Interview passion et création d’entreprise – Balthazar Céméli, le roi mage du BIM et des objets pour le BIM Elec !

Un Expert passionné de BIM et quasiment seul et unique sur les routes du BIM Elec !

La disponibilité de bibliothèques adaptées aux besoins des professionnels, au pays et à ses règlementations, est primordiale afin de réussir le passage au BIM.

Dans le domaine de l’électricité, peu voire pas de contenu existe. Heureusement, quelques petits acteurs locaux ont pris l’initiative de les produire. Petits, mais grands par la compétence, le coeur et la passion !

C’est le cas de Thazar Electrick, société créée par un jeune entrepreneur dynamique, Balthazar Céméli, qui nous fait le plaisir et l’honneur de nous présenter sa société et ses solutions.

Bonjour Balthazar et merci de venir nous parler de ta startup. Pourrais tu stp te présenter en quelques mots à nos lectrices et lecteurs ?

Je m’appelle Balthazar Céméli, j’ai 36 ans, Je suis modeleur BIM pour les entreprises et les industriels de la construction. Je fournis des prestations de modélisation et de production de plans pour les entreprises en phase EXE et je développe également des bibliothèques d’objets BIM.

Je travaille avec le logiciel Autodesk Revit qui est le logiciel de ma vie.

Quelle est ta formation d’origine et comment t’est venue cette passion pour l’électricité ? Est-ce lié à ton enfance ?

J’ai toujours voulu travailler dans la construction.

Après le bac, j’ai commencé par une prépa Maths sup / Maths spé mais le format ne me convenait pas, j’étais malheureux. Alors j’ai arrêté, je me suis acheté un ordinateur avec AutoCAD et j’ai commencé à découvrir le monde de la CAO.

J’ai vite compris qu’il fallait que je commence par faire du chantier et que ce serait la meilleure école pour moi qui voulait travailler dans la construction.

J’ai donc bifurqué vers une formation de conducteur de travaux à l’ESTP et comme j’étais bon élève, l’école m’a proposé de prolonger vers le cursus ingénieur, ce que j’ai fait.

Je suis sorti de l’ESTP en 2012 après 3 merveilleuses années durant lesquelles j’ai rencontré des amis pour toute la vie.

L’électricité est venue à moi presque 10 ans plus tard quand je me suis intéressé à nos fameux objets BIM.

J’entendais partout que les bibliothèques étaient le parent pauvre de Revit et que les modeleurs n’étaient pas satisfaits des solutions existantes d’objets BIM élec.

Le monde de Revit semblait avoir perdu tout espoir sur ce sujet et même les pointures des objets BIM ne proposaient rien de nouveau.

Il y avait donc quelque chose à faire.

C’est surtout pour le défi technique de modélisation que je me suis passionné.

Il y avait une équation magnifique à résoudre pour le développeur BIM que je suis : l’équation 3D / 2D / symbole, etc..

Tu es issu d’une grande famille d’architectes, n’as-tu jamais pensé toi aussi à faire ce beau métier ?

Le métier d’architecte est le plus beau de tous les métiers de la construction, c’est le plus poétique et le plus audacieux. Mes parents et mon grand frère le sont.

De mon côté, j’avais plus d’affinités pour les matières scientifiques, alors je me suis orienté vers des études d’ingénieur.

Mais je garde le métier d’architecte dans mon cœur et je pense beaucoup à eux quand je développe mes bibliothèques BIM. J’essaye par exemple de leur offrir le moyen le plus rapide de matérialiser leurs idées dans le logiciel.

Comment et où as-tu commencé ta carrière professionnelle ?

J’ai commencé ma carrière par une expérience de conduite de travaux pendant 5 ans dans une belle boite qui s’appelle maintenant Cushman and Wakefield D&B.

J’ai adoré ces années de terrain pur et dur qui me servent encore beaucoup aujourd’hui.

Etant plutôt impliqué sur le terrain en construction, quand et pourquoi t’es-tu dit qu’il y avait quelque chose à faire dans les études ?

Durant cette période de terrain que j’ai adorée, j’avais beaucoup de mal à obtenir des études qualitatives de la part de mes entreprises sous-traitantes. Je me suis dit : « Si tu n’es pas content des plans que les gens font pour toi… Va donc les faire toi-même ». C’était en 2016.

