Paris Revit User Group – N’oubliez pas de vous inscrire pour le lancement du 25 juin 2015 !

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Nous vous l’avions annoncé il y a 1 mois maintenant, le premier Groupe d’Utilisateurs Revit Français voit le jour et ce Paris-RUG sera lancé autour du 25 juin 2015 (agenda, horaire et lieu à confirmer).

Cette belle initiative nous vient de 4 grosses pointures du BIM que sont :

  • Daniel Hurtubise, BIM Manager Renzo Piano Building Workshop
  • Jean-Baptiste Valette, Responsable du Déploiement du BIM chez Vinci Construction
  • Jean-Paul Tréhen, BIM Manager chez EGIS
  • Julien Benoit, BIM Manager du Groupe Legendre

La Société Autodesk soutient cette belle initiative. Plein de surprises sont à venir. En attendant que l’évènement se précise avec plus de détails, vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire en cliquant ici.

EDUBIM 2015 à Caen – Premier salon de l’Education dédié au BIM !

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Un évènement à souligner organisé par l'ESITC Caen, les premières journées dédiées à l’enseignement du BIM en France les 16 et 17 juin 2015. Il permettra de faire la lumière sur les besoins en compétences dans ce domaine, et de réfléchir à des pédagogies, tant en termes de formation initiale que de formation continue.

EDUBIM est organisé dans le cadre du projet MINnD (Définition du BIM pour les infrastructures). L’événement permettra de nombreuses rencontres et échanges entre :

  • les établissements d’enseignement du secteur de la Construction tous confondus (écoles d’ingénieurs, écoles d’architecture, universités, lycées… )
  • les entreprises, sociétés d’ingénierie, maitres d’ouvrage
  • les éditeurs de logiciels BIM

Les détails seront dévoilés très prochainement par les Organisateurs.

Mutations urbaines par Archinov et Batiactu – Témoignage des pionniers BIM, l’Agence Brunet Saunier Architecture

’"La leçon de Venise"…

A découvrir, ce beau témoignage de l’une des Agences pionnières du BIM en France, Brunet Saunier Architecture. Dans le cadre du cycle "Mutations urbaines", Archinov, en partenariat avec Batiactu et Fondation Excellence SMA, présente la carte blanche de l'Architecte Jérôme Brunet, Fondateur de l'agence Brunet-Saunier. Il s’appuie sur l’exemple de l’hôpital de Venise, conçu par Le Corbusier mais jamais construit. On y comprend les spécificités et différences des hôpitaux “ en “ et “ hors “ la ville, ainsi que la médecine en ville, plus proche des malades…

Jérôme Brunet témoigne – entres autres – sur ses œuvres que sont les projets d’hôpitaux de Lagny, Chambéry et Belfort-Montbéliard, ainsi que des exemples européens tels que Genève et Zurich. Jérôme y évoque aussi l'importance du Building Information Modeling ou BIM...

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© Batiactu – Archinov 2015

Bonne écoute…

© Batiactu – Archinov 2015

Interview BIM Managers – Episode #3 Jonathan Renou, BIM Manager – Bureau d’études ESL

La série d’Interview BIM Managers continue cette semaine avec cette fois-ci l’Ingénierie Structure qui est mise à l’honneur au travers d’un échange passionnant avec Jonathan Renou, Projeteur Calculateur et BIM manager au Bureau d'études ESL basé en Bretagne. On y apprend que les BE et BET sont finalement assez en pointe dans le domaine du BIM, au même titre que les Entreprises de Construction.

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Jonathan Renou, Bureau d'études ESL

Projeteur Calculateur – BIM manager

Bonjour Jonathan, merci de répondre à ces quelques questions pour ABCD Blog. Tu es le premier Expert Structure qui répond à cette série d’interviews, tu es aussi l’un des animateurs passionnés du Forum “ Pratiques du BIM “ sur Linkedin, c’est donc un honneur et un plaisir pour nous, et nous t’en remercions.

Jonathan, tu es un Expert Structure et BIM Manager. Depuis quand es-tu passé au BIM ? Peux-tu nous expliquer ton parcours ?

