Mostafa El Ayoubi El Idrissi fait étinceller Dynamo !
Cette semaine, nous avons l’extrême plaisir et la chance de découvrir une interview passionnante autour de la « data et du BIM à forte valeur ajoutée » car nous recevons Mostafa-el-Ayoubi El Idrissi, fondateur de deux startups connues et reconnues en France et à l’international : Data Shapes et Orkestra. Mostafa, jeune architecte-ingénieur au parcours remarquable fait figure des plus grands experts de la data et de « l’augmentation » du BIM en France et dans le monde. Découvrons son parcours ensemble. Il est l’un des symboles de l’excellence française comme nous aimons souvent à le rappeler…
Bonjour Mostafa et bienvenu sur ABCD Blog ! C’est un plaisir et un honneur de te recevoir. Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lectrices et lecteurs ?
Bonjour Emmanuel ! Tout le plaisir et l’honneur sont pour moi. En quelques mots, je suis un ingénieur et architecte de formation, passionné de nouvelles technologies. Je prends beaucoup de plaisir à travailler à l’intersection de ces trois domaines.
Pourrais-tu nous parler de ton parcours universitaire stp ? Tu es architecte et ingénieur n’est-ce pas ?
En effet, je suis passé par les classes préparatoires scientifiques après mon Bac, et j’ai intégré l’ESTP (Ecole Spéciale des Travaux Publiques, du Bâtiment et de l’Industrie). Cela tombait vraiment bien car le double cursus Ingénieur-Architecte avait débuté quelques années avant mon arrivée. Ayant toujours été très intéressé par l’architecture, je n’ai pas du tout hésité à m’engager dans cette voie. C’était une expérience assez intense : pendant les trois années de cycle ingénieur, on faisait en même temps le cycle License à l’ENSAPLV (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La-Villette). Il y avait bien sûr des aménagements prévus afin que les cours ne se chevauchent pas et qu’il n’y ait pas trop de redondances dans les matières suivies de part et d’autre, mais le rythme était soutenu ! Suite à cela, le cursus consiste à effectuer le Cycle Master en école d’architecture. J’ai fait ma première année de Master aux Etats Unis à l’Université de Houston (Texas).
As-tu dès le début de tes études pratiqué le BIM et la programmation ? Ou est-ce une passion qui t’est venue par la suite pendant ton parcours professionnel ?
Etonnamment pas du tout ! Ou du moins, sans vraiment en être conscient. Mais il faut reconnaître qu’à l’époque, ces sujets n’étaient abordés qu’en surface, aussi bien en école d’ingénieur qu’en école d’architecture. La passion pour les nouvelles technologies et l’informatique est quelque chose que j’ai toujours porté en moi, mais cette passion n’avait pas encore identifié de moyen de s’exprimer en moi, dans le cadre de mes études. Cela est venu après, avec mes premières expériences professionnelles.
Etais-tu d’ailleurs pendant tes études, orienté modélisation 3D ou plutôt déjà « Data » ?
Je dois avouer que j’étais purement orienté 3D ! J’ai produit mes différents projets de studio et les diverses itérations dans la douleur. C’est peut-être pour cela que j’ai été aussi réceptif à l’approche BIM / Data par la suite et toutes les opportunités d’automatisations/optimisation que cela apporte !
As-tu pratiqué en tant qu’architecte ou ingénieur ? Si oui, quels souvenirs en gardes-tu ?
Pas de façon tout à fait directe, mais j’ai pu vivre l’expérience d’agence d’architecture en immersion totale.
Te sens-tu plus architecte ou ingénieur d’ailleurs ?
Cela dépend des jours et des sujets sur lesquels je travaille 😊 . Mais je dirais que mon cœur appartient à l’architecture. J’y reviendrai peut-être un jour !
Pourrais-tu nous parler de ton parcours professionnel que nous savons passionnant, ainsi peut-être que des quelques projets qui t’ont marqué pendant cette période ?
