BIM d’or 2015, histoire d’un succès avec RPBW et l’ENS Cachan et BIM d’or 2016 à venir

BIM D'OR 2016BTP

L’année 2015 a vu l’immense succès de l’ENS à Saclay de l’agence internationalement reconnue Renzo Piano Building Workshop et le Maitre d’ouvrage ENS cachan récompensés par le BIM d’or.

Il y avait une véritable volonté de la maitrise d’ouvrage de prescrire le BIM à la maitrise d’oeuvre, afin d’en bénéficier ensuite en phase exploitation et réaliser ainsi des économies et réductions de charges importantes. Découvrez le témoignage vidéo de cette belle histoire avec l’interview d’Hélène Gobert, Directrice du projet de construction de l’ENS Cachan, ainsi que du VDC Manager de l’agence RPBW, Daniel Hurtubise.

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Cliquez ici pour voir la vidéo de l’interview ENS et RPBW.

BIM d’OR 2016 – l’aventure continue !

Plus que quelques semaines avant la remise des trophées du BIM d’or du Moniteur et des Cahiers techniques du Bâtiment tant attendu par les professionnels !

L’objectif du Moniteur vise à récompenser la démarche collaborative d’une équipe, associant un maître d’ouvrage, un maître d’œuvre et une entreprise autour du BIM d’un projet.

Autodesk est fier d’avoir été le premier sponsor des 1ère et 2ème Edition avec CINOV et renouvèle sa confiance au Groupe Le Moniteur cette année avec son Partenariat Platinum. Il sera aux côtés de la Fédération CINOV et de son Partenaire ATTIC.

Sur les 12 derniers BIM d’Or primés en 2014 et 2015, les 10 lauréats ont utilisé des Solutions Autodesk BIM telles que Revit et le BIM d’or 2015 a été attribué à l’ENS Cachan et Renzo Piano Building Workshop utilisant Revit et Navisworks. Ces BIM d’argent et BIM d’or ont quasiment tous réalisé des échanges openBIM au format IFC de buildingSMART afin d’assurer une collaboration optimale de projet.

buildingSMART

Qui sera le nouveau vainqueur de cette édition 2016 ? Suspens et que le meilleur gagne.

Découvrez le site des BIM d’or 2016 en cliquant ici.

Interview BIM Managers – Episode #11 Didier Hoffman, BIM et CAD Manager chez Assar Architects

Nous sommes heureux en cette rentrée de commencer sur une note positive et européeene avec l’interview de notre Star Belge du BIM, Didier Hoffman, architecte et CAD Manager de l’agence Assar Architects mais aussi très connu pour ses tutoriaux sur Elephorm.

DHO

Didier Hoffman, architecte

BIM et CAD Manager – ASSAR Architects

Auteur de formations Revit chez Elephorm

Certification professionnelle Autodesk Revit

 

Bonjour Didier,

Et bienvenue sur ABCD Blog ! Nous sommes heureux d’avoir ce deuxième témoignage européen, avec certainement le plus connu de nos amis Belges, Didier Hoffman. La Belgique avance elle-aussi avec le BIM, nous l’avons constaté lors du dernier BIM’s Day de Mediaconstruct mais nous allons surtout découvrir ton parcours exemplaire.

Didier, pourrais-tu tout d’abord te présenter et nous raconter ton parcours d’architecte et tes premiers pas dans la technologie 3D qu’on n’appelait pas encore BIM, et notamment tes débuts chez Assar architects ?

Lorsque j’ai dû choisir quelles études entamer, j’ai longuement hésité entre l’informatique et l’architecture. Je me suis finalement lancé dans l’architecture, en me disant qu’il serait probablement plus facile d’ajouter l’informatique au métier d’architecte, plutôt que l’inverse ! Même si ce ne fut pas facile au départ : nous étions la première promotion à avoir la possibilité de prendre une option en informatique, et à l’époque nous étions considérés comme des « suppôts de Satan ». Le discours des professeurs d’atelier était : « Comment pouvez-vous imaginer qu’on dessinera un jour des plans d’architecte à l’ordinateur ! » C’étaient des visionnaires !

Quoi qu’il en soit, j’ai persévéré et obtenu mon diplôme. J’ai eu alors la grande chance de pouvoir immédiatement rentrer au bureau Assar architects. A l’époque (c’était en 1987), le bureau Assar était précurseur en la matière, puisque grâce au logiciel « Star Architecture (logiciel belge, il faut le dire ! ), nous produisions déjà les plans, coupes, élévations et perspectives de manière automatique à partir d’un modèle 3D. On ne parlait pas encore de BIM à l’époque (même s’il était possible de déjà sortir des quantitatifs). Nous étions plus concernés à l’époque par l’intelligence de la démarche 3D et de la cohérence que celle-ci apportait dans les dossiers. Le matériel était très onéreux, les logiciels également, le risque était élevé, et c’est donc réellement grâce à la vision juste et pertinente de Eric Ysebrant de Lendonck, administrateur délégué à l’époque, et des quelques « geeks » en 3D qui l’entouraient que Assar a connu son essor dans la 3D.

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Etais-tu dès le départ en charge des questions relatives aux outils numériques ?