En réalité, le passage au BIM s’est fait tout naturellement et j’ajouterais même, sans le savoir. La direction a toujours été à l’écoute de ses salariés concernant les outils et les méthodes de travail. L’outil doit répondre à deux points essentiels : “est-il adapté à notre travail ?” et aussi “apporte-t-il un plus pour l’utilisateur ?”. Derrière ces questions se cachent simplement les notions de rentabilité et de plaisir, les deux étant intimement liées.

A mon arrivée chez ESL en 2007, on m’a proposé de me former sur RCAD (qui est devenu ASD – AutoCAD Structural Detailing – lors du rachat de Robobat par Autodesk), étant passionné de logiciels, j’ai évidemment accepté de laisser ce bon vieil AutoCAD pour me mettre à la 3D. La suite se résume simplement par le conseil et la confiance que le commercial Autodesk de l’époque, Xavier Pitard (que je salue au passage), a su développer au fil des mois. Je me vois encore lui demander, année après année, “Alors, Revit est-il mûr pour nous ?”, Puis en 2010, il m’a annoncé: “Je sais comment vous fonctionnez, je sais ce que vous attendez et, aujourd’hui, Revit peut répondre à vos besoins”. Il faut savoir que lors du passage d’AutoCAD à RCAD (ASD), nous avions quantifié un gain de productivité de l’ordre de 25-30%. Sans aucune hésitation, la direction nous a envoyé en formation. Nous étions deux et avons eu la chance d’être formé par l’excellent Mehdi, consultant chez Autodesk. Très vite, un constat s’est imposé : aucun retour en arrière ne serait plus possible. En quelques mois, le gain de productivité avoisinait les 50% !

Etant curieux et bidouilleur, je suis rapidement tombé sur des sites anglo-saxons mentionnant le concept du BIM. Dès lors, ce sujet m’a littéralement passionné et j’ai donc mis en place une veille intense et me suis formé en autodidacte. Environ quatre ans plus tard, en septembre 2014, Yann TOM, mon patron, officialise la création de l’activité BIM, indépendante des études structurelles, et me charge de la développer. Ces derniers mois ont été ponctués par des rencontres et des échanges très enrichissants et ce n’est que le début 😉

On entend peu parler du BIM dans le domaine de la Structure, mais plutôt pour l’Architecture et la Construction. Quelles en sont les raisons selon toi ?

Je pense que plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène.

Tout d’abord, la répartition des rôles est différente selon les pays. Les pays anglo-saxons confient davantage le leadership des projets à l’ingénierie, alors que dans les pays latins, c’est l’architecte qui assume ce rôle. Il est donc logique qu’ils soient les fers de lance de cette révolution.

Ensuite, la France est composée d’une myriade de petites entreprises. Personne ne peut ignorer la conjoncture et l’investissement, même s’il est nécessaire, il n’est pas forcément aisé.

Enfin, il ne faut pas nier que les Maîtrises d’Ouvrages, mis à part quelques exceptions, sont plutôt frileuses et n’ont pas encore donné l’impulsion qui motiverait les troupes.

Cependant, j’ai l’impression que la médiatisation du sujet commence a créé une dynamique : le succès des salons comme BIM Bang Event ou BIM World en sont de bons exemples.

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Le Plymouth à Brest, Architecte : CAP Architecture

Comment les BE et BET, comme celui dans lequel tu travailles voient cette évolution des méthodes ? Sont-ils selon toi en retard par rapport aux autres professions ?

En réalité, le BIM apporte de la transparence et du bon sens. Le changement de méthodes n’est pas du tout un obstacle, bien au contraire. Quand on regarde le coût de la non-qualité en France, on sait que cette évolution est inévitable.

En vérité ce qui fait peur, ce n’est pas le BIM en lui-même, c’est le changement (mentalités, méthodes, outils, etc.).

Concernant le retard, je dirais qu’il n’y a pas une profession qui soit plus en avance par rapport à une autre, mais tout simplement que c’est la France qui est en retard. Heureusement, des choses intéressantes se mettent en place, je pense notamment au Plan de Transition Numérique du Bâtiment ou encore aux différents groupes de travail mis en place (UNTEC, Mediaconstruct, Ordre des architectes, etc.).

Il se dit que le BIM est surtout utilisé sur les Grands Projets. Est-ce le cas que vous constatez sur le terrain ?