Je suis très vite tombé dans la marmite du BIM. Mes premiers stages ont été sur chantier (stages de conducteur de travaux), mais tout de suite après c’est dans un BET spécialisé en BIM et en synthèse que j’ai fait mes premières armes. C’est dans le cadre de ce travail que j’ai pu participer à des projets très divers (l’une des richesses du BIM étant sa transversalité). Même si, au départ, il s’agissait principalement d’effectuer de la modélisation, j’y trouvais beaucoup de satisfaction car j’avais véritablement le sentiment de faire quelque chose d’utile, qui permettait de faire avancer les projets. Le simple fait de monter les modèles depuis des documents 2D, puis de faire de la synthèse , des analyses, etc. m’a définitivement convaincu. J’ai d’ailleurs eu à modéliser tous types de choses, allant du MEP, en passant par la structure, et jusqu’à de l’architecture bien évidemment.
C’est dans ce cadre que je me suis retrouvé en mission – en immersion totale – en agence d’architecture, pour le projet du Métro de Doha (Qatar). Le sujet était passionnant et le challenge important de par l’échelle du projet, la complexité géométrique, et les fortes contraintes de production.
Entrons dans le vif du sujet. Quand et pourquoi as-tu créé Data Shapes ? De quel constat es-tu parti ?
Data Shapes a été créé en 2018. Le constat était qu’il y avait un réel besoin d’innovation dans les moyens de production et de coordination dans les métiers du bâtiment. Nous n’étions pas les seuls à faire ce constat, mais l’envie était d’essayer d’aborder le sujet avec autant de liberté et de flexibilité que possible, afin d’avoir une vraie capacité à innover et à creuser toutes les pistes.
D’ailleurs, tu as 2 structures : Data Shapes et Orkestra. Pourrais-tu stp nous les présenter et nous expliquer en quoi elles consistent et quels services et offres elles proposent ?
Ce sont deux structures très différentes. L’une, Data Shapes, est plus proche des métiers, et propose principalement des services. Nous effectuons pas mal de développement informatique à Data Shapes, souvent dans le cadre de ces services, avec des solutions très adaptées et personnalisées pour nos clients et partenaires.
Orkestra est, quand à elle, une société toute entière dédiée au développement de la plateforme Orkestra Online. Elle ne propose donc pas de service, mais un produit.
Combien êtes-vous dans tes 2 startups ? Et comment êtes-vous organisés ?
Nous sommes aujourd’hui à peu près le même nombre dans les deux structures (oscillant autour d’une dizaine de personnes de part et d’autre).
Côté Data Shapes, mon associé Temesgen Gossa et moi-même, bien qu’étant à la direction de la société, sommes toujours énormément dans les projets et dans la production. Nous apprécions cela et souhaitons que cela perdure le plus possible, même si la société grandit et se développe en permanence. Être impliqué dans les projets nous permet de rester au contact des problématiques du quotidien, de l’évolution des méthodes et des techniques. C’est très important pour nous. La taille humaine de la société nous permet d’avoir un fonctionnement assez horizontal aujourd’hui, dans lequel nous opérons tous à peu près au même niveau. Nous tâchons de faire monter en compétences les plus jeunes personnes qui nous rejoignent en leur partageant notre expérience.
Coté Orkestra c’est une organisation assez différente et forcément plus « sectorisée », de par sa nature. Au départ je faisais tout tout seul ! Et j’adorais cela 😊 Mais cela a assez vite pris une ampleur qui a imposé de se renforcer. Il y a aujourd’hui une équipe de développeurs avec une partie « front », une partie « back » ainsi que quelques profils couvrant les deux. Aujourd’hui, je participe toujours au code, surtout pour monter des prototypes qui sont ensuite intégrés à la plateforme par l’équipe. Sinon, je travaille au développement commercial de la solution et au support de nos plus importants clients.
Quelle typologie de clients adressez-vous en général ? Architectes, Ingénieurs ou entreprises ?
Nous travaillons définitivement avec tout le monde, y compris les Maîtrises d’Ouvrage et des acteurs industriels. Une bonne moitié de notre clientèle est aujourd’hui constituée d’architectes, l’autre moitié est un mélange très éclectique.
Travailles-tu plus pour le marché français ou as-tu des clients à l’export ?
Notre activité chez Data Shapes se situe principalement en France, bien que nous ayons quelques projets à l’étranger, notamment au Moyen-Orient.
Orkestra opère principalement à l’international avec des utilisateurs sur pratiquement tous les continents !
