belles Equipes venant du monde entier, de jeunes architectes motivés, de la poésie et une maitrise du BIM déjà bien assise.

Nous avons la chance cette semaine d’interviewer les gagnants 2017 de cette belle compétition organisée par la Société Polantis, créateurs d’objets BIM qui s’impliquent dans le développement de cet écosystème. Ces gagnants sont originaires de Nantes où ils finissent leurs études d’architecture. A croire que cette terre Celte a quelque chose de magique, notamment dans son rapport au BIM. Elle et Ils s’appellent Gabrielle Larmet, Quentin Guillemot et Hugo Janvier. Il faudra les suivre car Ils ont un vrai talent !

Gabrielle Larmet

étudiante en master 2, ENSA Nantes

larmetgabrielle@gmail.com

Linkedin

Hugo Janvier

étudiant en master 2, ENSA Nantes

janvierhugo@gmail.com

Linkedin

Quentin Guillemot

étudiant en master 2, ENSA Nantes

quentin.guillemot56@gmail.com

Linkedin

 

Maintenant, place à l’interview !

Bonjour Gabrielle, Quentin et Hugo,

Ravi de recevoir les jeunes vainqueurs du concours BIM Polantis 2017. C’est un réel plaisir. La qualité du projet, du rendu de ses documents et de la proposition Gardensity nous ont tous impressionné. Nous sommes curieux d’en savoir un peu plus sur vous et sur votre projet.

 

Vous êtes tous les 3 étudiants en architecture à l’Ecole d’Architecture de Nantes, pouvez-vous brièvement nous parler de votre parcours, de là où vous en êtes et nous révéler si l’architecture a toujours été une passion pour vous ?

Nous sommes tous les trois en deuxième année de master. Nous avons commencé nos études d'architecture en 2012 juste après le Bac. Nos parcours ont été pour tous les trois ponctués par quelques expériences en agence mais aussi par des expériences à l'étranger. Gabrielle et Hugo ont tous les deux effectué leur master 1 à l’étranger, Gabrielle à la UPV de Valence et Hugo dans HCU à Hambourg.

 

Le fait que vous soyez tous 3 en Equipe est lié à une amitié ou le hasard d’une rencontre pour le besoin du concours BIM Polantis ?

Il faut croire que le hasard fait bien les choses. Nous nous connaissions par le biais de notre promotion mais nous n’avions jamais travaillé ensemble. C’est par un message de l’un de nous sur le groupe Facebook de l’école que l’équipe s’est formée.

 

Comment avez-vous eu connaissance de ce concours et qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire ?

L’intranet de l’école publie régulièrement les différents concours locaux, nationaux ou internationaux, c’est par ce biais que nous avons eu connaissance du concours BIM. C’est tout d’abord les enjeux architecturaux et urbains du sujet qui nous ont poussé à développer une proposition. L’aspect BIM est venu seulement dans un second temps. L’opportunité de mesurer nos compétences tant architecturales que techniques était donc parfaite.

 

Connaissiez-vous le BIM avant de faire ce concours ? Avez-vous un enseignement spécifique à l’école ?

Oui, nous avons tous les trois suivis des cours à l'école d'architecture de Nantes. Il est vrai que cette école accorde une importance à la découverte des logiciels d’architecture (AutoCAD, Revit, 3ds Max, Rhinoceros, ArchiCAD, etc.). Les bases sont ainsi posées mais chaque étudiant se positionne ensuite au cours de son cursus sur l’approfondissement de ces logiciels.

Le BIM restait donc pour nous une notion certes connue mais jamais réellement appliquée au projet. C’est uniquement par le biais de stages et de premières expériences professionnelles que nous avons travaillé avec celui-ci.

 

Le projet Gardensity, très beau nom, mais pourquoi ? Qu’est-ce qui a participé à la génèse de ce nom ?