Le BIM commençait à faire parler de lui. Je me suis inscrit au Mastère BIM de l’ENPC / ESTP que j’ai utilisé comme un tremplin pour me réorienter vers les études.

A la fin du Mastère, je montais mon petit bureau de modélisation THAZAR et je proposais des services de modélisation avec Revit pour les entreprises en phase EXE…

La demande était forte et je pouvais valoriser mon expérience précédente de terrain. C’était donc facile de trouver du travail.

Il y a eu une étape importante dans ta carrière qui t’a motivé et poussé à te rediriger vers le BIM, quand et comment cela s’est-il passé ?

Déjà, je trouvais que c’était beau cette 3D et cette informatique appliquées à la construction, cela m’émerveillait comme un enfant. Depuis tout petit, je voyais mes parents travailler sur AutoCAD, avec mon père notamment qui développait des applications pour automatiser des tâches avec du LISP : quantitatif, calcul de surfaces, etc…

C’était déjà du BIM, même si à l’époque on n’appelait pas celadu BIM.

Le BIM est arrivé plus tard, comme un concept qui nous a permis de mettre des mots sur les choses, de verbaliser nos besoins, nos problématiques, notre travail.

Après mon expérience de conducteur de travaux, quand j’ai pris la décision d’orienter ma carrière vers les études, je me suis orienté naturellement vers ces technologies dites « BIM », même si mon but premier était de simplement me consacrer aux études.

Que retiens-tu de ton Mastère BIM ?

Le Mastère était une expérience fabuleuse pour moi. L’entreprise dans laquelle j’étais à l’époque n’a pas voulu financer la formation, ni même me dégager du temps pour que je la fasse en candidat libre et encore moins me laisser partir avec une rupture conventionnelle pour que je puisse avoir un peu de chômage. Ils avaient autre chose à faire.

J’ai donc démissionné, j’ai emprunté des sous à la banque et j’ai financé le Mastère moi-même. Ce n’était pas très confortable, mais au moins j’étais libre et cela m’a permis d’aborder le mastère comme je le voulais.

Je me suis donc retrouvé entouré de 80 personnes géniales venues de divers horizons, immergé pendant un an à découvrir ce monde des études et du BIM qui était tout nouveau pour moi. C’était très très enrichissant. Et j’ai pu constater très vite que c’était le grand bazar… Ce qui me convenait très bien.

Comment as-tu appris Revit ?

J’ai commencé à apprendre Revit sur Elephorm. J’ai d’abord essayé d’apprendre toutes les fonctionnalités une par une, mais ça ne marchait pas pour moi. Je ne retenais pas les choses.

Puis j’ai découvert l’atelier créatif de la villa avec Didier Hoffman et ça a changé ma vie. Merci Didier ! Je viens d’ailleurs d’apprendre qu’il avait lancé sa propre formation.

Pour le développement de bibliothèques BIM, j’ai appris sur le tas, sur internet, avec des livres mais surtout par une pratique très soutenue.

La plupart des techniques que j’utilise aujourd’hui, je les ai découvertes par moi-même (familles imbriquées, Databasefamilly, cascades de tables de consultation, etc…).

La littérature autour de ces sujets est quasi inexistante, surtout en français.

Comment et où as-tu fait ton stage du Mastère BIM et qu’as-tu fait dans ce cadre ?

Au début du mastère, j’ai eu beaucoup de mal à trouver un stage, à me vendre et à faire sonner cette idée de l’ancien « conducteur de travaux qui voulait faire du BIM ». C’était pas simple pour moi.

La première personne qui ait cru en moi et qui m’ait mis le pied à l’étrier, c’est mon ami Olivier Celnik. Il m’a pris en stage dans son agence Zstudio…

Et je lui en serai éternellement reconnaissant.

Je le suivais partout et j’observais.

Les missions de mon stage étaient variées, de la petite et de la grande modélisation.

De l’AMO BIM (arf !)…

Qu’as-tu modélisé pour Z Studio, sur quel logiciel et pour quelle raison ?

J’ai commencé par de la petite modélisation pour des agences LaForêt sur un logiciel similaire à Revit mais d’un autre éditeur hongrois, parce que l’agence d’Olivier l’utilise, puis j’ai travaillé sur la modélisation du bâtiment du Mobilier National aux Gobelins. Un grand bâtiment parisien.