Sur quels types de projets ou de développements travaillez-vous en général ?
Nous avons aujourd’hui, côté Data Shapes, deux activités principales :
- La première consiste à accompagner des acteurs de la construction dans leur stratégie digitale, au sens large. La plupart du temps, cela se traduit par un accompagnement sur les sujets de productivité, d’outillages et de standards. Nous avons l’objectif de trouver et d’implémenter la meilleure formule possible pour chacun de nos clients en prenant bien en compte les spécificités de leurs projets.
- La deuxième activité est le BIM Management de projet au sens plus « classique » , où nous mettons en place les plans d’exécution du BIM sur les projets et en assurons le suivi et l’implémentation
Nous avons été amenés, pour ces deux activités, à collaborer sur des projets de natures très différentes, allant d’infrastructures ferroviaires à des hôtels de luxe, en passant par des projets de logements, de centres commerciaux et de bureaux, ainsi que sur de la réhabilitation, tout comme sur des nouvelles constructions. Nous avons véritablement pu constituer au fil des projets une solide culture du bâtiment qui nous permet d’avoir une bonne compréhension des enjeux de tous les intervenants.
Ce qui nous caractérise assez fortement, quelle que soit le type de mission, c’est une capacité à nous approprier de nouveaux outils, voire à les créer lorsqu’ils n’existent pas. Cela nous a amené à développer des outils de suivi et de contrôle de production, de déploiement de contenu, d’automatisation de la documentation, etc.
Etes-vous plus orientés « Data » et solutions pour les structures, afin de créer, d’exploiter et d’en tirer la quintessence ou » Data » pour l’amélioration de la modélisation de formes complexes ?
Nous sommes vraiment convaincus de l’intérêt de la Data pour les deux aspects. La Data permet de créer des modèles, et les modèles permettent d’itérer plus et plus rapidement. De ces itérations ressortent des prises de décisions mieux informées et plus qualitatives. Cela s’applique aussi bien à la gestion des données d’un projet (type données programmes, quantités, etc.) qu’à l’analyse et à la recherche de formes. La capacité à extraire de la donnée qualifiée pendant les études constitue un formidable outil de pilotage.
Vous vous êtes fait une spécialité du développement de l’interopérabilité et des worklows avec les solutions Autodesk ? Pourrais-tu nous en dire un peu plus stp ?
Les outils doivent s’adapter aux besoins . Autodesk propose des APIs pour la plupart de leurs produits phares, ouvrant la porte à de multiples développements et améliorations permettant d’aligner l’outil avec le besoin. Cela apporte un important confort de travail. Ces API sont robustes, stables et bien documentées. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous nous les sommes appropriées naturellement. Cela fait partie, selon moi, à mon avis de l’une des raisons majeures pour lesquels Revit est meilleur que les produits concurrents.
Proposez-vous aussi des formations et de l’accompagnement à vos clients ? Si oui, sous quelles formes ?
Oui : de la formation Revit jusqu’au développement informatique (pour Revit la plupart du temps), en passant par des formations Dynamo. Si le fond change, la forme des formations est toujours assez similaire : nous aimons constituer des petits groupes et faire des formations « hands on » (prise en main ndlr) durant lesquels les personnes formées mettent tout de suite en pratique leur apprentissage. Nous essayons également de privilégier le « just in time delivery », qui consiste à proposer des formations aux moments les plus opportuns possibles. Lorsqu’une notion est enseignée dans un contexte trop abstrait, elle est nettement moins marquante. Lorsqu’elle est enseignée au moment où les personnes en ont besoin, elles s’en imprègnent beaucoup plus car elles en comprennent tout de suite les tenants et les aboutissants.
Faites-vous aussi du développement de plug-ins à façon pour certains clients ?
Oui, cela fait partie intégrante de nos missions d’accompagnement pour permettre à nos clients d’augmenter leur productivité. Lorsqu’un besoin est identifié et que la solution n’existe pas (ou bien pas sous la forme désirée), nous proposons le développement de plugins spécifiques.
Travaillez-vous aussi sur l’exploitation des données à des fins de pilotage de machine à commande numérique ou d’impression 3D ?