Ah… il était tard, très tard. Le jeu de mots Gardensity est sorti instinctivement mais résume simplement l’intention urbaine dans sa globalité : un travail sur la densité autour du thème de la Cité Jardin. C’est l’omniprésence du vert dans un schéma urbain questionnant les échelles de bâtis, d’espaces publics, de cheminements…

Plan Masse

Quel est le parti architectural et urbain de ce projet ?

La référence de la Cité Jardin a été le fil conducteur du projet. D’après les dimensions du site, nous avons vite saisi que l’enjeu du projet était avant tout urbain. Ce thème de Cité Jardin nous a permis de guider l'urbanisme mais aussi l'architecture en revisitant les codes de l'architecture individuelle tout en répondant à une problématique de densification liée à la création d’un nouveau centre-ville.

Schémas et principes urbains

Avec intentions d'usage, des esquisses de perspectives, nous avons tracé des cheminements puis positionné des masses bâties. La création des trois « îlots » nous a permis de décliner formellement un parti pris urbain en travaillant les espaces publics de transition.

Lever de soleil sur le mail de Mongeroult

 

Comment avez-vous travaillé à la conception de ce projet ? De manière analogique et digitale ou tout digital ?

Nous avons travaillé dans un premier temps sur calque, nous détachant au maximum de nos références en se consacrant au maximum à l'étude de la commune de Saint Prix et de son site. Tous trois réunis autour d’une table, nous échangions et dessinions autour des principes directeurs et autres intentions d’ambiances que nous voulions dégager.

Façade urbaine et paysagère

Le plan urbain était pour nous la priorité du projet, une étape qui devait mettre en place nos intentions de projet en répondant au mieux aux problématiques du site et du programme. S’en sont suivis les essais volumétriques et les premières perspectives prises à l’échelle humaine grâce à la maquette digitale.

 

Comment le BIM vous a-t-il aidé dans la conception de ce projet ? En qui vous a-t-il été utile ?

Il a été un outil efficace de production collaborative et nous a permis de vérifier la faisabilité de notre projet. C’est lors de la finalisation du projet et à la formalisation des différents livrables du concours que le BIM a montré toute sa puissance.

Axonométrie Ilot Jardin

Quelles solutions logicielles avez-vous utilisé ? Revit a-t-il notamment été utilisé en solution centrale comme les 4 premiers prix ?

 

La phase de conception et les premiers essais volumétriques ont été menés en parallèle entre AutoCAD et Sketchup. Revit a ensuite été le logiciel central pour la formalisation de la maquette. Les livrables sont tous extraits de cette maquette BIM. Les éléments graphiques ont été retravaillés avec Adobe Illustrator et Photoshop. 3ds max et V-ray nous ont permis de sortir les perspectives.

Axonométrie Ilot Bourg

Quels aspects du projet avez-vous contrôlé avec le BIM et Revit ?

Une fois le plan masse, les volumétries et les circulations positionnés, Revit contrôlait l’intégralité de la maquette, permettant de préciser le projet architectural en lui-même.

Coupe urbaine et paysagère

 

D’où une facilité à gérer les quantitatifs et les nomenclatures. Revit nous a permis d’insérer aisément les différents produits sponsors 3D, de les tester pour les choisir.

Le coeur vert depuis la place du gros noyer

 

Etant donné la complexité et la densité de votre projet, avez-vous par exemple contrôlé l’ensoleillement et l’apport de lumière ?

Les différents espaces publics ou semi-publics, principalement verts, jouent ce rôle de mise à distance des bâtiments, ce qui permet de garantir à chacun un ensoleillement maximal dans les logements. La maquette numérique nous a permis de tester ces facteurs pour vérifier l’efficacité de nos logements traversant et l’impact des espaces extérieurs, balcons ou jardins d’hiver.

Axonométrie Ilot Urbain

 

Qu’est ce qui selon vous a fait la différence sur votre projet pour qu’il gagne ?

