Le dernier rapport du « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat », publié en mars de cette année, a mis en évidence les défis de la minimisation du réchauffement supplémentaire, mais également les « options multiples, réalisables et efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre », parmi lesquelles les technologies numériques sous toutes leurs formes.
Comme l’a souligné la COP 27, les entreprises du monde entier ont un rôle important à jouer dans la réalisation de ces objectifs climatiques mondiaux. Cependant, bien que la plupart des dirigeants pensent que la durabilité est importante, seules 60 % des entreprises ont une stratégie de durabilité (Forum économique mondial, 2022). Tirer parti des bonnes pratiques peut permettre aux organisations ainsi qu’aux industries de faire des choix plus durables et de générer la confiance.
On notera notamment les passages d’intérêt suivants dans ce rapport :
- Les innovations en matière de conception et de processus, associées à l’utilisation des technologies numériques, ont conduit à la disponibilité quasi commerciale de nombreuses options à émissions faibles ou nulles dans les bâtiments, les transports et l’industrie.
- Les technologies numériques, notamment les capteurs, l’internet des objets, la robotique et l’intelligence artificielle, peuvent améliorer la gestion de l’énergie dans tous les secteurs ; ils peuvent accroître l’efficacité énergétique et promouvoir l’adoption de nombreuses technologies à faibles émissions, y compris les énergies renouvelables décentralisées, tout en créant des opportunités économiques.
- La numérisation nécessite une gouvernance et des politiques appropriées afin d’améliorer le potentiel d’atténuation (confiance élevée) .
Découvrez ce long rapport ici.
A propos de l’IPCC (GIEC)
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’organisme des Nations Unies chargé d’évaluer la science liée au changement climatique.
Le GIEC fournit des évaluations régulières de la base scientifique du changement climatique, de ses impacts et des risques futurs, et des options d’adaptation et d’atténuation.
Créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l’objectif du GIEC est de fournir aux gouvernements à tous les niveaux des informations scientifiques qu’ils peuvent utiliser pour élaborer des politiques climatiques. Les rapports du GIEC sont également une contribution essentielle aux négociations internationales sur le changement climatique. Le GIEC est une organisation de gouvernements membres des Nations Unies ou de l’OMM. Le GIEC compte actuellement 195 membres. Des milliers de personnes du monde entier contribuent aux travaux du GIEC. Pour les rapports d’évaluation, des experts donnent de leur temps en tant qu’auteurs du GIEC pour évaluer les milliers d’articles scientifiques publiés chaque année afin de fournir un résumé complet de ce que l’on sait sur les moteurs du changement climatique, ses impacts et les risques futurs, et comment l’adaptation et l’atténuation peuvent réduire ces risques. Un examen ouvert et transparent par des experts et des gouvernements du monde entier est un élément essentiel du processus du GIEC, afin d’assurer une évaluation objective et complète et de refléter un large éventail de points de vue et d’expertise. Grâce à ses évaluations, le GIEC identifie la force de l’accord scientifique dans différents domaines et indique où des recherches supplémentaires sont nécessaires. Le GIEC ne mène pas ses propres recherches.
Page d’accueil sur ce rapport de synthèse ici.