Je dirais que c’est une excuse facile pour justifier le fait de ne pas se lancer. Ce sont les petits et moyens projets qui représentent la majorité des opérations. A partir du moment où travailler en BIM permet de mieux maîtriser les coûts, de réduire les erreurs, d’optimiser les projets, d’intégrer les enjeux de la gestion du patrimoine, en résumé de Bâtir Intelligemment et Mieux, je ne vois pas pourquoi les projets “courants” ne pourraient pas en bénéficier !

Depuis 2010, nous travaillons en maquette numérique sur l’ensemble de nos projets qu’ils soient petits ou grands, et comme je le disais précédemment, nous ne reviendrions pas en arrière. Cependant, le manque de partenaires “BIM ready” nous cantonne à pratiquer ce qu’on appelle le “lonely BIM”, j’avoue que c’est un peu frustrant…

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Passerelle métallique, collège Ste Ursule à St-Pol-de-Léon, Architecte : Léopold Bernard

Quelles sont tes responsabilités et tâches de BIM Manager au sein de ta structure ? Et quelles sont les difficultés auxquelles tu es confronté ?

Au sein du bureau, mon rôle est d'assurer la veille sur tout ce qui concerne le BIM, de maintenir et d'améliorer le gabarit Revit, de créer les familles (NDLR objets de bibliothèques) et d'assurer les formations internes. Au début, nous avons testé différentes méthodes pour les échanges en interne entre nos trois pôles d'activités (béton, métal, bois) et ces derniers sont maintenant rodés. J’essaie aussi de fédérer des équipes motivées pour proposer le BIM aux maîtrises d’ouvrages.

Les difficultés restent finalement externes au BET. Nous avons déjà évoqué la peur du changement, l'évolution des mentalités est également un enjeu important. Les réfractaires sont encore nombreux, cela implique beaucoup de pédagogie et d'explications. A titre d'exemple, dernièrement on m'a dit "BIM manager ? Encore un métier inventé pour les chômeurs !". J’aime à dire que si vous croisez un BIM manager ingénieur, acousticien, architecte, thermicien, économiste, métreur et qui en plus fait le café, surtout ne buvez pas ce café !!! Quelqu’un qui fait autant de chose ne peut pas faire du bon café ! Le BIM manager n’est pas un “super héros” capable de tout faire : chaque métier a ses spécificités. Finalement, les difficultés sont plus d'ordre humain que technique.

Un autre aspect découle de ce que j’appellerai l’effet de mode. Certains clients veulent du BIM mais sans savoir réellement ce que cela implique. Les entreprises répondent sans en savoir davantage car il faut remplir le carnet de commandes. Le tout étant lancé sans accompagnement. Inutile de préciser que dans ce cas le BIM fait BOUM….

En tant que BET, vous arrive-t-il parfois d’être les BIM Manager globaux pour une opération complète et de chapeauter toute la maitrise d’œuvre ?

Jusqu'à présent, nous n'avons pas été confrontés à cette situation. Pour l'instant, les prestations BIM effectuées sont plus liées au consulting et au besoin de conseils (audit, accompagnement maquette numérique, méthodologie, aide à la rédaction de convention BIM, etc.).

Dernièrement, j'ai été sollicité pour deux très beaux projets sur la partie BIM management, affaires à suivre…

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Unité de méthanisation à Plourin, maître d'œuvre : ARDIE Concept

Tu vis et travailles en Bretagne. Qu’en est-il du niveau d’adoption du BIM dans ta région ? Y-a-t-il beaucoup de projets BIMés, peux-tu nous en citer quelques-uns ?

Même si Rennes semble être la ville la plus en avance sur le sujet, j'ai l'impression que la Bretagne est davantage dans l'observation que dans l'action. Sans chercher loin, le bassin Nantais me semble être en avance, notamment grâce à des organismes comme Nantes Habitat, acteur très impliqué dans le BIM. Maîtrises d'ouvrages, élus, c'est à vous de jouer !

Que penses-tu de la feuille de route du PTNB de Bertrand Delcambre ? Es-tu toi-même impliqué dans l’un des Groupes ?