Il y avait plusieurs réponses possibles à un tel site. Nous avons réellement cru au thème de la Cité Jardin en privilégiant le travail de la forme architecturale au service d’un parti-pris urbain. Comme nous l’avons expliqué, l’objectif principal et la clé du projet était pour nous le plan masse, son efficacité et sa cohérence urbaine.

Axonométrie Mail de Mongeroult

Nous avons choisi de le travailler et de s’y projeter en tant qu’usager, à taille humaine. C’est d’ailleurs ce qu’a pu faire le jury lors des délibérations, se balader dans le projet. Nous avons tout mis en œuvre pour reproduire les ambiances que nous apprécions dans nos villes/villages respectifs comme la place de l'église, le mail, les jardins semi-privatifs, les places minérales ensoleillées…

Un soir sur les terrasses de Gardensity

Qu’est-ce que cette belle victoire signifie pour vous ?

Avant tout, elle signifie une énorme surprise pour nous. C’est la reconnaissance d’un travail certes, mais d’abord d’un projet auquel on croyait. Cette victoire est un premier pas en tant que jeunes architectes. Cela nous donne que plus envie d'aller de l'avant !

Le nouveau centre ville de Saint-Prix à vol d’oiseau

 

Quelles sont vos prochaines étapes de vie d’étudiant ? Quand passez-vous votre diplôme ?

Nous sommes actuellement tous en stage, en septembre nous entamerons notre PFE (Projet de Fin d’Etudes). En Février 2018, nous serons donc normalement architectes DE.

 

Quelles sont vos passions hors architecture ?

Gabrielle : J'adore voyager ! Cela cultive mon imagination et permet de me ressourcer à chaque dépaysement. Je m'intéresse beaucoup aux illustrations, au travail graphique. Le sport et la compétition font aussi partie de mon quotidien, pratiquant le tennis. Une passion peut être pas, mais je consacre énormément de temps à mes proches et j’en ai besoin.

 

Quentin : Pour ma part, l’architecture est certes une passion mais la vie quotidienne en général l’est tout autant voire davantage. Voir ma famille, mes amis et partager des moments ensemble occupent l’autre partie de ma vie. Le sport tient aussi une place de choix, je pratique le football plusieurs fois dans la semaine.

 

Hugo : J'aime voyager, découvrir, rencontrer, profiter des opportunités d'exploration du monde et de ses cultures qui s'offrent à nous aujourd'hui. Le sport que je pratique plusieurs fois par semaine m'est indispensable. C'est sûrement pour cela que l'architecture, d'une intuition est devenue une passion puis sera mon métier, c'est le moyen de m'exprimer en faisant appel à tous mes autres centres d'intérêt.

 

Quel serait le poste de rêve au sein d’une agence et avez-vous un message à adresser à de potentielles agences intéressées par votre profil ?

Gabrielle : Un poste où la conception et le dessin architectural seraient les principaux objectifs et pouvoir suivre ces projets jusqu’au bout, notamment en chantier. Quelle satisfaction de voir un projet sortir de terre !

 

Quentin : J’ai toujours voulu travailler en équipe, si possible pluridisciplinaires pour ne pas rester cloisonné au seul vocabulaire de l’architecte. De plus, le monde du chantier m’a toujours intéressé. Voir ce que l’on a dessiné se faire : voilà le rêve de n’importe quel architecte. C’est pourquoi, pour moi le poste de chargé de projet serait celui qui correspondrait le mieux à mes attentes.

 

Hugo : Faire de l'architecture, donc toucher à tout. Continuer à imaginer, dessiner, construire ce qui fait que j'aime aujourd'hui mes études pour aimer demain mon travail. Ma seule envie est d'apprendre de mes futures expériences tout en façonnant ma propre conception de la profession. Aussi bien en urbanisme, architecture ou design, je veux avant tout travailler pour continuer à aimer ce que je fais aujourd'hui.

