Découvrez le résultat de cette recherche passionnante de Giacomo Bergonzoni, Maria Lucia Masciopinto, Fabrizio Sampietro et Ivan Walter Junior Cincotta qui consiste à démontrer comment l’utilisation du Computational Design (Architecture Computationnelle) peut aider à accélérer et améliorer la réalisation de géométries complexes typiques de l’architecture classique et d’automatiser certains process en phase de conception.
L’objet de cette recherche est l’édifice du siège de la Pinacothèque de Cento, endommagée par les tremblements de terre de 2012 en Italie.
Le HBIM ou Historical Building Information Modeling est né en tant que processus pour reconstituer un état existant de bâtiment historique en numérique, permettant ainsi d’en faciliter l’étude et l’analyse afin de comparer ses différents états, mais aussi d’appliquer des processus de gestion coordonnés et pluridisciplinaires, afin d’intervenir sur le bâtiment pour sa préservation ou sa rénovation, voire reconstruction.
La différence fondamentale entre un processus BIM traditionnel (de conception en neuf) et un processus HBIM, réside dans la nature des informations recueillies dans les modèles et la génèse et l’utilisation même du modèle : dans le BIM traditionnel, le BIM a une valeur prédictive à des fins de quantification et de planification. Le modèle HBIM concentre son intérêt sur la documentation de l’état existant. Le relevé et la restitution digitale des instances géométriques, constructives et conservatives de l’édifice deviennent clés pour la définition des interventions ultérieures.
Avec la découverte de la méthodologie BIM, il devient évident que l’on est progressivement confronté aux techniques de Computational Design qui font partie de sa sphère technologique.
Le Computational Design est un système algorithmique pour la synthèse et l’analyse des projets qui se base sur la construction d’un groupe défini de règles et d’opérations, claires et faciles à suivre…
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