Comme beaucoup de personnes, j'ai suivi avec un grand intérêt l'appel à contributions lancé par Mr DELCAMBRE et ai lu le rapport "Mission Numérique du Bâtiment" dès sa sortie. Je n'ai pu que saluer le travail remarquable effectué. Le gouvernement a décidé de donner suite en s'appuyant sur les recommandations de ce rapport, c'est une très bonne chose et c’est un signal fort qui est envoyé. Le Plan de Transition Numérique du Bâtiment est en marche ! S’il fallait pinailler, j'aurais aimé que le budget alloué soit plus important et que sa mise en œuvre soit plus rapide, mais là, c'est juste pour pinailler 😉

Dernièrement, j’ai en effet décidé d’adhérer à Mediaconstruct pour accéder au groupe de travail “BIM manager”. J’ai ainsi pu assister, à distance, à la dernière réunion sur la Convention BIM et constater la qualité et la pertinence du travail en cours. Dans les prochains mois, si certains projets se concrétisent, j’espère pouvoir apporter une pierre à l’édifice.

Qu’est-ce qui selon toi freine l’avancée du BIM en France ? Et que faudrait-il avant tout améliorer ?

Ont été évoqués la conjoncture, la peur du changement, le manque de motivation des maîtrises d’ouvrages, l’évolution indispensable des mentalités… J’ajouterais aussi que l’absence de cadre légal peut également être perçue comme un frein. Des interrogations concernant la loi MOP, la propriété intellectuelle, les responsabilités ou encore la rémunération n’ont pas de réponses “officielles”.

Comme l’indique le PTNB, les premières choses à faire sont : informer, rassurer et motiver.

Je suis persuadé que le BIM est un des leviers de relance les plus prometteurs, il suffit de regarder le bilan de nos amis anglais pour s’en convaincre.

L’interopérabilité étant clef lorsque l’on parle de BIM et de collaboration, peux-tu nous parler de ton expérience BIM avec les IFCs ?

Il est important de ne pas se voiler la face, les échanges entre logiciels ne sont pas encore parfaits. Ça ne signifie pas qu’on ne peut pas travailler ensemble, c’est juste un peu moins simple mais en aucun cas insurmontable. Le format IFC évolue très vite et je suis persuadé qu’il tiendra toutes ses promesses dans un avenir proche.

De nombreuses initiatives de passionnés se développent actuellement pour effectuer des tests d’échanges entre les différents logiciels. Les maîtrises d’ouvrages avec lesquelles j’ai pu discuter sont toutes d’accord sur la nécessité d’utiliser un format ouvert et pérenne, c’est une des conditions sine qua none pour le bon déploiement du BIM en France. L’IFC apporte ces garanties et a d’ores et déjà été adopté par les utilisateurs.

Quelles tendances technologiques vois-tu émerger de l’utilisation du BIM ? Quels sont les logiciels qui ont bouleversé le BIM et lui ont donné ses lettres de noblesse ?

Avant de répondre à cette question, il est important de rappeler que le BIM est aussi une affaire humaine : on parle d’un travail d’équipe, la collaboration mise en œuvre dès les premières phases du projet permet de tirer tous les acteurs vers le haut. Les logiciels ou la technologie sont finalement des outils nous permettant d’y parvenir. Même s’il est indispensable de posséder une grande expertise des outils, ces deux aspects sont indissociables.

Le secteur du BTP s’approprie maintenant des technologies extrêmement intéressantes et qui vont certainement vite se démocratiser. Je pense à la réalité augmentée, la réalité virtuelle, les scanners 3D et ce n’est que le début.

Au niveau des logiciels, si je ne devais en citer qu’un, ça serait Autodesk Revit, Il fait très certainement parti des solutions qui ont permis au BIM de se démocratiser. Est-ce le meilleur ? Honnêtement, je n’en sais rien et peu m’importe, je sais juste qu’il correspond parfaitement à nos besoins et qu’il en a encore sous le capot ! Pour finir sur les logiciels, je citerai également Dynamo (NDLR : Module additionnel Autodesk), cet outil de programmation visuelle ne cesse de me bluffer !

Qui selon toi devrait être au départ et au centre du BIM et garant de la maquette ? L’Architecte, le BE, l’Entreprise, le bureau de synthèse ou autre ?