 

Au-delà de la maitrise de votre métier, avez-vous conscience que le BIM et Revit sont un atout dans une recherche de travail

En effet nous constatons, notamment ici à Nantes, que de plus en plus d'agence recherchent des architectes maîtrisant la méthode BIM. C'est certainement une nouvelle porte d’entrée dans le monde du travail pour les jeunes architectes dont nous faisons partis.

 

Connaissez-vous bien Nathalie Welfert et Julie Guézo, des architectes expertes du BIM et de Revit ? Avez-vous un petit mot à leur adresser ?

Oui, nous connaissons tous les trois bien Nathalie que nous avons eu comme professeur d'informatique dès la première année. Elle a été d’une aide précieuse concernant la méthodologie BIM lors du concours.

 

Pour conclure, saviez-vous que Nantes et la Bretagne sont un berceau du BIM en France ? Comment l’expliquez-vous ?

Non, nous ne le savions pas !

 

Merci à tous les trois Gabrielle, Hugo et Quentin et nous vous souhaitons une belle carrière d’architecte. Continuez à nous faire rêver…

Atelier 2/3/4, la belle agence parisienne qui fut l’une des pionnières du passage au BIM et à Revit il y a maintenant plus de 10 ans est mise à l’honneur dans l’Edition du Monde du 6 mai 2017.

Atelier 2/3/4 a en effet fait des miracles au-dessus des voies de la gare d’Austerlitz avec ce beau bâtiment de bureaux de plus de 15000m2 conçu en BIM avec Revit, leur outil principal de production. La Maitrise d’ouvrage est Altarea Cogedim, l’architecte en charge associé du projet est Jean Mas, la BIM Manager Emilie Bernard.

Ce bâtiment vient embellir un quartier qui ne cesse d’évoluer et de s’enrichir.

Tous les détails de ce beau projet qui devrait être livré en 2017 et les magnifiques images peuvent être consultées en ligne sur leur site ici.

Les Equipes en charge du projet :

Concours
Samuel Rose, Christophe Guéville, chargés de projet
Enzo Fruytier, Sylvain Rauzier, assistant de projet

Etudes
Reda Mazouz, directeur de projet
Emilie Bernard, chargée de projet
Louis Gilbert, chargé de projet
Daphné Boyer, assistante de projet

Chantier
Louis Gilbert, chargé de projet
Camille Worms, assistante de projet

	10 mai 2017 à 12:18       durée : 12 minutes 59 secondes
	Emmanuel DI GIACOMO, AUTODESK
	Quoi de neuf dans l'immo ?
		Écouter ce podcast

	Emmanuel DI GIACOMO		Olivier BUROT
	EMEA BIM Ecosystem Business Development Manager, D.P.L.G. Architect, at Autodesk France		Président de l'Institut des Constructeurs et des Promoteurs

A découvrir sur Radio Immo, l’interview d’Emmanuel Di Giacomo qui explique en 13 minutes le BIM aux promoteurs constructeurs.

Le 27 avril 2017 s’est tenue la cérémonie de remise de prix du Concours BIM 2017.

Les convives, tous professionnels de l’architecture et de la construction, ont été accueillis par la Société Polantis et l’Ordre des architectes d’Ile-de-France (partenaire du concours) dans la chapelle des Récollets.

Autodesk n’était pas partenaire de ce concours mais en soutenait le principe et la mise en oeuvre et les résultats. De très beaux projets et vainqueurs pour cette édition 2017 nous ont émerveillé par la qualité de leurs créations et la maitrise des solutions BIM.

Nous sommes ravis de voir que tous les lauréats sans exception ont eu recours à l’utilisation d’Autodesk Revit en tant que solution centrale, fait marquant pour la deuxième année consécutive.

 

Une 2^ème édition du Concours BIM attendue

La première édition du Concours BIM en partenariat avec la ville de Bobigny avait remporté un franc succès. Cette année Polantis – la société organisatrice du Concours – avait monté la difficulté du projet d’un cran en demandant aux candidats de travailler sur le nouveau centre-ville de la commune de Saint-Prix (95).