Moins que je ne le souhaiterais ! Je m’étais beaucoup amusé sur le sujet étant étudiant aux Etats-Unis car j’avais accès à un atelier dans lequel il était littéralement possible de construire une voiture à partir de zero, tant il était bien équipé. Mais nous n’avons – pas encore – eu beaucoup d’occasions d’explorer cela.
Pourrais-tu nous parler des beaux projets, iconiques, marquants ou pas, sur lesquels tu as travaillé ou tu travailles en ce moment ?
Dans le cadre de nos deux activités nous avons des « projets » de différentes natures : des projets de bâtiments à proprement parler, et des projets de structuration de méthodologies de production. Les deux présentent beaucoup de similitudes, dans le sens ou ils impliquent une phase d’analyse et d’études, de définition des besoins, de stratégie et de conception, et de mise en oeuvre. Lorsque je pense aux projets marquants, ceux qui me viennent à l’esprit sont des projets tels que la modernisation de la gare d’Austerlitz, pour toute sa complexité, sa diversité et l’impact qu’il aura sur la ville de Paris, mais aussi des mises en œuvre du BIM dans des agences d’architecture de grande envergure, dans lesquelles il a fallu proposer des standards, former des équipes, développer des outils…
Dont peut-être certains qui vont changer la skyline parisienne ? 😊
Nous avons effectivement la chance d’accompagner l’agence d’architecture Nouvelle AOM sur l’iconique projet de réhabilitation de la tour Montparnasse ! Des projets de réhabilitation comme celui-ci, à Paris, ne sont vraiment pas courant. C’est un gros challenge pour nous et nous nous efforçons de le relever pour aider les équipes à faire aboutir ce très beau projet que j’apprécie particulièrement.
Travaillez-vous aussi sur des projets plus « infrastructure » ?
Oui, comme mentionné ci-dessus, la modernisation de la gare d’Austerlitz.
Etes-vous aussi experts de l’openBIM et du format IFC ?
Nous sommes très familiers avec la notion d’openBIM et le format IFC, dont nous suivons l’évolution avec intérêt. Nous savons, dès que le besoin se présente, faire appel à ces standards pour permettre/améliorer la collaboration sur les projets. Mais je dois avouer, pour être tout à fait honnête, ma préférence pour les scenarii ou il n’y en a pas besoin ! 😊
En tant qu’ancien architecte, la création ne te manque-t-elle pas ? As-tu d’ailleurs des activités créatives à l’extérieur ?
Si, cela me manque énormément. Nous avons toujours avec mon associé Temesgen, dans un coin de notre tête, l’idée qu’un jour Data Shapes fasse de la conception de projets.
Aujourd’hui – aussi étrange que cela puisse paraitre – c’est dans le code que j’arrive à satisfaire cette envie d’activité créative. Il y dans le fait de construire un outil/ une logique, beaucoup plus de la place pour la créativité qu’on ne le pense.
Développes-tu aussi autour de l’IA ? Si oui, sous quelles formes et pourquoi ?
Oui, je m’y intéresse beaucoup – comment ne pas s’y intéresser avec tout ce qui se passe en ce moment ! Nous avons intégré quelques modules faisant appel à l’IA dans Orkestra, surtout pour le gain de productivité que l’IA permet d’obtenir sur certaines tâches. Je m’intéresse aussi énormément aux IA générant de l’image. J’y vois beaucoup de potentiel et essaye au maximum d’intégrer cela à la palette d’outils et aux process des personnes avec lesquelles nous travaillons.
On mène une réflexion actuellement côté Data Shapes pour identifier les manière dont l’IA pourrait nous assister dans nos tâches les plus chronophages (analyses de maquettes, etc.).
Et les jumeaux numériques et le generative design ?
Nous avons été amenés à travailler sur des projets touchant aux deux thématiques.
- Coté jumeau numérique
- Coté conception générative
Cerise sur le gâteau, tu travailles sur les APIs de Forma, notre solution SaaS de développement de projets de quartiers vertueux. Qu’en penses-tu et quelles sont tes avancées dans ce domaine ?
A propos d’Autodesk Forma, je dirais qu’on a enfin le sentiment d’avoir un outil « cloud native » sur lequel développer des outils de façon moderne, avec du déploiement en continu.