Vaste débat en perspective… Je dirais qu’il ne faut plus raisonner en terme de rôle mais plus en terme de compétences : chacun des acteurs peut porter la casquette de BIM manager. Selon les projets, le bon sens désignera aussi le bon intervenant (à compétences égales). Par exemple, pour un ouvrage industriel ou à forte technicité, il semble logique de confier le BIM management au BE Structure. Pour un hôpital ou un ouvrage où les fluides ont un impact significatif, il parait judicieux de confier cette mission au BE Fluides. Pour un projet de logements ou de bureaux, je pense que l’architecte est le mieux placé, etc. On peut aussi imaginer que certaines maîtrises d’ouvrages développent cette compétence.

Quels avantages avez-vous tiré du BIM dans votre entreprise ? Cela a-t-il changé votre organisation et votre vision ?

Tout d’abord, je parlerai de la cohérence des plans entre nos différents pôles d’activités. Le risque d’erreurs est quasi nul. Ensuite, il y a la productivité, certaines affaires, qui auraient nécessité deux personnes, ont pu être gérées par une seule. Nous sommes aussi plus réactifs, nous pouvons fournir aux entreprises des coupes et des perspectives complémentaires rapidement et à la demande.

En terme d’organisation, nous échangeons davantage : qui fait quoi, quand et pour qui ?

Tu as écrit récemment un très bel ouvrage sur la Structure et Revit que nous recommandons à nos lecteurs. Tu dois avoir beaucoup de succès ?

J’avoue être très fier de ce livre, c’est en quelque sorte mon “ bébé ” : 9 mois de travail récompensés par un accueil à la hauteur de mes espérances. Les retours sont unanimes et très positifs, je crois que le premier tirage est quasiment écoulé. Grâce à cet ouvrage, j’ai pu rencontrer et discuter avec beaucoup de monde et c’est vraiment génial. Tout ce que j’espère, c’est que les lecteurs ont pris autant de plaisir à le lire que moi à l’écrire. J’en profite pour remercier toute l’équipe d’Eyrolles (Antoine, Sophie, Elsa et les autres) qui m’ont accompagné tout au long de cette belle aventure.

Tu es très impliqué sur les forums et sur Pratiques du BIM notamment, bravo ! Que penses-tu sincèrement d’ABCD Blog et de son contenu ?

Je suis un boulimique d’informations, concernant le BIM et Revit, je surveille quotidiennement les flux RSS d’une soixantaine de sites ou blogs. Je me suis évidemment abonné à ton blog dès son premier jour. Ce que j’apprécie c’est la diversité des sujets traités et aussi sa complémentarité avec Village BIM (autre blog que j’adore). ABCD Blog est sans aucun doute une des meilleures sources d’informations pour qui s’intéresse au BIM. Longue vie à lui !

Pour conclure, je te remercie de m’avoir offert cet espace d’expression et j’espère avoir donné envie aux sceptiques ou aux néophytes de se lancer dans cette évolution incontournable qu’est le BIM 😉

Un grand merci Jonathan, nous sommes convaincus que ton interview de BIM Manager Passionné donnera envie à beaucoup de Professionnels de passer au BIM ! C’est à la fois très pragmatique et visionnaire pour la Profession. Nous retiendrons aussi le : Bâtir Intelligemment et Mieux ! Bravo…

BIM – Le métal aussi se plie à la norme…

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© Le Moniteur – 2015

Comme en témoignent les acteurs interrogés dans cet article de Florent Lacas pour le Moniteur, les métalliers – pour 65% d’entre eux – se préparent eux-aussi à l’avènement du BIM dans leur filière.

Ils y voient notamment un intérêt lors des phases de synthèses qui devraient s’allonger mais la profession et les édifices devraient y gagner en qualité et en efficacité !

On y retrouve aussi le témoignage de Stevens Chemise, ingénieur conseil BIM (et Expert Revit) chez l’éditeur de logiciel Graitec qui nous explique le sigle IFC qui signifie Industry Foundation Classes : c’est un format d’échanges standardisé spécifique aux projets en BIM. Pour Stevens Chemise, , IFC pourrait également signifier « Il Faut Communiquer ». Car la transversalité, permettant d’unir les différents acteurs autour d’un projet de construction est l’élément fondamental permettant le succès de la méthode de la maquette numérique.

C’est aussi pour cela que la Société Autodesk investit énormément de ressources au développement et à l’amélioration constante de son moteur IFC Open Source pour Revit, le logiciel leader BIM sur de nombreux projets…

Et c’est lors des Assises de la métallerie, qui se sont tenues à Paris  le 2 avril que l’Union des métalliers a mis le BIM à l’honneur afin d’anticiper ce passage obligé pour ses adhérents !