Les équipes devaient concevoir les modèles BIM de plusieurs bâtiments de logements et de commerces qui s'intégraient dans un projet plus large de réaménagement de la centralité de la commune.

En tout, 198 candidats répartis en 49 équipes ont travaillé sur le projet et sur les 9 finalistes retenus, 6 équipes étaient françaises et 3 équipes étaient internationales (Serbie, Égypte, Italie, Argentine et Espagne).

 

Architecture, BIM et création

La table ronde qui a précédé la cérémonie portait sur l’Architecture, le BIM et la création :

Les personnailités participant à cette tabe ronde étaient :

Arnaud Désirée – Architecte et BIM Manager chez Monokrom (Agence BIM et Revit)

Vladimir Doray et Fabrice Lagarde – Architectes D.P.L.G. et Associés de l'agence W.R.A Wild Rabbits Architects (Agence BIM et Revit)

Alain Costes et Pablo Rodriguez, Architectes et BIM manager à l'Atelier 15

Ils ont eu l’occasion d’échanger sur des sujets intéressants et répondre aux questions de l’auditoire devant une salle attentive.

© Concours BIM 2017 par Polantis – Quentin Crestinu

Le Palmarès

C’est Philippe Freiman, trésorier de l’Ordre des architectes d’Île-de-France, qui a conclu la table ronde en rappelant l’enjeu de l’appropriation du BIM pour la profession.

 1^er prix pour le projet Gardensity

C’est Quentin Guillemot, Gabrielle Larmet et Hugo Janvier, étudiants en architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes, qui ont reçu le 1^er prix.

© Concours BIM 2017 par Polantis – Quentin Crestinu

Commentaires du jury : Un parti-pris fort et une architecture de “village dans le village” qui redéfinit les lignes entre habitation individuelle et habitation collective.

La proposition de piazze-jardins réinterprète le concept de cité-jardin en l'adaptant à notre époque et aux envies des citadins.

Le traitement du site est astucieux car l’îlot n'est pas coupé en deux et la circulation est très bien pensée : la voie de circulation devient une voie douce remettant ainsi le piéton au cœur du projet. Concernant la méthode de travail BIM, la matrice informationnelle remise est complète et renseignée, la maquette, elle, est optimisée et maîtrisée. Les membres du jury ont apprécié se déplacer dans le projet lors des délibérations.

© Concours BIM 2017 par Polantis – Quentin Crestinu

 

2^ème prix pour le projet e-COP

C’est Kévin Bailly, jeune architecte chez Valode & Pistre qui remporte le 2^ème prix.

A noter que Kévin Bailly avait remporté le 1^er prix de l’édition précédente du Concours BIM avec Minh Nguyen.

© Concours BIM 2017 par Polantis – Quentin Crestinu

Saint-Prix a tout particulièrement salué ce projet qui répond le mieux à ses attentes architecturales et urbanistiques. L'équipe a été particulièrement attentive à l'identité de la commune.

Commentaires du jury : Le projet laisse la place à l'aménagement paysager avec une vraie continuité, les toitures végétalisées sont très bien utilisées. Les autres toitures en verrière et la mixité des pentes, des formes et des matériaux sont autant de variété qui donne envie d'habiter ce centre-ville à l'architecture riche. L'utilisation des pilotis contribue aussi à donner cette respiration à l'ensemble.

Enfin, l'attention particulièrement portée sur les espaces publics donne envie de se réunir dans ce centre-ville, favorisant ainsi le vivre ensemble.

3^ème prix pour le projet Saint-BIO(SE)

Thomas Teyssaire, Bruno Codron, Dany Ang et Matthieu Brossette de l’Atelier Juno remportent le 3^ème prix.