J’y ai vu l’opportunité d’amener la programmation visuelle directement dans le navigateur, sans aller-retours incessants avec un serveur effectuant des calculs. Le projet est encore très expérimental mais j’y vois un grand potentiel.
La puissance d’Autodesk donne également confiance en l’avenir de cet outil qui pourra peut-être un jour englober tous les besoins de production et de simulation des métiers.
Une question plus générale mais clé : en quoi considères-tu que la data soit l’une des clés fondamentales des développements futurs ?
La réponse à cette question aurait probablement été différente il y a quelques mois. Je pense que j’aurais parlé du fait que la data ouvrait la porte à la modélisation. L’un des principaux intérêts des modèles de données est, a mon sens, la capacité à itérer énormément, tester de nombreux scenarii et analyser l’évolution des indicateurs clés pour le sujet étudié. Ces itérations sont d’une valeur inestimable car elles permettent de simuler un nombre quasiment infini d’options afin identifier les meilleures.
Aujourd’hui, il est impossible de répondre à cette question sans penser aux avancées de l’IA et des LLMs (eux-mêmes des modèles…). Ces modèles sont capables d’engranger de la Data et, surtout, de l’exploiter en utilisant le langage naturel. Cela ouvre la porte à beaucoup plus d’utilisateurs et de disciplines car le besoin de coder en est réduit et l’accès simplifié. Il semble aujourd’hui clair que ces nouveaux modèles vont façonner l’avenir de bien des industries, y compris la nôtre.
Et sur tes 2 sociétés, comment vois-tu leur croissance et quels sont les sujets futurs sur lesquels tu aimerais travailler ?
Les ambitions sont grandes des deux côtés ! Data Shapes est déjà assez reconnue dans le monde du BIM en France. Nous souhaitons en faire une référence, et être des acteurs majeurs de la transition des métiers de la conception et de la construction vers les nouvelles technologies. Nous ambitionnons également de faire l’expérience de la réalisation de projets en notre nom propre. Nous pensons pouvoir, avec notre expertise métier et technologique, avoir une approche novatrice de cet exercice.
Orkestra a pour objectif de démocratiser l’utilisation et le partage des outils d’automatisation sans pour autant avoir recours au code. L’idée est que n’importe quel utilisateur de Revit ou bien de Rhino puisse bénéficier de la puissance de Dynamo et de Grasshopper. Nous ambitionnons d’intégrer Orkestra dans un nombre encore plus important de plateformes et aimerions, pourquoi pas, rejoindre l’un des éditeurs de logiciels majeurs pour nous donner les moyens de pousser le développement de la plateforme au maximum.
Quelles sont tes passions hors travail ?
Je pense faire partie des ces chanceux (ou malheureux) dont la passion et le travail se chevauchent énormément. En dehors de cela, j’aime énormément la musique que j’ai pendant un certain temps pratiqué. Je me contente aujourd’hui de l’écouter. J’aime également beaucoup le cinéma. Mais il faut reconnaitre que je passe beaucoup de mon temps libre à « travailler » , en testant de nouveaux outils, en apprenant de nouveaux langages de programmation ou autre. Ces derniers mois, j’ai par exemple entrepris d’apprendre un nouveau langage de programmation afin de créer un outil de programmation visuelle qui tourne à 100% dans un navigateur. J’ai l’impression de travailler sur ce projet comme certains joueraient aux jeux vidéos. Ce sont des challenges à relever, des obstacles à surpasser, des choses nouvelles à intégrer. J’y prends un plaisir immense, et il se trouve que ce n’est pas très éloigné de mon métier !
Y-a-t-il quelque chose de particulier que tu souhaiterais-dire à nos lectrices et lecteurs ?
Pour ceux qui auront lu jusqu’ici, je leur dirais merci pour l’attention et l’intérêt qu’ils portent à mon parcours ! Et qu’ils n’hésitent pas à entrer en contact avec moi via LinkedIn ou autre pour échanger davantage.
Mostafa, un grand merci à toi pour cet échange passionnant. Nous te souhaitons de poursuivre cette route du succès encore très longtemps.
C’est moi qui te remercie Emmanuel pour ta gentillesse, ta patience et ta bienveillance !