Le travail devait se faire sur la base d’un vieux DOE pas à jour avec quelques photos. C’était donc très compliqué… Comment sortir un travail propre si les données d’entrée dont vous disposez sont incomplètes, pas à jour voire carrément fausses ? J’observais pour la première fois la différence entre le fantasme du BIM et la réalité du BIM. Pour ce projet, j’ai demandé à Olivier de travailler avec Revit avec lequel j’étais bien plus à l’aise. Olivier était ok avec ça. Il m’a donc équipé avec une licence Revit.

Une rencontre a été clé pour toi, c’est BIM&CO. Que s’est-il passé et était-ce le déclencheur pour créer ton activité ? Pourrais-tu nous parler des dessous de cette nouvelle étape de ta carrière ?

C’est grâce à BIM&CO que j’ai découvert le monde du BIM appliqué à l’industrie et que j’ai réalisé mes premières bibliothèques BIM. C’était très formateur. C’était une ouverture sur le monde de l’industrie qui me fascinait beaucoup depuis toujours. A ce moment, il y avait une hype très vive des objets BIM pour les industriels. Digitalisation, data… PIM to BIM…

Les industriels étaient en demande. Les budgets étaient là, Il y avait donc un grand volume de travail.

J’ai appris énormément de choses. Des connaissances purement techniques de développement de bibliothèques BIM. Mais aussi des connaissances plus générales, plus humaines et organisationnelles. J’étais au cœur du réacteur de cette tentative de rapprochement du monde de l’industrie et de celui de la construction et j’observais. Je me faisais ma grande image du grand problème. Et dans cette grande image du grand problème, me sont apparus de plus en plus distinctement les défis auxquels nous étions confrontés.

A la longue, cela m’a interrogé sur la finalité de mon travail de modélisation pour les industriels. Car nous étions payés par des industriels et nous travaillions pour des industriels. Tout cela était plutôt du marketing pour des industriels (sans aucune connotation péjorative).

Nous ne développions donc pas des bibliothèques BIM au service des utilisateurs de Revit… Nous développions des bibliothèques BIM au service du marketing des industriels. Et in fine, nous ne répondions pas aux problématiques des utilisateurs de Revit, à savoir faire des maquettes et des plans pour concevoir et construire. Mais nous répondions aux problématiques des industriels de la construction, à savoir faire connaître des produits, mettre de la data produit à disposition des gens.

Et pour le modeleur BIM que je suis, la dissonance était forte.

Certains diront qu’on peut faire les deux en même temps. Moi je pense que non. En tout cas pas comme nous nous y prenons pour le moment. Il est évident que ce sont deux sujets distincts qu’il faut traiter séparément.

Mais ce que j’en pense n’a pas d’importance.

A la fin, il suffit d’observer honnêtement le résultat : le juge de paix c’est l’utilisateur final des objets BIM et les utilisateurs finaux sont globalement insatisfaits des objets BIM qu’ils téléchargent sur les plateformes gratuites et financées par les industriels. Alors on peut continuer à faire semblant de ne pas le voir. Les industriels peuvent continuer à injecter des sommes énormes pour produire des objets BIM, mais cela ne satisfait pas les utilisateurs.

Mais on peut aussi proposer une autre approche qui part du principe que pour faire de « bons » objets BIM, il faut d’abord s’intéresser à ceux qui vont les utiliser au quotidien. En pensant ces objets BIM comme des outils de travail pour les modeleurs BIM, avant de les penser comme des outils marketing pour des industriels.

Et comme on dit : back to basics !

Que veulent les utilisateurs ?

Être efficaces, rapides et agiles, pour faire des maquettes réalistes et en sortir des plans propres pour le projet, pour les clients, pour le chantier, pour les ouvriers, pour concevoir et construire des bâtiments.

Rien d’autre.

Et je retombais sur mes pattes… car à la base c’est ça que j’étais venu chercher dans le BIM.

Quels types d’objets as-tu commencé et pour quels types d’industriels ?

J’ai commencé à faire des armoires électriques, des équipements de CVC, des luminaires, pour des grands et petits industriels, mais aussi pour des revendeurs.

Quelle est ta vision par rapport à la géométrie de ces objets et des propriétés qu’elles embarquent ?

Ma vision, c’est que, moins il y a de données et mieux on se porte.