Assar était à l’époque divisé en équipes, réels pôles de compétence. Un projet n’était donc pas géré par une même équipe du début à la fin, mais passait dans les mains de différentes équipes spécialisées dans leur domaine, suivant l’étape du dossier. Il y avait donc une équipe « informatique », chargée de la réalisation des demandes de permis de construire, tous faits en 3D sur Star. A l’époque j’ai donc tout naturellement rejoint cette équipe. J’ai donc commencé par faire mon travail de « stagiaire architecte ». La méthode 3D en Star nécessitait des mises en place de procédures, de bibliothèques 3D, etc… Vu ma passion pour l’informatique, j’ai participé très vite au développement de ces aspects, et c’est réellement là que ma passion pour les développements de ce type est née.

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Quand et comment Assar est passé au BIM et à Revit ? Quelle stratégie as-tu mise en place pour atteindre tes objectifs ?

Il y a une dizaine d’années, nous avons constaté que les développements du module « Archi » de Star ralentissaient de manière inquiétante ! En effet, Star a commencé à développer des outils dans d’autres domaines, probablement plus porteurs pour eux, et le module d’architecture n’était visiblement plus dans leurs priorités.

Au vu de cela, nous avons décidé de prendre les devants, en essayant de trouver un remplaçant à Star. Nous préférions avoir le temps de bien comparer, choisir le bon outil, plutôt que d’y être obligé du fait que la vente de Star s’arrêterait. J’ai donc entamé une « croisade », chez tous les producteurs de logiciels 3D de l’époque (on ne parlait toujours pas de BIM ! ). Je leur demandais des démonstrations personnalisées, afin de m’assurer que le futur outil permettait la même richesse et les mêmes performances en 3D que Star. Il n’était pas question de faire le choix d’un logiciel qui nous aurait bridés au niveau des possibilités de modélisation.

Et malheureusement, je n’en trouvais pas, chaque logiciel testé ayant, à un moment ou à un autre, des limitations dans la modélisation que nous n’avions pas avec Star.

Jusqu’au jour où notre revendeur Autodesk m’a contacté, afin de me présenter un nouvel outil fraîchement acquis par Autodesk, du nom de Revit. J’ai été assister à une démo, et comme il me plaît de le dire, il y a ma vie avant ce jour, et ma vie après !

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Ce fut une véritable révélation ! Non seulement les possibilités 3D étaient au rendez-vous, mais nous y ajoutions (on ne parlait toujours pas de BIM) la cohérence des appellations des vues sur les feuilles, les niveaux automatiques,… bref, une quantité de choses bien connues des utilisateurs Revit, qui franchissaient un nouveau pas dans la production graphique intelligente.

Le choix était fait : ce serait Revit. Encore une fois, notre approche n’était à l’époque pas du tout BIM : nous avons fait le choix de Revit en remplacement de Star, donc en tant que super modeleur 3D. Le BIM et l’aspect base de données n’est venu que plus tard…

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Wolu 34 – 1er projet BIM Assar Architects

Cela a-t-il été facile de convaincre l’agence ? Quels écueils as-tu dû surmonter ?

Le fait de changer de logiciel de production graphique pour un bureau d’architecture est une révolution en soi. A l’époque, nous étions contraints d’effectuer ce changement, mais l’équipe « Star » de l’époque était comme je l’ai dit concentrée dans la phase de production des permis de construire. Cela concernait donc finalement un nombre assez restreint de personnes, toutes par la force des choses passionnées par l’informatique. Les difficultés pour ce premier changement n’ont pas été importantes, même si le travail de transfert des bibliothèques et des méthodologies était conséquent !

Où les choses ont commencé à se compliquer, c’est lorsque l’on a compris qu’il y avait autre chose dans Revit que de la 3D, et que le mot BIM a été prononcé pour la première fois !

Cela révolutionnait encore une fois les méthodes ! En effet, il ne fallait plus se contenter de modéliser, mais il fallait réellement alimenter une base de données intelligente, paramétrique et pluridisciplinaire ! Dès le moment où j’ai compris ce que représentait le BIM et ce qu’il allait apporter dans la procédure de construction des bâtiments, il n’était plus question d’utiliser Revit uniquement dans la phase de permis de construire, mais il devenait assez évident que tous les architectes de l’agence devaient être formés, afin que le modèle puisse évoluer du début à la fin dans le format Revit. C’était pour moi une évidence, même si la première étape indispensable à l’époque ne concernait que du BIM niveau 1, et que l’on ne réalisait pas encore d’échange de modèles entre bureaux d’études (BIM niveau 2). Cela viendrait bien par la suite, mais pour cela la condition indispensable pour que l’on puisse sans problème faire du niveau 2 était que le niveau 1 soit implémenté chez tout le monde à l’agence.

Assar n’est pas une petite agence, ce changement concerne plus ou moins 80 personnes !