A lire avec grand intérêt en cliquant ici. Merci Le Moniteur pour ces articles passionnants !

Interview BIM de Pierre Mit, Président de l’UNTEC dans les Cahiers Techniques du Bâtiment

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A lire dans le numéro de mars 2015 des Cahiers Techniques du Bâtiment qui regorgent toujours d’articles passionnants, une interview de Pierre Mit, Président de l’UNTEC, Membre de Mediaconstruct et fortement impliqué dans le Plan de Transition Numérique du Bâtiment en étroite collaboration avec Bertrand Delcambre et qui nous explique sa vision du BIM.

Selon Pierre Mit, il faut donner envie aux Professionnels de " s’y mettre " et il est primordial de se concentrer sur la gestion des Informations du BIM et non pas les formats. Il revient aussi sur les différentes initiatives portées par Mediaconstruct, le Chapitre français de buildingSMART  telles que PPBIM, la BIMisation du Permis de Construire…

L’une de ses conclusions est aussi qu’il faut s’inscrire dans un contexte Européen qui porte le BIM ! Merci pour ces paroles de sagesse Pierre !

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© Les Cahiers Techniques du Bâtiment

BIM Consult – Un Groupe d’Experts s’unit pour le BIM

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Une nouvelle société de Consulting BIM vient de naître en Italie. Il s’agit de BIM Consult. Elle est constituée d’Experts et d’Universitaires tels qu’Angelo Ciribini, Marzia Bolpagni, Giovanni Caratozzolo, Annalisa de Maestri, Giacomo Galimberti, Alberto Pavan, Fulvio Re Cecconi, Andrea Vanossi, Silvia Mastrolembo Ventura, Michela Paneroni, pour la plupart Architectes ou Ingénieurs…

Constituée d’Experts d’horizons différents, cette structure propose de nombreux services tels que du Consulting, du Service, de la formation en BIM…

Découvrez leur site et leur contact ici.

Interview BIM Managers – Episode# 2 Daniel Hurtubise, VDC Manager chez Renzo Piano Building Workshop

Nous continuons notre série d’interviews “ BIM Managers ” commencée il y a 15 jours. Nous avons cette semaine le plaisir de converser avec l’un des premiers VDC Managers en France comme il aime à dire, certainement aussi l’un des Experts les plus connus et reconnus chez nous. Il s’agit de Daniel Hurtubise qui a apporté son expertise et son expérience d’Amérique du Nord sur notre Continent et exerce maintenant depuis plusieurs années chez l’un des Grands Noms de l’Architecture, l’Agence Renzo Piano Building Workshop où il a œuvré à la naissance de magnifiques projets BIM en cours de Construction comme le Nouveau Palais de Justice de Paris.

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Bonjour Daniel et merci pour le temps que tu nous consacres aujourd’hui pour ABCD Blog. Tu es VDC Manager chez RPBW, tu as été à l’origine de l’implémentation du BIM à l’Agence, pourrais-tu stp nous expliquer ton rôle et combien de temps cela a pris pour s’implanter ?

Mon rôle est assez diversifié. Il s’étend de la fonction de support à celle d’enseignement, ainsi que de recherche et développement.

Le premier projet sur lequel j’ai travaillé avec RPBW est l’Université Columbia à NYC. Nous avons démarré celui-ci en 2007 et en sommes à notre 3ème et dernier bâtiment sur le projet.

Aujourd’hui, la question ne se pose plus à savoir si nous utiliserons Revit, la question du BIM par contre reste entière selon les projets. Comme nous avons la chance de travailler sur tous les continents, certains pays étant plus structurés, le BIM s’impose defacto.

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Quand es-tu arrivé chez RPBW et qu’est ce qui a été le facteur de ton succès avec le BIM ? Comment t’y es-tu pris ?

Ma première rencontre avec l’équipe de RPBW fut en décembre 2006 suite à ma visite au Revit Day organisé par Autodesk. Nous avons repris contact en janvier 2007 et nous ne nous sommes plus jamais quittés.

Lorsque je suis arrivé chez RPBW, je détenais déjà une expérience nord-américaine et j’arrivais tout juste d’une implémentation d’un an pour une firme américaine à Dubaï.