Trop de données tue la donnée. Vous me mettez un lien vers la fiche technique ou le e-catalogue et dans bien des cas, c’est largement suffisant.

La plupart des gens suppriment la data des fabricants des objets BIM qu’ils téléchargent sur les plateformes. Et ils le font pour plusieurs raisons :

  • Ils n’ont pas le droit de faire apparaitre de la data fabricant dans leur maquette
  • La data fabricant n’est pas organisée comme cela est demandé par la MOA
  • Ils ont besoin d’objets génériques et pas d’objets fabricants

Donc à quoi bon mettre de la data dans des objets BIM si la première chose que font les gens c’est de la supprimer ? C’est une perte de temps pour tout le monde. Il faut penser les objets BIM comme des outils de travail pour les bimeurs et pas comme des outils publicitaires pour des industriels. Si on pense les objets BIM comme des outils de travail, on s’intéresse à l’expérience des utilisateurs de l’objet BIM dans la continuité d’un projet.

De l’intention jusqu’à la construction !

Au début, les objets BIM sont dits « génériques », leurs géométries et leurs données sont utilisés pour décrire et spacialiser ce que l’on veut construire. Ils expriment un besoin.

Quand on avance dans le projet, on précise et on décrit ce besoin de plus en plus finement. Au bout d’un moment, le besoin est suffisamment bien défini pour que l’on trouve le produit qui y réponde.

Les objets deviennent alors des objets dits « fabricant » qui sont des équivalents numériques de produits de la construction. Cette bascule intervient quand on a sélectionné les produits que l’on va installer sur site et cela se passe généralement au cours de la phase EXE.

Dans les maquettes BIM, pour les modeleurs, cette bascule est très délicate à gérer. On ne peut pas remplacer tous les objets génériques par des objets fabricants. Techniquement, cela n’est pas réalisable.

On doit donc réussir à transformer les objets génériques en objet fabricant et c’est un grand défi.

Notre idée est de proposer des bibliothèques génériques avec une sorte d’API sur laquelle les industriels vont pouvoir se plugger et proposer des produits de la construction.

Est-ce plus important de créer des objets pour les fabricants ou les utilisateurs finaux selon toi ?

Les bibliothèques BIM sont toujours pour les utilisateurs finaux. Toujours. Toujours. Toujours. Les bibliothèques fabricants sont aussi destinées aux utilisateurs finaux. Il faut que cela reste la top priority number one ! Sinon, à quoi bon faire des objets BIM s’ils ne sont pas utilisés par les utilisateurs !

Le problème des industriels, c’est qu’ils ont beaucoup de mal à penser autrement que comme des industriels. Ils aiment leur produit, ils veulent en parler, ils veulent les montrer. C’est normal et naturel. C’est dans leur ADN. Ils ont vu les objets BIM comme une nouvelle opportunité de faire parler de leurs produits et ils sont entrés dans le jeu, ce qui a énormément aidé le secteur à se développer et c’est top.

Mais ils sont arrivés avec leurs gros sabots, avec toutes leurs datas… et aussi avec beaucoup d’argent. Alors forcément il y a pas mal de gens qui les ont encouragés..

Le résultat c’est qu’à la fin, on consacre énormément de temps et d’énergie à organiser et injecter de la data dans des objets BIM alors que cette data n’intéresse pas les gens.

Et cela se fait au détriment de l’expérience de l’utilisateur final.

Quelle première gamme de quelle marque as-tu modélisé ? Combien d’objets cela représentait-il ?

Je ne sais pas dire qu’elle était la toute première gamme. Mais je crois que c’était une petite collection d’armoires électriques pour l’industriel SOCOMEC.

Combien d’heures et d’objets ton travail représente-t-il ?

Je dirais que j’ai largement dépassé les 10000 heures à la création de bibliothèques BIM toutes missions confondues et que je dois être dans les 5000 objets BIM modélisés.

Après, quand on crée des bibliothèques de gammes complètes comme je le fais avec Legrand… Qu’on les traduit en plusieurs langues… Ça fait vite du volume.

Fais-tu aussi des objets génériques ?

J’ai toujours fait des objets génériques pour mes propres besoins, notamment dans le cadre de mon travail de modeleur BIM pour les entreprises de la construction.

Et maintenant, je développe et je vends des bibliothèques génériques clés en main.