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Il a donc d’abord fallu convaincre la direction. J’ai obtenu l’accord de démarrer le projet en réalisant une présentation mettant en évidence la manière dont l’implémentation du BIM se passait autour de nous : en France, en Angleterre, aux Pays-Bas, dans les pays nordiques, aux Etats-Unis, etc…

Curieusement, même si les recommandations pour passer aux BIM sont européennes, la Belgique semblait ne pas vouloir se réveiller. A l’époque où en France on parlait déjà de l’échéance de 2017 pour les marchés publics de plus de 2.000 m2, en Belgique, c’était toujours le calme plat et le silence…

Je suis malgré tout parvenu à convaincre qu’il fallait se préparer, car forcément la Belgique allait se réveiller. De la même manière que nous avions pris les devants en cherchant à remplacer Star, nous devions prendre les devants afin que le jour où on nous imposerait le BIM pour les marchés publics, Assar serait prêt et rodé depuis longtemps. Je ne voulais pas que nous vivions un vent de panique comme il a existé en France où toutes les agences ont dû se lancer de manière effrénée et obligatoire dans des formations afin de pouvoir respecter cette échéance de 2017.

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Hôpital du Chirec – Projet BIM Assar Architects

Assar a toujours voulu être précurseur dans la 3D, et nous nous devions de garder une longueur d’avance.

C’est dans cette phase que nous nous trouvons actuellement : la formation de tous les collaborateurs à l’utilisation de Revit. La démarche est difficile, car comme je le disais, cela concerne tout le monde, et contrairement à la première vague « facile » qui a vu passer des utilisateurs 3D Star à Revit, je me retrouve ici à former des gens en Revit alors qu’ils ont toujours travaillé en 2D. La révolution est double : la 3D, et l’aspect BIM et base de données ! Même si dans les faits, toutes les personnes de cette catégorie formées actuellement ne veulent plus entendre parler de 2D, le fait d’ajouter de la base de données et leur demander d’alimenter le modèle avec des éléments autres que graphiques est beaucoup plus compliqué. Cela le restera tant que l’intérêt de la chose ne sera pas évident, et ça le deviendra le jour où la collaboration entre bureaux d’études deviendra normale et régulière.

Tu es connu (très) en France pour tes tutoriaux sur Elephorm. Le savais-tu et peux-tu nous expliquer cet amour du partage de tes connaissances ? Comment tout a commencé ?

Tout a commencé comme je l’ai dit par le développement des méthodologies Star, auxquelles j’ai tout de suite pris goût. Une autre étape importante que nous avons vécue chez Assar a été le remplacement des tables à dessin par des ordinateurs. Cela concernait à l’époque toutes les personnes autres que l’équipe Star. Le choix s’est porté assez naturellement sur AutoCAD. C’est là que j’ai réalisé mon premier vrai travail de « formateur » (ou devrais-je dire d’évangéliste), car j’ai pris ce défi en mains, et j’ai formé tous les collaborateurs à AutoCAD. Je pense avoir alors acquis des compétences d’orateur et de « prof »…

C’est devenu alors une vraie passion, et c’est donc tout naturellement que j’ai proposé mes services chez Elephorm, afin de pouvoir diffuser vers un plus grand nombre de personnes ! Cela allait dans le sens du partage et du développement du BIM en général et de Revit en particulier. Plus il y aurait de gens formés au BIM et à Revit, et plus la vulgarisation et la diffusion du logiciel allaient pouvoir s’étendre.

Ce pari s’est d’ailleurs soldé par une réussite totale puisque l’année passée, j’ai été sacré « elephormateur » numéro un : la formation Revit que j’ai réalisée chez eux a été leur meilleure vente !

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Bravo ! Venons-en au nerf de la guerre, le BIM Management. Peux-tu nous expliquer ta journée type et les difficultés auxquelles tu es confronté ?

Comme je l’ai expliqué, nous sommes dans une phase de formation à Revit, qui pour l’instant se veut « graphique » principalement. En effet, les échanges avec les bureaux d’études sont encore très rares chez nous en Belgique, et l’aspect BIM de la base de données ne viendra que lorsque ces échanges deviendront monnaie courante. Ce n’est pas encore le cas et je me concentre donc sur la formation des collaborateurs à Revit, afin que le jour où l’on devra ajouter la couche « BIM » à nos fichiers, les gens seront rôdés en Revit. A chaque étape suffit sa peine. D’abord de bons « modeleurs », et ensuite de bon « BIMeurs » !

Donc par la force des choses je ne me considère pas encore ici en interne comme BIM Manager, mais plutôt comme un « CAD Manager ». Même si, en-dessous de la table, nous mettons au point des méthodes et des bibliothèques qui nous amènent tout naturellement vers du niveau 2, nous n’en sommes pas encore là, à l’exception de quelques dossiers où la collaboration est partiellement effective.

Donc à quoi ressemble une journée type ? Difficile à dire ! Dans la mesure, du possible, je reste encore en production (je suis malgré tout architecte !). Cela me permet de rester dans la mouvance des dossiers actifs, et de développer dès lors des méthodologies qui sont en harmonie avec la manière dont les dossiers sont produits. J’ai vu trop de « professeurs académiques » n’ayant plus pratiqué depuis des années et qui étaient en décalage total par rapport à la réalité du métier.

Donc à côté de la production, je développe des modes d’emploi, des « trucs et astuces », des bibliothèques… Et puis je suis présent pour le « helpdesk » journalier pour tous les utilisateurs, donc c’est 10 000 fois par jour que je réponds aux questions et inquiétudes des collaborateurs. C’est parfois fatiguant, mais ça rentre dans la logique du développement chez Assar, et donc je mets un point d’honneur à répondre à toute demande, le plus rapidement possible, et avec bonne humeur !