© Concours BIM 2017 par Polantis – Quentin Crestinu

Commentaires du jury : Un bel effort de centralité dans ce projet qui a beaucoup de caractère. Les circulations des piétons sont particulièrement bien prises en compte. Le jury a évoqué l'effet de surprise lors de la promenade, de nouvelles perspectives à chaque coin de rue, des passerelles entre les points forts du projet.

 

L'idée qui fait mouche : le toit du théâtre qui devient une promenade pour les habitants, à la manière de ce qui a été fait pour la Philarmonie de Paris.

Les membres du jury du Concours BIM ont été salués pour leur analyse de la qualité architecturale des projets soumis par les candidats mais aussi pour leur prise en compte de la démarche BIM de chaque équipe grâce à l’analyse des maquettes numériques et de la matrice informationnelle qui permettent d'accéder à un important niveau d'information sur les bâtiments proposés.

 Les membres du jury : Bertrand Delcambre, Président du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment, Céline Villecourt, Adjointe au Maire de Saint-Prix en charge de l’Urbanisme, Hélène Alonso, Responsable Marketing chez Sika, Nicolas Land, Architecte Responsable d’Agence de Louis Paillard Architecte et Urbaniste (Agence BIM et Revit), Éric Lebègue, Responsable des partenariats au CSTB et Itaï Cellier, Architecte et PDG de Polantis.

© Concours BIM 2017 par Polantis – Quentin Crestinu

Jacques Lévy Bencheton, ‎Expert en Management de Projet BIM chez Sightline Group et Architecte Associé et BIM Manager de l’agence ‎Brunet Saunier Architecture (Agence BIM sur Revit) a aussi été salué pour son aide tout au long du concours.

 

L’exposition BIM à la Maison de l’Architecture en Île-de-France

La cérémonie s’est conclue sur une invitation à venir visiter l’exposition « Le BIM, un ami qui vous veut du bien ? » qui se déroulera à la Maison de l’Architecture en Île-de-France.

Un cocktail 3D

Le cocktail qui a suivi la cérémonie a été l’occasion d’admirer le trophée « Concours BIM » être imprimé en live sur une imprimante 3D spécialement installée pour l’occasion.

En effet, les 3 trophées remis aux candidats ont été imprimés par la société Volumic 3D, constructeur de l’impression 3D situé à Nice. De réalisation 100 % française, ils sont en matière PLA, une matière entièrement biodégradable issue de l’amidon de maïs.

Le Concours BIM 2017 a été sponsorisé par Sika, Velux, Finalcad, AkzoNobel Powder Coatings, BTP Consultants, Coferming, Horizal, Isover, Placo, Weber, La Toulousaine, Lafarge, Lumicene, et Reckli.

Il est aussi soutenu par la commune de Saint-Prix, Le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB), le Club Prescrire, Construction21, le CSTB, Mediaconstruct, l’Ordre des Architectes d’Île-de-France, le Conseil National de l’Ordre des Architectes, Sightline, Astus Construction, l’Unsfa, HexaBIM, Lumion, Volumic 3D et Radian.

Pour plus d’information sur le Concours BIM, contactez Manon Roger au 01 42 64 07 02 ou à manon@polantis.com

Bravo encore à tous ces beaux gagnants mais aussi aux 4ème avec un beau projet, Marisol Declercq et Emmanuel Lara, jeunes architectes talentueux !

Lancement des AEC Excellence Awards 2017, c’est parti !

Vous pouvez désormais déposer vos candidatures !

Créée à l’origine en 2012 pour valoriser les projets d’infrastructures conçus en BIM, cette compétition de renommée mondiale comprend désormais les catégories Infrastructure, Bâtiment, Construction et Développement Durable présentant des innovations ayant utilisé des flux de travail BIM connectés avec un logiciel Autodesk.

Les Awards s’adressent aux vainqueurs des 1ère, 2ème et 3ème place dans chaque catégorie, ce qui vous donne autant d’occasions de présenter vos magnifiques projets.

