Le BIM, un succès mondialement reconnu et une norme incontournable de l’Industrie
Au cours des deux dernières décennies, le BIM est passé du statut d’idée naissante à celui de méthodologie et de technologie révolutionnant l’industrie de l’AEC. Le niveau d’adoption du BIM a toujours été près de son point de basculement, sans jamais y parvenir, mais tout a changé dorénavant. Il est définitivement prouvé que le BIM est devenu « la » norme de l’industrie. Il transforme l’AEC en une industrie axée sur les données.
Le SmartMarket Report, rapport mondial de Dodge Construction Network « Accélérer la transformation numérique grâce au BIM » menée en partenariat avec Autodesk, donne un aperçu complet de la façon dont les architectes, les ingénieurs et les entreprises déploient le BIM et exploitent les données.
Autodesk remercie par ailleurs pour le marché français, la Fédération CINOV des ingénieries et métiers de la prestation intellectuelle, ainsi que l’UNSFA, l’Union Nationale des Fédérations d’Architectes pour leur collaboration dans le cadre de cette étude.
Lisez les conclusions du rapport ici.
Selon ce rapport, 60% des architectes et 51% et des ingénieurs structure, ainsi que CVC, plomberie et électricité utilisent actuellement le BIM sur au moins 50% de leurs projets. Ce nombre devrait monter en flèche à 89 % et 80 % respectivement au cours des 2 à 3 prochaines années.
Le plus grand et plus récent vecteur d’accélération du BIM est le génie civil. Environ 70 % des ingénieurs ont adopté le BIM depuis 2016. Ce bond particulièrement important des ingénieurs civils au cours de la période la plus récente reflète l’utilisation croissante du BIM pour les projets d’infrastructure.
Un BIM « haute intensité » pour gagner
Mais une raison majeure explique aussi l’augmentation de l’adoption du BIM. Les entreprises se rendent de plus en plus compte qu’une transformation numérique génère des avantages commerciaux majeurs, tels qu’une amélioration de la satisfaction des clients et de la qualité de la conception, une réduction des risques, une réduction des erreurs et des modifications, ainsi que des avantages significatifs en termes de durabilité et d’efficacité opérationnelle.
Mais cela va au-delà d’une simple adoption. Plus vous travaillez en BIM, et plus vous en récoltez les bénéfices. L’étude révèle ainsi que l’intensité BIM d’une entreprise (c’est-à-dire le pourcentage de projets sur lesquels elle met en œuvre le BIM) est directement corrélé à l’avancement de sa transformation numérique et à son aptitude à déclarer profiter des avantages de l’investissement BIM et de son retour sur investissement.
L’étude suggère également que le BIM est un élément essentiel du parcours de transformation numérique. Près de la moitié (47 %) des utilisateurs BIM à haute intensité approchent de l’objectif de la transformation numérique, contre seulement 26 % des utilisateurs BIM en général.
Popularité des environnements de données communs (CDE)
L’un des avantages les plus cités du BIM est les opportunités de collaboration via un environnement de données commun (CDE) et l’exploitation du cloud. Selon le rapport, une grande majorité d’utilisateurs BIM utilisent un CDE pour échanger des données avec leurs équipes projet. Et les entrepreneurs rapportent la plus grande valeur de son utilisation. Les résultats sont révélateurs :
Plus de BIM, moins de risques
L’atténuation des risques est toujours une priorité absolue pour les équipes de conception et de construction. Selon l’étude, plus des trois quarts des concepteurs font état d’un degré moyen à très élevé d’avantages pour six avantages de réduction des risques :
Dans le même temps, l’intensité du BIM est directement corrélée à l’obtention de niveaux élevés/très élevés d’avantages de réduction des risques pour les sociétés de conception.
« Une intensité BIM élevée a un impact plus important sur l’amélioration de la capacité à gérer la complexité, à réduire les erreurs et les modifications, et à améliorer la capacité de répondre aux exigences des clients et de la conception », nous indiquent les Experts de Dodge Data & Analytics. « Même des niveaux d’intensité BIM moyens sont en corrélation avec une adhésion accrue des parties prenantes et une continuité des activités assurée à un niveau élevé/très élevé. »
L’après BIM ?
Ces nouvelles données passionnantes nous montrent à quelle vitesse la transformation numérique se déroule actuellement dans le monde. Le BIM a depuis toujours été une question de données. Mais voir le vrai succès et le potentiel du BIM dépendait de l’adhésion de l’écosystème complet et de son utilisation au quotidien. C’est ce qui se passe aujourd’hui, de l’architecte à l’ingénieur en passant par l’entreprise et le maître d’ouvrage.
L’industrie ne peut s’arrêter en si bon chemin. Nous sommes au début d’une nouvelle ère pour le BIM. Dans une interview spéciale pour ce rapport, Phil Bernstein, Architecte et ancien collaborateur associé de renom chez Autodesk et professeur adjoint à l’Université de Yale, déclarait : « Tandis que l’industrie fait face à sa prochaine vague de défis existentiels : changement climatique, injustice sociale, pénurie de main-d’œuvre, rupture des chaînes d’approvisionnement, j’espère qu’elle déploiera des solutions telles que le BIM, et aussi l’IA, au service de l’optimisation de l’ensemble du processus de livraison. »
Alors que l’industrie de l’AEC est en pleine phase d’adoption du BIM, encore plus de voies de transformation numérique s’ouvriront à mesure que nous découvrirons plus de solutions innovantes et convaincantes pour résoudre les plus grands défis auxquels nous sommes et seront confrontés.
Nous vous encourageons vivement à consulter le rapport complet ici et à analyser les données par vous-même pour en savoir plus sur la façon dont le BIM stimule la transformation numérique.
Bonne lecture !