Quelles sont selon toi les qualités essentielles pour être un bon BIM Manager ?

Qu’est ce qu’un BIM Manager ? Un architecte ? Un maître d’ouvrage ? Un entrepreneur ? Ou quelqu’un d’autre encore ? Le BIM Manager devra être LA référence sur toute la durée du processus de construction du bâtiment en vue d’assurer la parfaite cohérence entre tous les intervenants, afin d’avoir un flux de transmission des données sans aucune perte, quelle que soit la phase dans laquelle on se trouve, et quel que soit l’intervenant, qui travaille avec son propre logiciel.

Un BIM Manager ne peut donc être un jeune sorti tout juste des écoles : il faut avoir un parcours professionnel déjà bien rôdé, avec beaucoup d’expérience qui permettre d’être parfaitement à l’aise dans l’acte de construire.

Ceci dit, les acteurs de la construction sont forcément par définition au départ parfaitement au point dans LEUR métier. Etre BIM Manager suppose d’être au courant des métiers des autres, ou tout le moins de savoir comment les autres travaillent… C’est pour cela que je pense sincèrement qu’aucun architecte, aucun entrepreneur, aucun maitre d’ouvrage ne peut se prétendre être BIM Manager sans avoir suivi une formation qui lui permette d’approcher de manière pertinente les métiers des autres intervenants, au moins dans leur méthode de production (méthodologie et outils).

Un architecte ne doit pas devenir entrepreneur, mais l’architecte qui voudra se prétendre BIM Manager devra comprendre les outils et la méthode de travail de l’entrepreneur.

Il faudra donc également que le BIM Manager soit un peu « geek », et féru d’informatique, car le flux fluide entre les intervenants, depuis la programmation du projet jusqu’à son exploitation devra supposer une maîtrise de beaucoup de logiciels et de protocoles d’échanges.

Quelles solutions logicielles incontournables pour le BIM utilisez-vous au quotidien ?

Comme je l’ai dit, malheureusement, en Belgique nous n’avons que trop peu l’occasion de travailler en réelle collaboration avec les bureaux d’études. Nous en sommes donc dans une phase très « Revit », en vue de préparer cette collaboration.

Toutefois, le premier logiciel à avoir été utilisé dans le cadre du projet de l’hôpital du Chirec est Autodesk Navisworks, car le bureau d’études en techniques spéciales, Ingenium, a travaillé en Revit sur base de notre modèle et les Clash Detections ou détections de collisions ont été réalisés avec Navisworks.

Nous sommes également rentrés dans une première phase de tests d’export de nos modèles en IFC, afin de comprendre ce que nous devons éventuellement modifier dans notre manière de modéliser en Revit pour que les futurs échanges soient les plus performants possibles.

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Peux-tu stp nous raconter tes 2 plus belles expériences en BIM et un échec et pourquoi ?

Les deux plus belles expériences en BIM sont forcément celles pour lesquelles nous avons pu aller plus loin que la simple CAO, et entamer réellement une « aventure BIM ».

Le premier dossier auquel je pense est ancien : il s’agit du projet « Wolu 34 », qui consistait en la réhabilitation d’un immeuble de bureaux en logements. Nous avons pu là pour la première fois exploiter à fond les phasages dans Revit.

Wolu 34 – 1er projet BIM Assar Architects – Etat existant

Le bâtiment a été entièrement désossé (on est revenu à l’ossature béton). Toutes les phases de démolition, de reconstruction ont été gérées de manière automatique en Revit. Cela fut une très belle expérience et une très belle démonstration de ce que le BIM promettait ! Ce fut la première réelle opportunité pour montrer à tout le monde chez Assar que Revit était « plus » que de la simple modélisation.

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Wolu 34 – 1er projet BIM Assar Architects – Etat rénové

La deuxième expérience à laquelle je pense est tout naturellement l’hôpital du Chirec, pour lequel la collaboration avec le bureau d’études en techniques spéciales (Ingenium) a été exploitée totalement…

Un échec ? Pas vraiment d’échec dans le sens propre du terme où l’on pourrait dire que l’on regrette l’utilisation de Revit et / ou du BIM. Disons que d’une manière générale, lorsque l’on travaille un dossier en Revit, tout au long de la phase chantier, et que le maître de l’ouvrage nous réclame un dossier TQC en fichiers DWG… ça, c’est un échec !

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Hôpital du Chirec – Projet BIM Assar Architects

Considères-tu que les architectes soient en retard par rapport aux entreprises de construction et ingénierie sur la maitrise du BIM ?

On ne peut pas vraiment parler de retard, mais disons qu’il est clair que les entreprises ont perçu plus rapidement le potentiel énorme qu’apportait le BIM pour leur travail. Mais de nouveau, pouvons-nous réellement parler de BIM, et donc de collaboration ? Dans l’état actuel des choses, nous sommes parfois confrontés à des entreprises qui vont prendre la responsabilité de refaire un modèle BIM complet sur base des dossiers d’appel d’offres, afin de s’assurer de la parfaite cohérence des études. Cette initiative vient trop souvent du fait que le BIM collaboratif n’a pas été utilisé en amont entre les bureaux d’études. Ils y voient un intérêt évident dans la gestion du chantier, et ils proposent d’ailleurs très souvent au maître de l’ouvrage d’acquérir ce modèle en tant que modèle TQC.