Vous êtes très enthousiastes et passionnés, et vos projets utilisent la réalité augmentée, la réalité virtuelle, les drones, la conception générative, le computational design et plus encore ? Vos processus de conception s’appuient sur les solutions Autodesk et des processus BIM ? Ce concours est pour vous !

La date limite de dépôt de vos candidatures est le 23 juin 2017. Les finalistes de chaque catégorie seront annoncés en août, puis les gagnants seront annoncés lors de la cérémonie de remise des AEC Excellence Awards lors d’Autodesk University à Las Vegas 2017 en novembre 2017.

Si votre projet BIM est exceptionnel, n’hésitez pas à participer à cette compétition et vous pourrez peut-être gagner la reconnaissance mondiale de vos pairs et d'autres leaders du secteur.

Découvrez toutes les informations et le formulaire de dépôt de candidatures ici.

Découvrez les primés de l’année 2016 en cliquant ici.

Brunelleschi inventa en son temps un art et une approche qui modifièrent radicalement l'approche conceptuelle des architectes et la vision même du monde et l'analyse d'un bâtiment tant structurellement que spatialement : la perspective fuyante. Au-delà de la maitrise de ce mode de représentation et de conception, des génies tels que Léonard de Vinci s'appuyaient toujours sur leurs croquis pour la recherche conceptuelle appliquée à tous types de domaine. A l'ère de la 4ème révolution industrielle, BIM, 3D et croquis manuels sont-ils antagonistes ou non ?

Emmanuel Di Giacomo, architecte et responsable du BIM pour l'Europe chez Autodesk s'appliquera à montrer la relation qui peut s'installer entre différentes formes d'outils, du plus analogique comme le crayon jusqu'à des technologies BIM poussées comme Revit ou Formit et l'impact qu'ils peuvent avoir sur la créativité architecturale.

Conférence le vendredi 19 mai 2017 à 15H00 à l’Ecole d’architecture Paris Val de Seine dans l’Amphi 180 – 3 quai Panhard et Levassor, 75013 Paris

BIMForum est le chapitre US de buildingSMART International. Outre le travail sur la promotion des standards openBIM, ils rédigent aussi un certain nombre de documents très intéressants comme le guide des Spécifications des Level Of Development qui est un ouvrage de référence permettant aux praticiens du secteur de l’AEC de spécifier et d’articuler avec un haut niveau de précision et de clarté le contenu des maquettes BIM à différentes étapes dans le processus de conception et de construction.

Les spécifications LODs utilisent les définitions de base LOD développées par l’AIA (American Institute of Architects) pour le protocole Building Information Modeling AIA G202-2013 et il est organisée par le CSI Uniformat 2010[2].

Découvrez et téléchargez sans tarder ce guide en cliquant ici.

A découvrir sur Architosh, un article d’Anthony Frausto-Robledo AIA, LEED AP, architecte américain et journaliste sur Architosh qui a eu la chance de rencontrer Anthony Hauck, Directeur de la stratégie produit chez Autodesk et Jim Lynch, Vice Président des solutions AEC chez Autodesk afin de discuter de Project Quantum.

En voici un résumé…

En fin d'année dernière, lors d’Autodesk University 2016, Autodesk a présenté pour la première fois au public son projet "Quantum", une vision futuriste de la façon dont les logiciels pourraient travailler dans le secteur de l’AEC.

Jim Lynch n'a pas hésité à expliquer en quelques mots pourquoi Project Quantum existe : "En bref, ce que nous essayons de faire avec Quantum est vraiment de repenser toute l'idée de la coordination et de la collaboration pluridisciplinaires".

Car c'est dans le domaine de l'AEC qu’existe le plus grand nombre de frictions liées aux processus analogiques existants qui doivent se transformer en processus numérique même si Anthony Hauck considère qu’il est évident que dans l’AEC, il n'y a pas d'application unique détenant en totalité la globalité d'un projet".