THAZAR ELECTRICK en est une première. D’autres sont à venir…

Quels types d’objets électriques fais-tu ? Pourrais-tu nous les expliquer, leur comportement, leurs typologies, etc… ?

A terme, l’idée de THAZAR ELECTRICK est de couvrir toutes les typologies d’objets élec : CFO / CFA / SSI / Sécurité… etc… C’est de proposer une boîte à outils complète, maintenue, avec de la formation et de l’assistance. Une approche résolument orientée vers le modeleur BIM dans son expérience de travail quotidienne.

Nous avons commencé avec les objets les plus couramment utilisés… Mais petit à petit et grâce à nos premiers utilisateurs, nous découvrons d’autres besoins, d’autres attentes et nous complétons notre offre.

Pour le comportement des objets, c’est cela qui nous a le plus amusé.

Quand on développe des objets BIM, il faut s’intéresser à deux choses :

  • Le résultat auquel on souhaite parvenir : Ce que cela donne en 3D, ce que cela donne en 2D, ce que cela donne dans l’organisation des bases de données
  • Le moyen de parvenir à ce résultat : quelle est l’expérience de l’utilisateur pour parvenir aux résultats qu’il souhaite ?

Prenons l’exemple des postes de travail électriques.

Ils sont constitués d’une boite d’encastrement, d’une plaque de finition, d’un support de fixation et de mécanismes (prises, inter, etc…), le tout formant un ensemble cohérent nommé “Poste de travail”.

Ce poste de travail est l’unité fonctionnelle. C’est le résultat auquel on souhaite parvenir.

  • Dans la 3D, on veut que le poste de travail soit le même que dans la vraie vie, composé des mêmes éléments que l’on doit pouvoir quantifier
  • Dans la 2D, on veut obtenir une représentation de ce poste de travail pour que les gens qui vont lire les plans puissent comprendre en un coup d’œil de quoi il s’agit
  • Dans les bases de données, on veut pouvoir organiser et quantifier aussi bien les postes de travail que les éléments qui les composent

Partant de là, il nous fallait développer une interface qui permette aux gens de parvenir à ce résultat le plus rapidement. Et c’est là que nous mettons toute notre magie : en quelques clics, vous arrivez à un résultat impeccable, qui respecte la logique de Revit et qui répond à toutes les questions posées.

A qui sont-ils destinés ? Les BET ou aussi les architectes et les entreprises ?

Ils sont destinés à tous ceux qui veulent modéliser des installations électriques sur Revit : Architectes / entreprises / BE et BET.

La grande idée, c’est justement de proposer un produit qui réponde aux attentes de chacun, quel qu’il soit et quelque soit l’étape à laquelle se situe le projet.

Intègrent-ils aussi les connecteurs, données puissances, fichiers IES, etc. ?

Nous proposons des objets génériques et surtout la possibilité de les configurer très facilement pour les faire coller à son propre besoin… Il y a donc des connecteurs paramétrables…

Fais-tu aussi des luminaires et intègrent-ils des sources lumineuses ?

On commence tout juste, mais nous y allons doucement… L’éclairage numérique est un métier en soi, c’est plein de nuances et de subtilités.

Je cherche d’ailleurs un crack du domaine pour nous accompagner sur ce sujet afin d’apporter la meilleure expérience possible pour nos clients qui veulent faire de l’éclairage numérique.

Fais-tu aussi des goulottes, chemins de câble, détecteurs, blocs de secours, boîtes à encastrer, etc. ?

Oui, petit à petit l’offre se complète et se diversifie. Les utilisateurs reçoivent des mises à jour avec du contenu supplémentaire.

Tes objets sont-ils intelligents lorsqu’on les place ?

On fait tout notre possible pour améliorer l’expérience de l’utilisateur dans son usage du logiciel. C’est notre priorité absolue.

Comment faire gagner du temps aux gens ? Comment les rendre plus efficaces dans leur travail quotidien ?

Nos indicateurs sont :

  • le temps passé à chercher l’objet BIM
  • le temps passé à le configurer
  • le temps passé à le positionner
  • le temps passé à le modifier
  • le temps passé à l’exploiter (production de plans, organisation des nomenclatures)
  • le nombre de clics souris ou de fenêtres à ouvrir pour arriver à un résultat…

Ce sont des indicateurs très simples.