Qu’en est-il du BIM en Belgique ? Cela avance-t-il selon toi ? Nous sentons qu’il se passe des choses intéressantes. Est-ce vrai ?

Effectivement… Beaucoup d’associations professionnelles lancent des initiatives pour présenter le BIM et ses avantages. Des groupes de travail se mettent en place à tous les niveaux. Une des initiatives les plus importantes est celle lancée par le CSTC, sous la présidence de Thomas Vandenbergh (BIM Manager chez Besix), qui a créé plusieurs groupes de travail reprenant en leur sein de nombreux professionnels de tous les niveaux (architectes, entrepreneurs, bureaux d’études, fabricants, etc…).

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Il y a 5 groupes de travail mettant à l’étude les thèmes suivants : les classifications et nomenclatures, les protocoles d’échange, les e-catalogues BIM, les aspects juridiques du BIM, les formations et les profils de compétence.

Les choses commencent enfin à se développer !

Et je pense qu’elles vont dans le bon sens : en effet, ce sont des associations professionnelles qui prennent les choses en main. Toutes les personnes participant à ces développements sont donc des gens qui sont dans le métier, qui réalisent des bâtiments, chacun dans leurs domaines. Cela ne peut donc qu’aboutir à des procédures et méthodologies en parfaite cohésion avec la manière dont les bâtiments sont réalisés. Ce ne sont pas des développements « intellectuels » réalisés en vase clos, mais bien des développements pratiques et concrets réalisés par des acteurs dans l’acte de construire.

Le BIM et les outils du BIM sont-ils enseignés en Belgique ?

Dans une certaine mesure. J’ai enseigné deux années à l’Ecole Supérieure des Arts de Bruxelles. J’y ai donné des cours de Revit dans la dernière année (la 3ème) en option « Dessin et Technique en Architecture ». Il est très difficile de faire bouger les choses dans l’enseignement, et mon cours de Revit n’était finalement qu’une « information » sur ce que le logiciel permettait de faire.

En effet, les étudiants reçoivent dès la première année un cours sur AutoCAD 2D, qu’ils maîtrisent donc très bien en arrivant en troisième année. Mon cours se concentrait sur deux heures par semaine, durant cette dernière année. Il est évident que pas un seul étudiant n’osait prendre le risque de présenter son projet en Revit, car l’outil n’était pas maîtrisé et le risque était donc trop grand !

Les choses évolueront réellement lorsque les logiciels BIM seront enseignés dès la première année. Mais c’est très compliqué au niveau des heures et des crédits : les horaires sont pleins, et on ne peut imaginer ajouter un cours qu’en en supprimant un autre…

Je pense qu’en faculté d’architecture, les problèmes doivent être similaires, même si là, je n’ai pas d’expérience à fournir.

On te voit aussi beaucoup en France dans des actions de formation avec d’autres professionnels. Est-ce l’amour de notre pays ou autre chose ?

Cette collaboration avec la France a démarré lorsque j’ai rencontré Jacques Lévy-Bencheton (CAD et BIM Manager à l’agence Brunet Saunier Architecture), il y a maintenant de nombreuses années. C’était à l’occasion de travail sur un forum AUGI d’utilisateurs Revit.

Nous avons sympathisé, et comme nos deux agences se développaient dans le BIM de manière plus ou moins parallèle et identique, nous avons décidé de travailler ensemble au développement de méthodes de travail : mettre en commun nos connaissances spécifiques pour faire progresser les deux agences.

De fil en aiguille, de nombreux contacts se sont réalisés en France, et effectivement, la prochaine étape est le fait que je vais participer, toujours avec Jacques, à une formation de BIM Management réalisée par la société « Sightline », dont Jacques est membre fondateur, et qui sera donnée à l’ESTP à Paris.

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Ceci dit, tu me parles de l’amour de la France : il est présent aussi ! A titre personnel, j’ai une maison dans le Sud de la France où je passe la plupart de mes vacances, et me retrouver là me ressource énormément…

Malgré ton excellente maitrise du BIM, tu sembles remettre souvent les choses établies en question. Pourquoi ?

Ce n’est pas les choses établies que je remets en question, au contraire ! Ce qui est établi et acquis est tout bénéfice.

Où je relativise souvent mon discours, c’est dans cette telle différence que l’on constate dans le développement du BIM en Belgique et dans les autres pays.

Comme je le disais, nous n’avons que trop rarement l’occasion de travailler en collaboratif avec les bureaux d’études. On parle beaucoup du BIM, on développe des méthodologies et des procédures dans des groupes de travail, mais sur le terrain, les choses ne vont pas aussi vite que je le souhaiterais.

C’est un constat que je fais lorsque je vois la manière collaborative et efficace qui existe déjà ailleurs, et notamment en France.

Ceci dit, comme je l’ai dit plus haut, les nombreux groupes de travail qui voient le jour en Belgique et la pertinence de leur approche fait que la Belgique va rattraper tout le monde, j’en suis sûr !