Autodesk est tout à fait conscient qu'il est commun sur les grands projets AEC de constater l’utilisation de plus de 100 ou même 200 applications logicielles pour leur création totale. Cela signifie les outils que l'architecte utilise tout au long du processus créatif, en passant par des outils utilisés par les industriels, les constructeurs, les BE, BET, artisans, éclairagistes, experts de tous types.

Si on devait résumer, on obtiendrait un diagramme de processus en 10 points … avec plus de 250 applications concernées. Et les technologies Autodesk à elles-seules peuvent représenter de 4 à 8 de ces applications.

 

C’est pour cela qu’Autodesk considère qu’il est primordial de mettre à disposition un meilleur catalyseur car l’une des problématiques principales reste celle de l'interopérabilité AEC entre tous les systèmes logiciels. Ce qui n’a rien de nouveau. Mais ce qui est très différent, c'est la façon dont Autodesk en parle car ils pensent qu'il existe des façons non seulement de faire mieux, mais peut-être d'automatiser cette interopérabilité.

A la demande du journaliste si Revit ne pourrait pas mettre à disposition cette meilleure interopérabilité ou pourquoi Revit ne peut faire ce que Project Quantum essaie de réaliser, Jim Lynch indique qu’il le pourrait si tout le monde l'utilisait dans le monde.

Ce que Project Quantum fera mieux que Revit – parmi tant d’autres choses – est d’agir comme un courtier de très haut niveau qui déplacerait les données entre tant de silos de datas différentes.

Lynch ajoute que les clients d’Autodesk disent recevoir trop d'informations ou alors pas les bonnes informations du tout. Permettre d’aider à corriger cette information entre les équipes de conception et le constructeur,le maitre d’ouvrage permettrait de la rendre plus significative et adaptée.

En d'autres termes, les professionnels n’ont pas besoin du modèle Revit complet ou d’un modèle BIM autre pour obtenir ce dont ils ont besoin. Mais c'est hélas ce qui arrive actuellement dans le secteur de l’AEC. "Dans le modèle de collaboration Project Quantum, on a uniquement accès à ce dont on a besoin et nul besoin de trier énormément d'informations pour arriver à ses fins ajoute Antony Hauck.

Hauck poursuit en décrivant un exemple de processus d'ingénierie structurelle d'analyse aux éléments finis (AEF) sur un bâtiment, un processus par lequel les systèmes logiciels analysent les forces en trois dimensions mais ne nécessitent pas tous les détails réels des éléments de construction.

En d'autres termes, Project Quantum d'Autodesk permettra des flux de travail d'interopérabilité, entre les acteurs du projet, qui pourront choisir le niveau de granularité nécessaire à l’analyse des données directement dans l'interface de Quantum.

Quantum est vraiment une plate-forme et ne remplacera par Revit et n’est pas un "Revit for the Cloud". Mais Quantum s'appuie sur le Cloud en tant que «plate-forme».

Et ce n’est pas un Revit pour la Fabrication à l’instar de Fusion 360 !

Quantum met en avant la collaboration et la coordination.

Project Quantum est un ensemble de services entièrement basés sur le cloud et par «services» Jim Lynch et Anthony Hauck précisent qu’on par “Services” on entend SaaS (logiciel en tant que service).

L’une des priorités d’Autodesk est de continuer sa stratégie de développer ses solutions sur le web car c’est l’avenir.
Aux dires de l’interview, Quantum est construit sur Autodesk Forge (qui supporte entre autres plus de 65 formats de fichiers différents dont le standard IFC), dont Architosh avait déjà écrit un article. Forge est à Autodesk ce qu'est Watson à IBM.

"Quantum est construit sur Forge : la technologie et la plate-forme", explique Lynch. Forge n'est pas une technologie open source, mais les API sont ouvertes à des développeurs et partenaires tiers.

L’interopérabilité reste donc la grande priorité d’Autodesk.

Découvrez l’intégralité de cet article intéressant en cliquant ici sur le site d’Architosh.