Les dossiers produits par nos équipes sont considérables et petit à petit, le fait de ne pas devoir redessiner les mêmes éléments (et les coordonner) a fait son chemin. J’ai eu la chance de démarrer l’effort avec une équipe merveilleuse qui s’est non seulement pliée aux règles du jeu, mais a aussi vu très rapidement le potentiel. À partir de là, il nous a fallu maintenir le cap tout au long du projet pour arriver à des résultats positifs. Ces résultats ont trouvé écho vers d’autres projets pour nous mener à ce que nous faisons aujourd’hui.

Combien de personnes travaillent en BIM à l’agence et quels sont tes prochains objectifs ?

L’agence compte environ 80 personnes à Paris dont une soixantaine d’architectes. Comme l’objectif Revit est maintenant atteint, nous nous tournons vers de nouveaux procédés pour faciliter notre travail ou améliorer la qualité de celui-ci.

Nous avons intégré certains autres outils comme Dynamo ou Navisworks. Dans le futur nous continuerons cet effort avec des solutions comme Solibri par exemple. Nous avons aussi commencé à travailler en réalité virtuelle et avec des médias 3D. Nous sommes toujours en veille pour découvrir et tester ce que l’avenir nous réserve.

Il se dit que Renzo Piano est très attaché à la tradition, cela a-t-il nécessité une approche BIM différente ?

Réputation très fondée et nous en sommes très fiers. Nous n’avons jamais laissé l’informatique prendre le pas sur l’architecture et ne le ferons jamais. Ce qui veut donc dire que nous devons plier les lois informatiques pour satisfaire les besoins architecturaux. La différence se trouve donc dans les activités journalières de l’agence où nous faisons vraisemblablement les choses de façon différente.

Est-ce difficile d’imposer une « méthode » et une discipline dans une Agence ?

Ce n’est jamais simple d’essayer de discipliner des architectes… Le défi chez RPBW consiste à trouver une méthode qui nous permette de mutualiser les efforts quel que soit l’équipe, le type de projet ou le lieu de celui-ci. J’ai toujours été partisan de l’effort intellectuel et nous essayons de ne pas contraindre les Architectes avec des règles ou procédés trop complexes. Evidemment, certaines règles sont à suivre pour le bien être de la maquette numérique mais sinon le travail est plutôt libre. Ce qui est intéressant, c’est que cette façon de travailler permet d’être simple tout en étant efficace et collaboratif.

Quels sont les projets qui t’ont le plus marqué ou séduit sur lesquels tu as travaillé en BIM ?

On revient toujours à nos premières amours, l’Université Columbia a été un tournant dans ma vie. Non seulement ce projet m’a permis de m’intégrer chez RPBW, mais il m’a aussi de me créer des amitiés qui restent pour la vie.

Nous sommes aujourd’hui en train de travailler sur le projet de l’École normale supérieure de Cachan à Paris-Saclay avec un client absolument fantastique qui met tout en œuvre pour faire de ce projet un vrai projet BIM comme jamais il n’y en a eu en France. Ce genre de relation reste le point fort de mon travail.

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Comment t’es-tu formé au BIM et à Revit ? As-tu des conseils à donner de ce point de vue-là ?

Comme Obélix je suis tombé dans la marmite en 1999. J’ai fait la connaissance de Leonid Raiz qui est l’un des fondateurs de Revit. À l’époque on ne parlait toujours pas de BIM mais d’architecture paramétrique.

La formation est toujours quelque chose de compliqué. Évidemment, il est toujours une formation qui recoupe la base des différentes technologies utilisés dans nos procédés BIM mais plus en amont il faut trouver les bonnes ressources, et celles-ci se font rares. Pour la formation en entreprise, nous avons adopté la politique de formation interne. Comme nous avons des méthodes et outils très différents des autres, il est pour nous plus efficace de procéder ainsi.

Tu es d’origine Canadienne, où en est le BIM là-bas ? Est-ce plus facile de travailler en BIM ?

Revit et le BIM ont démarré il y a déjà un certain temps dans ce bout de la planète. L’adoption y a été en partie assez rapide mais il manque toujours un vrai contexte légal (comme partout d’ailleurs) pour que ce genre de changement devienne un incontournable. La volonté de travailler en BIM est tout de même présente sur la plupart des projets.