Quelles sont tes prochains défis pour l’agence Assar d’une part et pour toi ensuite ?

Pour ce qui concerne Assar, mon premier grand défi est évidemment le fait de terminer la formation de tous les collaborateurs à l’utilisation de Revit. C’est la première étape.

Pour donner une idée, nous en sommes aujourd’hui à plus ou moins la moitié de gens formés, soit plus ou moins 40 personnes. Lorsque cette étape sera terminée, nous aurons une « force de frappe » inégalée en Belgique.

Le défi suivant sera alors de faire émerger de Assar le BIM niveau 2, qui nous permettra de réaliser enfin un travail collaboratif, dans un premier temps dans les phases de construction, puis je l’espère très vite dans un processus BIM complet. Cela dit, Assar est d’ores et déjà prêt pour ce passage au niveau 2 ; nous sommes simplement en attente et « avides » de voir le nombre de bureaux d’études qui gravitent autour de nous passer au BIM.

J’ai encore besoin de quelques mois pour terminer la formation de tout le monde. J’espère que l’aboutissement de cette étape coïncidera avec le « réveil » de la Belgique, et que les bureaux d’études et autres intervenants seront alors prêts pour se lancer dans l’aventure avec nous.

Enfin, pour moi, je souhaite passer très vite d’une compétence de CAD Manger aboutie et de BIM Manager en devenir, à une compétence de BIM Manager complet. En cela, la formation à laquelle je vais participer à l’ESTP va grandement m’aider. En effet, si j’y donnerai personnellement les cours de modélisation en Revit, l’équipe de professeurs est nombreuse et tous les profils sont ultra compétents dans leurs domaines respectifs. Suivre en parallèle aux cours que je donne, les cours des autres professeurs me donnera un atout énorme et des compétences nouvelles que je suis impatient de pouvoir apporter à Assar.

Merci encore pour cette belle interview Didier. Nous te souhaitons une bonne continuation et encore de nombreux succès en BIM, en Belgique, en France, et ailleurs.

Bien à toi.

Emmanuel

Autodesk University 2016 – Les inscriptions sont ouvertes !

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La Grand Messe des Professionnels de l’architecture, l’ingénierie et la construction, ainsi que des autres mondes tels que l’Industrie et le Média et Divertissement – qui ont une longueur d’avance ou en sont à la recherche – est ouverte aux inscriptions !

Le BIM, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le SIG, les effets spéciaux, la robotique, l’impression 3D, l’Internet des objets et toutes ces grandes tendances vous intéressent ? Alors comme plus de 9000 visiteurs du monde entier chaque année, venez écouter les autres professionnels, les gourous, dirigeants, experts, professeurs, étudiants, mentors, vous raconter leur belles expériences d’un numérique maîtrisé qui leur donne un avantage concurrentiel, augmente leur créativité et leur compétitivité et leur ouvre les portes des pays du monde entier, ou tout simplement des marchés de leurs pays…grâce aux solutions numériques innovantes d’Autodesk.

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Pour cela, rien de plus simple. Commandez votre aller-retour pour Las Vegas, une chambre à l’hôtel Venetian ou proche et l’entrée d’Autodesk University 2016 (AU 2016, Hey You en anglais) dès maintenant afin d’économiser sur le tarif de l’entrée. L’évènement se déroulera du 15 au 17 novembre 2016.

Pour découvrir AU 2016 et tout savoir, rien de plus simple que de cliquer ici.

Vous y découvrirez l’agenda et tous les titres des sessions disponibles. La France sera largement représentée avec des présentations des Sociétés :

  • Arcadis sur une expérience BIM sur une extension de grand projet routier
  • Artelia sur le déploiement du BIM au sein de cette grande Ingénierie
  • EGIS sur la conviction et la motivation du passage au BIM au sein d’une grande ingénierie
  • Systra sur le projet du Grand Paris
  • Vinci Construction France sur l’implémentation du BIM au sein du Groupe

Merci et bravo par avance à tous ces Experts…

La Russie en route vers le BIM elle-aussi

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© WorldBuild 365 – 2016

Après le Chili, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, voilà que nos camarades Russes se préparent pour la route du BIM eux-aussi.

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Mikhail Men, Ministre Russe de la Construction a récemment annoncé que son ministère travaillait sur une stratégie d’utilisation du BIM sur les futurs projets de bâtiments Russes.

“ En tant que régulateurs du marché de la construction, nous devons créer les conditions nécessaires pour que le processus BIM soit utilisé concrètement dans les sociétés du BTP’' a annoncé M. Men. Car en réalité, le BIM est utilisé sur les projets privés et sur des projets à titre individuel, souvent à la demande des maitres d’ouvrage. Alors que c’est une pratique courante dans le monde entier. “ a déclaré M. Men lors d’un conseil des ministres.

Le BIM en est à ses débuts en Russie mais son gouvernement regarde à son déploiement depuis bien longtemps. Bien que le taux d’adoption soit plus bas que de nombreux pays – les coûts de formation et d’adaptation au code des bâtiment appelé GOST étant élevés – les choses commencent à changer. Les récents changements des codes de marchés publics et la baisse des coûts de formation y étant pour beaucoup.