Quel est l’élément différentiateur de la gamme Thazar Electrick ?

THAZAR ELECTRICK est une aventure. Ce n’est pas qu’une bibliothèque BIM. C’est la possibilité de construire avec nous la bibliothèque dont vous avez toujours rêvé. Il y a des sessions d’onboarding, du coaching, de l’assistance et de l’entraide. J’y ai mis tout ce que j’aurais aimé trouver quand j’ai commencé mon métier de modeleur BIM.

THAZAR ELECTRICK, c’est une expérience utilisateur au top orientée sur un objectif simple : faire des maquettes et des plans propres et riches en information.

Fais-tu d’autres types de bibliothèques comme les portes ou autres ?

Il y a une bibliothèque de portes génériques qui est en cours de développement. Pour le moment, je suis dans la phase interview utilisateurs. Je cherche…

Après, ce seront les fenêtres je pense.

Quel est ton business model et le coût de ta bibliothèque ?

Vous achetez une expérience. La bibliothèque BIM + des mises à jour régulières avec du contenu supplémentaire et des nouvelles fonctionnalités + une assistance technique. Le prix est pour le moment de 950 euros HT pour deux utilisateurs : vous avez la bibliothèque complète avec un abonnement de 1 an, des lives et une assistance. Le prix va augmenter à la rentrée de septembre dans le cadre des négociations que nous avons avec des revendeurs.

Comment est-elle livrée ? En ligne ? Avec un guide utilisateur ?

Elle est livrée en ligne, il y a des guides d’utilisation et des vidéos tutos. Et nous sommes en train de « gamifier » l’onboarding pour que ce soit encore plus sympa, surtout pour les gens qui débutent sur Revit.

Donnes-tu aussi des formations ou as-tu des tutoriaux en ligne ?

Oui, c’est la prochaine étape, nous allons nous positionner sur de la formation…

Nous allons proposer aux gens de se former à l’utilisation de THAZAR ELECTRICK, ce qui sera beaucoup plus efficace que de se former à Revit MEP.

Sais-tu sur combien de projets elle a été utilisée ?

Non, je ne sais pas. Mais ce nombre augmente au quotidien…

Quels sont tes objectifs pour les prochaines années à venir ?

Continuer à me connecter avec les gens pour leur proposer le meilleur produit possible encore et encore. Sortir de nouvelles bibliothèques génériques. Trouver des industriels qui sont intéressés par la démarche et qui voudraient venir se « connecter » à l’API de nos bibliothèques génériques.

Quelles sont tes passions hors travail ?

Je me passionne pour la guitare que je pratique énormément, je joue dans un registre classique et tzigane. Je suis d’ailleurs en train de me faire fabriquer une guitare du futur. Je suis aussi très nature et randos. J’aime la contemplation et aller à la pêche avec mes amis.

Y-a-t-il quelque chose que tu aimerais dire à nos lectrices et lecteurs ?

Je remercie beaucoup les gens qui me suivent, qui m’encouragent dans cette aventure. Cela fait chaud au cœur…

Et je leur dis : achetez THAZAR ELECTRICK !

Encouragez nous !

Venez participer à l’aventure !

Balthazar, un grand merci à toi pour ton temps et bravo pour cette belle startup innovante.

Merci mille fois pour cette belle opportunité de parler de notre travail. C’était avec grand plaisir.

Pour contacter Balthazar :
LinkedIn
E-mail
Portable : 0650820241

Une réponse sur “Interview passion et création d’entreprise – Balthazar Céméli, le roi mage du BIM et des objets pour le BIM Elec !”

  1. Je suis Balthazar sur LinkedIn depuis pas mal de temps et je suis admiratif de ce qu’il fait et j’aurai aimé faire la même chose si je n’avais pas découvert le BIM sur le tard. Au sujet des industriels (je viens de l’Industrie), pour élaborer notre bibliothèque BIM, j’ai bien pris soin de consulter les utilisateurs avant de commencer, bien que, et je suis d’accord, bien que sois passionné, ma hiérarchie a surtout des vues marketing et commercial, et c’est normal. Mais comment voulez vous avoir des objets BIM sans les industriels? C’est eux qui maîtrisent leurs produits! Ou bien s’adresser a Baltazar, le passionne. La passion c’est la chose que je respecte le plus! Je lui souhaite une bonne continuation!

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