Que penses-tu de l’état d’adoption du BIM en France ? Es-tu optimiste ?

L’adoption se fait lentement, les réactions gouvernementales semblent être un catalyseur dans ce sens. Par contre, la France manque gravement d’expertise et vu la barrière de la langue il semble compliqué de se pourvoir de ressources à l’extérieur, il faudra donc plus de temps.

Il y a définitivement lieu d’être positif, spécialement lorsque vous travaillez avec des clients comme l’ENS qui ont une ferme volonté de réaliser des pas de géants dans le domaine.

Utilises-tu le format IFC pour tes échanges avec les Entreprises ?

Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas eu besoin d’utiliser le format IFC pour les échanges, les consultants retenus utilisent la même technologie que nous, Revit. Sans être contre l’idée du IFC, si je peux éviter la traduction d’information pour les échanges, je préfère.

As-tu un jour envisagé de donner des cours BIM dans une Université ?

J’ai déjà un bon bagage académique au Québec et au Canada. Ayant travaillé étroitement avec un revendeur éducation, j’ai aussi eu la chance de former et interagir avec des enseignants de tous les niveaux. Je ne fermerai jamais la porte à la formation académique. Plus celle-ci sera efficace, mieux se portera notre industrie.

Encore un grand merci à toi Daniel pour le temps que tu as consacré à ABCD Blog et à cette interview !

Découvrir le métier d’Architecte grâce aux Journées Portes Ouvertes !


Cette année se tiendra la  2ème édition de la manifestation baptisée : "Les architectes ouvrent leurs portes". Organisé par le Conseil national de l'ordre des architectes (CNOA), cet évènement, se déroulera les 12 et 13 juin et aura pour objectif de faire découvrir le métier d'architecte aux jeunes générations et aux autres…

2014 avait été un grand succès avec la participation de plus de 1 200 agences d’architecture dans 20 régions qui avaient reçu la visite de plus de 18.000 personnes. Pour 2015, le CNOA table sur une progression de 25% de visiteurs.

Ces 2 journées seront notamment l’occasion pour des échanges, animations et visites des Agences.

Gageons qu’on y parlera aussi BIM, évidemment !

Les Agences qui souhaitent s’y inscrire pour participer peuvent le faire ici : www.portesouvertes.architectes.org

Jacques Ferrier et le nouveau Siège du Groupe Hachette tout en sensibilité et en BIM

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© JFA Jacques Ferrier architectures / photos : Luc Boegly ©

Entre les premières esquisses, les maquettes BIM réalisée avec Revit, et la livraison finale de l’édifice, l’émotion reste la même, et le plaisir de voir ce bâtiment livré est intense…

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© Jacques Ferrier Architectures

le groupe Hachette Livre, 3ème éditeur mondial et leader français du secteur, a missionné l’Architecte Jacques Ferrier pour concevoir son nouveau siège sur un terrain situé à Vanves (Hauts-de-Seine). Hachette y détenait 17.000 m² de locaux abritant depuis 1950, une partie de ses maisons d’éditions et des activités de supports. 
L’emménagement des 650 salariés du groupe se fera  le 7 avril prochain, pour rejoindre ce grand bâtiment de verre de 20.700 m², parsemé d’éclairages zénithaux de toute beauté et ouvrant sur des patios et jardins intérieurs.

Vous pouvez découvrir les photos et l’interview de ce Grand Architecte qu’est jacques Ferrier au sujet de ce nouveau chef d’œuvre sur le site de Batiactu en cliquant ici.

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© Batiactu

Programme : nouveau Siège social du Groupe Hachette Livre 
Maîtrise d’ouvrage : Hachette Livre 
Assistant à la maîtrise d’ouvrage : Egis Conseil Bâtiments
Maîtrise d’oeuvre : JFA Jacques Ferrier architectures  / Paysagiste : agence TER / Contractant général : ABCD Advanced
Maîtrise d’oeuvre d’exécution : SOGETI Ingénierie
Surface : 20.700m²
Coût : 42.500.000M€ H.T.
Calendrier : concours projet lauréat en 2010 / Livraison : 2014

Le projet vise une certification NF HQE® bâtiments tertiaires et labellisation BBC-Effinergie®. Il a été certifié NF HQE® bâtiments tertiaires en phase programme et conception