Un facteur clé de l’accéleration du BIM en Russie est son soutien par les architectes. Nombreux sont ceux qui s’y sont convertis afin de réduire les coûts de la construction et transformer le processus de conception. L’un de ses plus fervents supporters est d’ailleurs un BIM Manager de l’agence d’architecture IND Architects à Moscou, converti au BIM depuis de nombreuses années, et sur Autodesk Revit (lire son interview en cliquant ici).

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© IND Architects – 2016

Il pense que le potentiel pour l’expansion du BIM en Russie est énorme. De nombreux Clients et maitres d’ouvrage le demandent déjà.

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© IND Architects – 2016

Découvrir l’article sur le BIM en Russie sur le site de WB365 en cliquant ici.

EGIS, le BIM ou la haute modélisation des exigences

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Nous découvrons la magnifique vidéo de la Société d’Ingénierie EGIS et de sa stratégie autour du BIM et du numérique, avec en introduction Bertrand Delcambre, Président du PTNB qui dit que le numérique est partout (batîment, infrastructure…).

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Il martèle “ De plus en plus de maitres d’ouvrage vont imposer ces outils là dans les projets et de conclure  : “ Et donc l’Ingénierie n’a pas le choix, c’est maintenant qu’il faut qu’elle y aille, sinon, elle risque fort de laisser passer des opportunités très intéressantes. “

Emaillée de magnifiques images de projets BIM, utilisant notamment les technologies BIM d'Autodesk telles que Revit ou Navisworks, EGIS donne une nouvelle dimension aux projets d’Ingénierie et innove.

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Selon Stéphane Pradon, Directeur adjoint Environnement, “ Le BIM et la 3D prennent tout leur sens dans le coeur de métier d’Egis et notamment dans l’intégration du domaine de l’environnement dans la conception de nos projets d’aménagement du territoire. "

Sébastien Duprat, Directeur Délégué Conseil Immobilier, Energie et exploitation insiste sur l’importance du BIM pour la phase exploitation qui permettra d’optimiser le coût d’exploitation et de maintenance des ouvrages et ainsi donner toute sa valeur au BIM. EGIS veut accompagner les maitres d’ouvrage dans cette transition.

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Avec plus de 8000 heures déjà dispensées à plus de 500 collaborateurs sur les 3 dernières années sur les outils de la maquette numérique afin d’accélérer la transition numérique, EGIS place la barre très haut.

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L’openBIM de buildingSMART facilitant la collaboration, un sujet qui tient à coeur à EGIS participant activant à buildingSMART et MINnd, tout comme Autodesk, aussi fortement impliqué.

Avec plus de 2 millions de m2 réalisés en BIM par EGIS, cette vidéo se termine par un florilège de projets BIM que vous reconnaîtrez et qui pour certains ont été primés…

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BRAVO à Egis et découvrez leur magnifique vidéo en cliquant ici.

Apprenez le BIM level 2 avec nos voisins et experts Britanniques de bsi

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Le BIM Level 2 devient obligatoire au Royaume-Uni depuis cette année. Vous voulez vous aussi maîtriser tous les aspects du BIM ?

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Rêve de MAD avec Iwan Baan sur Dezeen

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© Dezeen – 2016

A découvrir sur DEZEEN, 2 oeuvres magnifiques qui se rencontrent, celles de l’agence d’architecture MAD avec le fabuleux opéra de Harbin en Chine, poétique, voluptueux, chaleureux, qui se laisse prendre sous une robe neigeuse par l’objectif du photographe néerlandais Iwan Baan…

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© Dezeen – 2016

Cette oeuvre aux 3 délicats pétales qui intègrent deux salles de spectacles et une place.qui fait partie de l’Ile Culturelle de Harbin, est faite de courbes sensuelles réalisées en panneaux d’aluminium blanc et panneaux de verre.

Terminé en 2015, c’est le premier et plus grand projet conçu par MAD sur les bords de la rivière Songhua.

Iwan Baan a commencé sa carrière comme reporter de documentaires mais a ensuite basculé sur la photographie d’architecture suite à sa rencontre avec Rem Koolhas. Il est devenu par la suite l’un des plus grands noms recherchés dans ce domaine.

Il trouve un intérêt tout particulier à voir et comprendre comment le public et les citoyens s’approprient ce type d’oeuvres monumentales et uniques…

Découvrez l’oeuvre de ces deux géants de l’architecture et de la photographie que sont MAD et Baan sur Dezeen en cliquant ici.

Autodesk soutient l’openBIM de buildingSMART et met à jour le moteur IFC de Revit 2016 et 2017

Autodesk très attaché à l’openBIM de buildingSMART’s et au standard IFC vient tout juste de mettre à disposition la toute dernière version du moteur IFC open source de Revit.

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Vous pouvez télécharger ces mises à jour grâce aux liens ci-dessous :

IFC pour Revit 2016 (v16.5):

https://apps.autodesk.com/RVT/en/Detail/Index?id=3754730560173591798&appLang=en&os=Win32_64

IFC pour Revit 2017 (v17.2):

https://apps.autodesk.com/RVT/en/Detail/Index?id=1049118595309324136&appLang=en&os=Win64

Les mises à jour des versions précédentes sont listées ci-dessous.  Il est important de se mettre à jour sur les toutes dernières versions afin d’avoir une interopérabilité optimale !

