Les Québecois, bien que n’ayant pas encore d’obligation BIM, ont certainement un temps d’avance grâce à leur approche anglo-saxonne du BIM et du numérique de manière générale. Il lancent leur fascicule 3 autour du sujet qui est cette fois-ci dédié à l’optimisation énergétique.
Ce très bon livre blanc refait un point sur tous les aspects du BIM, concept, organisation, impacts sur le projet, flux de données, etc.
Puis il aborde les sujets primordiaux tels que la structuration et l’extraction des données à des fins d’études et de simulation.
L’utilisation du BIM dans la simulation énergétique n’en est qu’à ses balbutiements, mais nous pouvons déjà entrevoir le champ des possibilités que le BIM ouvre pour faciliter l’intégration des outils d’analyse du début à la fin d’un projet de construction. Il peut simplifier le processus de prise de décision en tirant parti des modèles d’architecture ou CVC existants. Ces modèles contiennent des informations fort utiles, parmi lesquelles les données géométriques, les typologies de construction, les propriétés thermiques associées, les charges dans les espaces.
L’intérêt principal est de réduire le temps de construction du modèle énergétique (en diminuant les reconstructions de modèles) et d’en améliorer considérablement la précision. Avec le BIM, il est également possible d’automatiser et de stéréotyper le processus de création du modèle énergétique. Les données de la maquette de conception peuvent être traitées directement ou importées dans des logiciels d’analyse adéquats. Il devient donc possible de configurer le processus d’optimisation dans un cycle idéal où les professionnels de différentes disciplines interagissent de façon continue et itérative.
Ce guide sur le BIM pour la performance énergétique peut être consulté en cliquant ici.