NOTES :

1. Les IFC Exporters pour Revit 2013 – 2015 ne recevront plus de mises à jour régulières.

2. IFC pour Revit 2016 et 2017 inclut l’export, l’import et l’interface utilisateur d’export.  Il n’y a pas besoin d’installeur séparé pour chaque élément.

3. Cette mise à jour fonctionne pour Revit et Revit LT.

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Nouveautés pour IFC pour Revit 2016 v16.5.0 et IFC pour Revit 2017 v17.2.0 :

Général

– Localisation française terminée

Nouvelle fonctionnalité d’export :

– Utilisation du “niveau de référence”en tant que niveau de base lors de l’export de certains composants MEP

– Support des unités de densité des volumes

Corrections de problèmes d’export :

– Export des pièces et surfaces, même si limites intérieures ne sont pas fermées correctement. A noter que l’IfcSpace créé pourrait avoir des trous intérieurs manquant

– Correction de l’erreur lors de l’export de certains murs de valeur 0 en hauteur quand ils ont des éléments associés.

– Une porte ou une fenêtre ne peut être associée qu’à une seule ouverture, même si elles sont insérées dans de multiples murs comme pour le standard IFC.

Nouvelles fonctionnalités d’import :

– Rajout d’une option API permettant de toujours lire dans une boîte englobante, même si l’entité à une représentation physique.

– Possibilité de lire une information de courbe qui n’est pas contenue dans la représentation de son axe, afin d’autoriser l’import de filaire.

– Mapping d’IfcOutletType et IfcProtectiveDeviceType à Equipements électrique et équipements spécialisés respectivement.

– Support amélioré des fichiers IFC2x et IFC2x2.

– Support de la bonne échelle des unités de volumes de densité.

Correction de problèmes d’imports :

– Les fichiers IFC ne se plaignent plus des IfcOwnerHistory manquants.

– Bonne échelle des boites englobantes métriques  afin qu’elles soient à la taille correcte.

– Les IfcGroups (et IfcSystems) manquants ne sont plus ignorés alors qu’ils n’étaient pas inclus dans la structure comme Revit aurait du le faire.

PLP Architecture, conçoit les bâtiments les plus intelligents du monde…en BIM

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Une agence à la pointe, qui conçoit des projets magnifiques, durables et respectueux de leur environnement…PLP Architecture.

A l’image de ce magnifique projet “The Edge” visible sur leur site.… Que Bloomberg a qualifié de bâtiment le plus intelligent du monde. Les nouveaux bureaux de Deloitte à Amsterdam, récompensé à de nombreuses reprises par des awards internationaux.

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PLP Architecture recherche un Architecte pour leurs bureaux de Londres, maîtrisant notamment Autodesk Revit. Découvrez l’annonce en cliquant ici sur le site Dezeen

Et découvrez leur très beau site ici.

Autodesk commited to buildingSMART’s openBIM, new version of IFC for Revit available for download

Showing his commitment to buildingSMART’s openBIM and IFC standard, Autodesk has just released a new version of the IFC open source engine for Revit!

buildingSMART

Autodesk has posted updates to IFC for Revit 2016 and IFC for Revit 2017, which you can get to using the links below:

IFC for Revit 2016 (v16.5):

https://apps.autodesk.com/RVT/en/Detail/Index?id=3754730560173591798&appLang=en&os=Win32_64

IFC for Revit 2017 (v17.2):

https://apps.autodesk.com/RVT/en/Detail/Index?id=1049118595309324136&appLang=en&os=Win64

Updates from the previous version are listed below.  Please upgrade to the newest version!

NOTES:

1. IFC Exporter for Revit 2013 – 2015 will no longer be getting regular updates.

2. IFC for Revit 2016 and 2017 includes export, import and the export UI.  There is no need for separate installs of each.

3. This update will work for both Revit and Revit LT.

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What’s new for IFC for Revit 2016 v16.5.0 and IFC for Revit 2017 v17.2.0:

General:

– Finished French localization.

New Export Functionality:

– Use "Reference Level" as the base level of the element when exporting certain MEP components.

– Support export of mass density units.

Export Bug Fixes:

– Export rooms and areas even if they have improperly closed internal boundaries.  Note that the IfcSpace created may then be missing expected interior holes.

– Fix error when exporting some 0 height walls when they have associated parts.

– Only associate a door or window with one opening, even if the door or window is inserted into multiple walls, as per the IFC standard.

New Import Functionality:

– Add an API option that allows for always reading in bounding box information, even if the entity has a Body representation.

– Allow reading in curve information that's not contained in the Axis representation, to allow for wireframe import.

– Map IfcOutletType and IfcProtectiveDeviceType to Electrical Fixtures and Specialty Equipment, respectively.

– Improved support for IFC2x and IFC2x2 files.

– Support proper scaling of mass density units.

Import Bug Fixes:

– Don't complain about missing IfcOwnerHistory for IFC4 files.

– Properly scale metric bounding boxes so that they are the correct size.

– Stop ignoring some IfcGroups (and IfcSystems) that weren't included in the structure as Revit previously expected.